Voyage au sanctuaire des Papillons Monarques
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Voyage au sanctuaire des Papillons Monarques
Bonjour Campeur et Voyageur,
J?aimerais vous faire part du récit que ma conjointe a écrit lors d?un voyage aux papillons monarques que nous avons fait récemment. Bonne lecture...
Bonjour,
Nous sommes allée voir les papillons monarques à 11 heures de routes de Rincon de Guayabitos jusqu?au « Santuario de la Mariposa Monarca, Michoacán ».
Le voyage a été absolument magique, extraordinaire, le rêve s'est mêlé à la réalité tout au long.
Nous étions 3 femmes: Francine 57 ans et qui a toujours mal aux jambes...elle rit beaucoup, elle parle et raconte des petites histoires... Une autre de 67 ans qui surestime ses forces et qui oublie son âge et ses limites, c'est moi. La troisième c'est Claire de Laval, elle a 77 ans, elle est veuve, elle raconte des histoires pour toutes les occasions, elle est en santé et rêve de faire le pèlerinage de Compostelle au printemps prochain et de se marier aussitôt que son amoureux deviendra veuf. Je serai fille d'honneur.
Gérard et Armand, le mari de Francine, nous ont enduré et patienté, tout au long du voyage, ils ont fait bande à part le temps de notre magasinage à Morelia et Guadalajara.
Je reviens aux papillons monarques..., j'ai fait une recherche et j'ai pris des notes ici et là pour vérifier les faits. C'est un papillon très spécial, il a le sang froid, c'est le seul qui vit 9 mois, qui a besoin d'hibernation et ensuite de chaleur pour se reproduire.
Les monarques qui reviennent au Québec au mois de mai sont de la 3e génération.
Notre voyage s'est déroulé ou a été guidé par les anges. Aucun incident n'est survenu tout au long des 1600 kilomètres du voyage. Un MacDonald nous attendait pour diner à Guadalajara, après 4 heures de route, ensuite une Posada à peu près neuve, propre et invitante s'est placée à l'entrée du village d'Anguaguéo où nous devions dormir. Un souper nous attendait avec une entrée, un entremets, une assiette de poulet et patates frites à volonté, le dessert spécial aux pêches dans du yogourt...En montant à notre chambre, la femme de chambre nous a apporté une couverture de laine épaisse (comme ça) pour la nuit qui s'annonçait froide 4 degrés C. dans ces montagnes.
Le mardi matin, pour le déjeuner, en arrivant dans le restaurant, une autre surprise nous attendait, un beau verre de jus d'orange, des fruits de saison dans une assiette et un panier de petits pains brioches étaient déjà sur la table, il était 8 heures et aussitôt arrivés, la cuisinière nous a demandé si nous voulions des oeufs, omelette, etc... à très petits prix... ensuite toujours selon les notes et conseils des Guides, nous sommes partis pour Ocampo. De là, nous avons fait la monté en camion jusqu?au village d?el Rosario où nous avons stationné le pick up 4X4 et commencer la montée.
Nous étions presque les premiers arrivés au stationnement d?El Rosario, petit village indien Tarasque situé à 8500 pieds d?altitude. Nous nous sommes acheté une canne 15 pesos ou $1.50 et le sentier de terre nous invite à grimper la montagne avec un guide qui parlait uniquement l'espagnol. Monte, monte et monte encore, comme "dans la face d'un homme" dirait mon père. C'est pénible, bien difficile, c'est pas vrai !, c?était pas écrit nulle part, pas d'avertissement de ceux qui y sont allés avant nous. L'ALTITUDE ! Nous n'y avions pas pensé. On tombait presque sur les bancs à tous les arrêts. Seul Armand marchait comme un brave, avec l'aide de son bâton de berger, sans dire un mot.
Comme nous, Gérard a été obligé de s'arrêter à plusieurs reprises pour prendre son souffle, il se sentait oppressé et c'est avec regret qu'il a dû abandonner et repartir vers le camion.
Nous les femmes étions bien déterminées à aller jusqu'au bout de notre rêve, mais à quel prix ? 10,400 pieds de hauteur. J'ai remis en question, quelques fois, durant la montée mon désir de continuer.
Après le froid du matin, le soleil est arrivé tôt, fort, brillant et finalement brûlant. Qui pense à se mettre une crème solaire quand il fait 5 C le matin ? Résultats : une rougeur au visage. Monte, souffle, respire profondément, l'ascension se fait lentement et difficilement et rien, aucune annonce ou information ne nous prévient que l'arrivée est proche.
Quelques monarques volent rapidement au-dessus de nos têtes, le courage revient. Nous montons une à une les 750 marches qui nous conduiront vers la clairière, là où le miracle doit se produire.
Nous rencontrons une classe d'élèves, au moment, où assis sur un banc, nous observions notre premier couple de monarques abdomen sur abdomen, tout en voletant sur le sol, en train de s'accoupler, le professeur s'est empressé de ramasser le couple pécheur... Plus tard en montant, toujours en repos sur un autre palier, nous avons pu regarder la suite de l'accouplement, c'est-à-dire que le papillon mâle, aux couleurs plus pâles, traîne la femelle, en volant ras le sol, sous les feuilles d'un arbuste pour qu'elle puisse y pondre ses 30 à 40 oeufs. Le mâle mourra d'épuisement peu après et la femelle mourra également après la ponte des oeufs.
La suite bientôt...
J?aimerais vous faire part du récit que ma conjointe a écrit lors d?un voyage aux papillons monarques que nous avons fait récemment. Bonne lecture...
Bonjour,
Nous sommes allée voir les papillons monarques à 11 heures de routes de Rincon de Guayabitos jusqu?au « Santuario de la Mariposa Monarca, Michoacán ».
Le voyage a été absolument magique, extraordinaire, le rêve s'est mêlé à la réalité tout au long.
Nous étions 3 femmes: Francine 57 ans et qui a toujours mal aux jambes...elle rit beaucoup, elle parle et raconte des petites histoires... Une autre de 67 ans qui surestime ses forces et qui oublie son âge et ses limites, c'est moi. La troisième c'est Claire de Laval, elle a 77 ans, elle est veuve, elle raconte des histoires pour toutes les occasions, elle est en santé et rêve de faire le pèlerinage de Compostelle au printemps prochain et de se marier aussitôt que son amoureux deviendra veuf. Je serai fille d'honneur.
Gérard et Armand, le mari de Francine, nous ont enduré et patienté, tout au long du voyage, ils ont fait bande à part le temps de notre magasinage à Morelia et Guadalajara.
Je reviens aux papillons monarques..., j'ai fait une recherche et j'ai pris des notes ici et là pour vérifier les faits. C'est un papillon très spécial, il a le sang froid, c'est le seul qui vit 9 mois, qui a besoin d'hibernation et ensuite de chaleur pour se reproduire.
Les monarques qui reviennent au Québec au mois de mai sont de la 3e génération.
Notre voyage s'est déroulé ou a été guidé par les anges. Aucun incident n'est survenu tout au long des 1600 kilomètres du voyage. Un MacDonald nous attendait pour diner à Guadalajara, après 4 heures de route, ensuite une Posada à peu près neuve, propre et invitante s'est placée à l'entrée du village d'Anguaguéo où nous devions dormir. Un souper nous attendait avec une entrée, un entremets, une assiette de poulet et patates frites à volonté, le dessert spécial aux pêches dans du yogourt...En montant à notre chambre, la femme de chambre nous a apporté une couverture de laine épaisse (comme ça) pour la nuit qui s'annonçait froide 4 degrés C. dans ces montagnes.
Le mardi matin, pour le déjeuner, en arrivant dans le restaurant, une autre surprise nous attendait, un beau verre de jus d'orange, des fruits de saison dans une assiette et un panier de petits pains brioches étaient déjà sur la table, il était 8 heures et aussitôt arrivés, la cuisinière nous a demandé si nous voulions des oeufs, omelette, etc... à très petits prix... ensuite toujours selon les notes et conseils des Guides, nous sommes partis pour Ocampo. De là, nous avons fait la monté en camion jusqu?au village d?el Rosario où nous avons stationné le pick up 4X4 et commencer la montée.
Nous étions presque les premiers arrivés au stationnement d?El Rosario, petit village indien Tarasque situé à 8500 pieds d?altitude. Nous nous sommes acheté une canne 15 pesos ou $1.50 et le sentier de terre nous invite à grimper la montagne avec un guide qui parlait uniquement l'espagnol. Monte, monte et monte encore, comme "dans la face d'un homme" dirait mon père. C'est pénible, bien difficile, c'est pas vrai !, c?était pas écrit nulle part, pas d'avertissement de ceux qui y sont allés avant nous. L'ALTITUDE ! Nous n'y avions pas pensé. On tombait presque sur les bancs à tous les arrêts. Seul Armand marchait comme un brave, avec l'aide de son bâton de berger, sans dire un mot.
Comme nous, Gérard a été obligé de s'arrêter à plusieurs reprises pour prendre son souffle, il se sentait oppressé et c'est avec regret qu'il a dû abandonner et repartir vers le camion.
Nous les femmes étions bien déterminées à aller jusqu'au bout de notre rêve, mais à quel prix ? 10,400 pieds de hauteur. J'ai remis en question, quelques fois, durant la montée mon désir de continuer.
Après le froid du matin, le soleil est arrivé tôt, fort, brillant et finalement brûlant. Qui pense à se mettre une crème solaire quand il fait 5 C le matin ? Résultats : une rougeur au visage. Monte, souffle, respire profondément, l'ascension se fait lentement et difficilement et rien, aucune annonce ou information ne nous prévient que l'arrivée est proche.
Quelques monarques volent rapidement au-dessus de nos têtes, le courage revient. Nous montons une à une les 750 marches qui nous conduiront vers la clairière, là où le miracle doit se produire.
Nous rencontrons une classe d'élèves, au moment, où assis sur un banc, nous observions notre premier couple de monarques abdomen sur abdomen, tout en voletant sur le sol, en train de s'accoupler, le professeur s'est empressé de ramasser le couple pécheur... Plus tard en montant, toujours en repos sur un autre palier, nous avons pu regarder la suite de l'accouplement, c'est-à-dire que le papillon mâle, aux couleurs plus pâles, traîne la femelle, en volant ras le sol, sous les feuilles d'un arbuste pour qu'elle puisse y pondre ses 30 à 40 oeufs. Le mâle mourra d'épuisement peu après et la femelle mourra également après la ponte des oeufs.
La suite bientôt...
- ariane
- Membre Bronze du Forum VRcamping
-
- Messages: 3562
- Inscrit le: 02 Fév 2007 07:28
- Localisation: Saint-Hubert (le nouveau)
- Région: Saint-Hubert (le nouveau)
Merci! géromio pour ce beau récit
.
Bravo! les femmes
, ouf! quel montée
mais quelle récompense à la fin.
J'attendrai avec impatience, la suite de vos aventures
.
Bravo! les femmes
mais quelle récompense à la fin.
J'attendrai avec impatience, la suite de vos aventures

- Serge Loriaux
- Administrateur du Forum VRcamping
-
- Messages: 14459
- Inscrit le: 03 Fév 2006 19:10
- Région: Laval
Géromio et Madame,
Vous nous tenez en haleine, on a hâte à la suite et... savoir si vous avez réussi à monter les 750 marches simonak! Vous nous rappelez de beaux souvenirs de notre passage aux papillons monarques!
Danielle aux papillons monarques
Pourquoi ne pas montrer quelques-une de vos photos geromio?
Vous nous tenez en haleine, on a hâte à la suite et... savoir si vous avez réussi à monter les 750 marches simonak! Vous nous rappelez de beaux souvenirs de notre passage aux papillons monarques!
Danielle aux papillons monarques
Pourquoi ne pas montrer quelques-une de vos photos geromio?
Serge Loriaux, Administrateur du Forum
Directeur général, http://www.VRcamping.com
Directeur général, Caravanes Soleil... pour le Mexique!
Au crépuscule de notre vie, l'important n'est pas de se retourner pour contempler la suite des « succès » que nous avons eus dans l'existence. L'important est d'avoir vécu de nombreuses aventures, heureuses ou malheureuses, et d'avoir fait le plus souvent possible de notre mieux.
Directeur général, http://www.VRcamping.com
Directeur général, Caravanes Soleil... pour le Mexique!
Au crépuscule de notre vie, l'important n'est pas de se retourner pour contempler la suite des « succès » que nous avons eus dans l'existence. L'important est d'avoir vécu de nombreuses aventures, heureuses ou malheureuses, et d'avoir fait le plus souvent possible de notre mieux.
Voici le lien des photos de notre visite au sanctuaire des monarques.
Les photos ont été prises par mon ami Armand.
Moi, je n?ai pas pu faire les 750 marches.
Pour voir les photos cliquer sur l?album Monarca.
http://picasaweb.google.com/gerardmigneault
Les photos ont été prises par mon ami Armand.
Moi, je n?ai pas pu faire les 750 marches.
Pour voir les photos cliquer sur l?album Monarca.
http://picasaweb.google.com/gerardmigneault
Dernière édition par geromio le 07 Juin 2007 10:24, édité 1 fois au total.
- Danielle
- Membre Argent du Forum VRcamping
-
- Messages: 4699
- Inscrit le: 12 Fév 2006 00:40
- Localisation: Laurentides
- Région: Mexique en hiver
Merci Géromio??. De me faire revivre en photos le périple des papillons monarques.
Quel beau souvenir??. Je suis bien fière d?avoir réussi à monter toutes ces marches à l?aide d?un bâton de pèlerin !
Quel émerveillement rendu à destination !
J?ai visionné également vos photos de Caravanes Soleil de novembre 2006. Quel plaisir de revoir ces beaux endroits à partir de votre lentille! Ceci valide mon engouement pour ce magnifique pays qu?est le Mexique!
Quelle belle énergie vous m?envoyez ce matin! Ces photos me donnent encore plus le goût de partager cet amour du Mexique!
http://pg.photos.yahoo.com/ph/gmigneault/my_photos
Salutations à votre Dame!
Quel beau souvenir??. Je suis bien fière d?avoir réussi à monter toutes ces marches à l?aide d?un bâton de pèlerin !
Quel émerveillement rendu à destination !
J?ai visionné également vos photos de Caravanes Soleil de novembre 2006. Quel plaisir de revoir ces beaux endroits à partir de votre lentille! Ceci valide mon engouement pour ce magnifique pays qu?est le Mexique!
Quelle belle énergie vous m?envoyez ce matin! Ces photos me donnent encore plus le goût de partager cet amour du Mexique!
http://pg.photos.yahoo.com/ph/gmigneault/my_photos
Salutations à votre Dame!

La suite....
Plus tard en montant, toujours en repos sur un autre palier, nous avons pu regarder la suite de l'accouplement, c'est-à-dire que le papillon mâle, aux couleurs plus pâles, emporte la femelle, en volant ras le sol, sous les feuilles de l?asclépiade pour qu'elle puisse y pondre ses 30 à 50 oeufs.
Le mâle mourra d'épuisement peu après et la femelle y laissera également sa vie, la ponte terminée. Autour des buissons fleuris, nous avons pu, avec tristesse, constater ce fait...
(L?asclépiade contient un alcaloïde vénéneux pour les autres espèces de papillons. L?alcaloïde fournit la pigmenation orangée aux monarques et leur donne une immunité qui va servir à dissuader les prédateurs (oiseaux, guêpes, lézards).
En cours de route, en sens contraire, nous rencontrons un jeune couple venu de Londres avec leur enfant pour assister au mariage d?un ami qui habite la ville de Mexico. Ils étaient à la même Posada que nous, le soir avant. Nous en avons profité pour prendre une pause et nous informer de la durée approximative du trajet qu?il nous restait à parcourir. Leur sourire de vainqueurs nous a redonné le courage nécessaire pour continuer .
Peu après, un autre jeune couple d?Espagne, à qui Francine avait demandé une information la veille, lors de notre arrivée, descendaient les marches avec beaucoup de légèreté, presqu?en courant. Ils nous reconnaissent ! Souriant, ils nous disent leur immense bonheur de s?être rendus jusqu?au sommet de la montagne, « à la Clairière » où des millions de monarques volaient partout, certains venaient même se poser sur les observateurs lorsqu?ils étaient immobiles.
Notre rêve, notre souhait à tous serait-il sur le point de se réaliser ? Le temps ne compte plus, résignés, le souffle court et en silence, nous continuons notre ascension sous un soleil de plomb.
Petit à petit, l?atmosphère change, nous pouvons entendre des murmures, quelque chose me dit que nous approchons de notre but.
Armand, qui nous précédait, s?est arrêté pour photographier des centaines, peut-être des milliers de papillons, les ailes à la verticale, en train de boire de l?eau fraîche sur le sol trempé par une petite source à peine visible. Les arbustes fleuris de chaque côté du sentier sont remplis de papillons, les branches des cônifères autour de nous sont étrangement devenues orangée (voir les photos). Les gens qui nous ont devancés sont tous là , leur regard admiratif est figé sur le nombre incalculable de monarques qui tournoient dans toutes les directions. Les écoliers silencieux, assis sur des roches, dessinent des papillons. Incrédules nous nous regardons brièvement, Francine, Armand, Claire et moi sommes enfin rendus dans « la Clairière », le paradis des monarques. Le spectacle est grandiose, unique et d?une indescriptible beauté.
Plus tard en montant, toujours en repos sur un autre palier, nous avons pu regarder la suite de l'accouplement, c'est-à-dire que le papillon mâle, aux couleurs plus pâles, emporte la femelle, en volant ras le sol, sous les feuilles de l?asclépiade pour qu'elle puisse y pondre ses 30 à 50 oeufs.
Le mâle mourra d'épuisement peu après et la femelle y laissera également sa vie, la ponte terminée. Autour des buissons fleuris, nous avons pu, avec tristesse, constater ce fait...
(L?asclépiade contient un alcaloïde vénéneux pour les autres espèces de papillons. L?alcaloïde fournit la pigmenation orangée aux monarques et leur donne une immunité qui va servir à dissuader les prédateurs (oiseaux, guêpes, lézards).
En cours de route, en sens contraire, nous rencontrons un jeune couple venu de Londres avec leur enfant pour assister au mariage d?un ami qui habite la ville de Mexico. Ils étaient à la même Posada que nous, le soir avant. Nous en avons profité pour prendre une pause et nous informer de la durée approximative du trajet qu?il nous restait à parcourir. Leur sourire de vainqueurs nous a redonné le courage nécessaire pour continuer .
Peu après, un autre jeune couple d?Espagne, à qui Francine avait demandé une information la veille, lors de notre arrivée, descendaient les marches avec beaucoup de légèreté, presqu?en courant. Ils nous reconnaissent ! Souriant, ils nous disent leur immense bonheur de s?être rendus jusqu?au sommet de la montagne, « à la Clairière » où des millions de monarques volaient partout, certains venaient même se poser sur les observateurs lorsqu?ils étaient immobiles.
Notre rêve, notre souhait à tous serait-il sur le point de se réaliser ? Le temps ne compte plus, résignés, le souffle court et en silence, nous continuons notre ascension sous un soleil de plomb.
Petit à petit, l?atmosphère change, nous pouvons entendre des murmures, quelque chose me dit que nous approchons de notre but.
Armand, qui nous précédait, s?est arrêté pour photographier des centaines, peut-être des milliers de papillons, les ailes à la verticale, en train de boire de l?eau fraîche sur le sol trempé par une petite source à peine visible. Les arbustes fleuris de chaque côté du sentier sont remplis de papillons, les branches des cônifères autour de nous sont étrangement devenues orangée (voir les photos). Les gens qui nous ont devancés sont tous là , leur regard admiratif est figé sur le nombre incalculable de monarques qui tournoient dans toutes les directions. Les écoliers silencieux, assis sur des roches, dessinent des papillons. Incrédules nous nous regardons brièvement, Francine, Armand, Claire et moi sommes enfin rendus dans « la Clairière », le paradis des monarques. Le spectacle est grandiose, unique et d?une indescriptible beauté.
- ariane
- Membre Bronze du Forum VRcamping
-
- Messages: 3562
- Inscrit le: 02 Fév 2007 07:28
- Localisation: Saint-Hubert (le nouveau)
- Région: Saint-Hubert (le nouveau)
Merci! Géromio
. Ce devait vraiment être extraordinaire de marcher parmis cette nuée de papillons de couleur feu
.
Danielle, je comprend votre sourire sur la photo, on doit se sentir désarmé devant tant de beauté et de fragilité.
Haaaaaaaa! Bien heureux les voyageurs devant l'éternelle beauté du Monde.
Danielle, je comprend votre sourire sur la photo, on doit se sentir désarmé devant tant de beauté et de fragilité.
Haaaaaaaa! Bien heureux les voyageurs devant l'éternelle beauté du Monde.
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