Die sur la route...
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Re: Die sur la route...
Jour 81 - 18 février 2011
Nous repartons aujourd'hui. Destination: Oaxaca. C'est que là, on va vraiment commencer notre tournée. Jusqu'à date, il fallait "se rendre à ". C'est chose faite... On a une grosse journée à faire car on doit "grimper" la Sierra Madre del Sur puisque la ville d'Oaxaca est prostrée dans une vallée au coeur même de cette chaîne de montagne. On devra donc s'attendre à des ravins et des canyons tout au long de notre parcours et ce, sur une petite route "de campagne". On quitte donc notre Campground assez tôt et c'est notre couple-accompagnateur qui prend la tête. Et comme c'est notre jour pour suivre, on remarque que la réparation faite à Acapulco sur le "derrière" du VR de notre couple-accompagnateur n'a pas tenue. Impossible d'aller grimper la Sierra dans de telles conditions. On se cherche donc un camping à Port Angel car en fait, nous serons juste en bas de la route 175 que l'on devra prendre plus tard.
Le camping choisi dans Church nous semble plus un "parking dans l'champ" qu'un véritable camping. Comme nous sommes sur l'étroit chemin et qu'on bloque la circulation dans un sens, une dame vient à notre secours et nous dit qu'il y a un nouveau camping quelques kilomètres plus loin à El Zipolite. Bon... on va aller voir de quoi il retourne tant qu'à être dans l'coin. Et effectivement un très très beau camping, le Rancho Los Mangos nous accueille avec grand plaisir. Il est dispendieux mais très bien entretenu, piscine et pas très loin de la mer. C'est un camping en voie de construction ou de restauration. Il promet !!! En fait, il s'agit d'un grand espace de 13 acres situé derrière la communauté de Roca Blanca. Le camping est un petit peu loin de la plage (mais ça se fait à pied en 5 minutes), ce qui évite les embruns salés et le bruit. Le Rancho est entièrement enmuré mais posséde plusieurs portes d'entrées qui sont barrées. Tous les campeurs doivent avoir une clé pour y entrer et sortir. La propriété fut acquise dans les années 1970 par un homme d'affaires prospère de Oaxaca et au fil des ans, il a planté des manguiers, des arbres de noix de coco et 25 autres variétés mais surtout des arbres fruitiers. En fait, il voulait cette propriété pour venir y passer ses week-end avec sa famille et pour sa retraite. Ce pourquoi on y retrouve 3 villas sur la propriété. Avec le temps, il a ouvert aux touristes et c'est ainsi qu'un terrain "grand luxe" est en train de se construire.
Bon... revenons à nos hommes... ils s'attellent donc à la tâche de réparer à nouveau le derrière du FW. Mais cette fois, ils enlèvent boîte, pare-choc et revêtement pour s'apercevoir que les vis installées à Acapulco sont toutes brisées. André lui suggère d'installer un bon 2 x 4 à la base et de rebâtir le bas de caisse. Donc, l'avant-midi se passe à défaire l'arrière et faire les commissions qui s'imposent pour nos hommes. Quant à nous, nous allons faire un saut dans la piscine en attendant leur retour. Quand ils arrivent, c'est le temps du dîner. Après le dîner, j'en profite pour aller visiter les environs à pied.

Ça prend une bonne partie de la journée pour terminer lesdits travaux mais en fin de journée, tous les quatre, on a le temps d'aller faire un petit tour sur la beach. Il s'agit d'une belle plage le long du Pacifique qui doit bien mesurer 1 mille de long et la grève a environ 100 à 150 pieds de large quelque soit la marée. Les vagues peuvent être assez impressionnantes car on y fait du surf. Donc se baigner avec prudence même si nous, nous ne l'avons pas fait. À l'extrémité, il y a des belles constructions typiques à flanc de montagne et même qu'on peut y apercevoir un rocher percé. Mais la particularité la plus évidente de cette plage est que les vêtements sont optionnels - lolll. C'est ce qui nous surpend quand on déambule sur la grève. On ne s'attend pas à ça au Mexique et ça fait bizarre de voir ces gens dénudés autant les hommes que les femmes, ainsi que les jeunes et les vieux. Mais bon... ça fait partie de la vie ça aussi même si moi je n'adhère pas à ce style de vie là. Par contre ça donne un bon prétexte à certains pour aller prendre des photos - lolll.
Vous allez devoir attendre que mon récit soit en ligne pour visionner les photos - lolll - mais vous êtes quand même chanceux, je copie-colle le texte intégral... pour l'instant - re-lolll
Nous repartons aujourd'hui. Destination: Oaxaca. C'est que là, on va vraiment commencer notre tournée. Jusqu'à date, il fallait "se rendre à ". C'est chose faite... On a une grosse journée à faire car on doit "grimper" la Sierra Madre del Sur puisque la ville d'Oaxaca est prostrée dans une vallée au coeur même de cette chaîne de montagne. On devra donc s'attendre à des ravins et des canyons tout au long de notre parcours et ce, sur une petite route "de campagne". On quitte donc notre Campground assez tôt et c'est notre couple-accompagnateur qui prend la tête. Et comme c'est notre jour pour suivre, on remarque que la réparation faite à Acapulco sur le "derrière" du VR de notre couple-accompagnateur n'a pas tenue. Impossible d'aller grimper la Sierra dans de telles conditions. On se cherche donc un camping à Port Angel car en fait, nous serons juste en bas de la route 175 que l'on devra prendre plus tard.
Le camping choisi dans Church nous semble plus un "parking dans l'champ" qu'un véritable camping. Comme nous sommes sur l'étroit chemin et qu'on bloque la circulation dans un sens, une dame vient à notre secours et nous dit qu'il y a un nouveau camping quelques kilomètres plus loin à El Zipolite. Bon... on va aller voir de quoi il retourne tant qu'à être dans l'coin. Et effectivement un très très beau camping, le Rancho Los Mangos nous accueille avec grand plaisir. Il est dispendieux mais très bien entretenu, piscine et pas très loin de la mer. C'est un camping en voie de construction ou de restauration. Il promet !!! En fait, il s'agit d'un grand espace de 13 acres situé derrière la communauté de Roca Blanca. Le camping est un petit peu loin de la plage (mais ça se fait à pied en 5 minutes), ce qui évite les embruns salés et le bruit. Le Rancho est entièrement enmuré mais posséde plusieurs portes d'entrées qui sont barrées. Tous les campeurs doivent avoir une clé pour y entrer et sortir. La propriété fut acquise dans les années 1970 par un homme d'affaires prospère de Oaxaca et au fil des ans, il a planté des manguiers, des arbres de noix de coco et 25 autres variétés mais surtout des arbres fruitiers. En fait, il voulait cette propriété pour venir y passer ses week-end avec sa famille et pour sa retraite. Ce pourquoi on y retrouve 3 villas sur la propriété. Avec le temps, il a ouvert aux touristes et c'est ainsi qu'un terrain "grand luxe" est en train de se construire.
Bon... revenons à nos hommes... ils s'attellent donc à la tâche de réparer à nouveau le derrière du FW. Mais cette fois, ils enlèvent boîte, pare-choc et revêtement pour s'apercevoir que les vis installées à Acapulco sont toutes brisées. André lui suggère d'installer un bon 2 x 4 à la base et de rebâtir le bas de caisse. Donc, l'avant-midi se passe à défaire l'arrière et faire les commissions qui s'imposent pour nos hommes. Quant à nous, nous allons faire un saut dans la piscine en attendant leur retour. Quand ils arrivent, c'est le temps du dîner. Après le dîner, j'en profite pour aller visiter les environs à pied.

Ça prend une bonne partie de la journée pour terminer lesdits travaux mais en fin de journée, tous les quatre, on a le temps d'aller faire un petit tour sur la beach. Il s'agit d'une belle plage le long du Pacifique qui doit bien mesurer 1 mille de long et la grève a environ 100 à 150 pieds de large quelque soit la marée. Les vagues peuvent être assez impressionnantes car on y fait du surf. Donc se baigner avec prudence même si nous, nous ne l'avons pas fait. À l'extrémité, il y a des belles constructions typiques à flanc de montagne et même qu'on peut y apercevoir un rocher percé. Mais la particularité la plus évidente de cette plage est que les vêtements sont optionnels - lolll. C'est ce qui nous surpend quand on déambule sur la grève. On ne s'attend pas à ça au Mexique et ça fait bizarre de voir ces gens dénudés autant les hommes que les femmes, ainsi que les jeunes et les vieux. Mais bon... ça fait partie de la vie ça aussi même si moi je n'adhère pas à ce style de vie là. Par contre ça donne un bon prétexte à certains pour aller prendre des photos - lolll.
Vous allez devoir attendre que mon récit soit en ligne pour visionner les photos - lolll - mais vous êtes quand même chanceux, je copie-colle le texte intégral... pour l'instant - re-lolll
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Le bonheur n'est pas une destination... mais une façon de voyager !
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Re: Die sur la route...
Jour 82 - 19 février 2011
C'est un autre "grand départ". De la route 200, on empruntera la route 175 pour monter vers Oaxaca car si on ne veut pas s'éloigner, c'est la seule qui monte de Port Angel vers Oaxaca. Comme j'ai dit plus haut, il faut traverser en partie la Sierra Made del Sur et nous nous attendons à ce que ça soit long et peut-être difficile car nous voyageons en VR. Mais on prendra notre temps. Cette fois, c'est LUI qui prend les devant.
La route est sinueuse, à flanc de montagne bien souvent (on s'y attendait) mais le spectacle est époustouflant ! Malgré que j'ai essayé de prendre des photos en roulant, elles ne seront pas à la hauteur de ce que j'ai vu. Premièrement je n'ai plus ma petite caméra Olympus qui est plus maniable mais qui est brisée et le gros Nikon dans l'cou + l'ordi sur les genoux (pour le GPS) + baisser sa vitre + se tenir à la poignée pour garder l'équilibre pendant que j'essaie de me tourner vers la fenêtre ouverte et focusser sur le paysage... disons que ça relève d'une "acrobatie" que je ne suis plus capable de faire - lolll. La route est étroite, sans accotement bien sûr (c'est souvent ainsi au Mexique) et on serpente entre les ravins et les cayons tantôt traversant un petit village et tantôt une rivière. Heureusement, pas trop de trafic, ce qui fait que dans les tournants, on peut se permettre parfois d'en prendre plus large. Si non, il arrive à notre chef de file de passer si près du bord qu'on en a des frissons de le voir. Même qu'une fois, sa roue arrière de son VR est monté sur le petit parapet de ciment qui protège le bord de route comme vous pouvez le constater sur la deuxième photo. Et il y a tellement de zigzag qui forment des angles saillants et rentrants l'un à la suite de l'autre que nos VR se promènent de droite à gauche en plus de parfois "sauter" sur un trou, une crevasse ou un topé. Même que à certains endroits la route était en réparation (les pluies font beaucoup de ravage quand d'un côté tu as l'escarpement de la montagne et que de l'autre tu as le ravin) et qu'il y avait quand même des topès. Non mais... il faut l'faire - loll. Mais je me répète... la vue est magnifique ! Des vallées profondes où des gens ont installés leur maison... c'est à se demander de quoi ils vivent et comment ils font pour sortir de là ! Donc de belles vallées vertes qui ondulent le long de ces gorges, des arbres couverts de vigne ou de mousse espagnole. C'est un mosus de beau tableau digne des grands maîtres ! Et quand il y a soleil et que les jeux d'ombres s'y mêlent c'est à vous couper le souffle. Les petits villages que nous traversons ont tous un petit quelque chose de spécial et pour n'en nommer que quelques-uns: San Pedro Pochutla, San Miguel Suchixtepec, San Andrès Paxtlan, Miahuatlan de Porfirio Diaz, Ocotlan de Morelos, San Juan Chilateca, San Bartolo Coyotepec, San Augustin de la Juntas. Quelques-uns de ces villages n'ont qu'une douzaine de maisons tandis que d'autres sont plutôt "ville". On sait quand on approche d'une "grande ville" car les routes sont encore plus mauvaises en ville qu'en dehors - lolll.
On roule et tout se passe relativement bien au début... mais un moment donné nos camions commencent à chauffer. Notre chef de file se trouve un espace sur le bas-côté, on le dépasse et on s'arrête nous aussi quelques cent pieds plus loin. On essaie de communiquer par walkie-talkie mais sans succès. Soit on est trop loin et les arbres font interférence, soit il est sorti du camion et n'a pas son W.T. avec lui. André met ses lumières d'urgence, ouvre son capot et fait révolutionner le moteur. Après quoi on se dirige à pied vers nos amis qui sont probablement en train de faire la même chose mais LUI il a eu la mauvaise idée d'ouvrir son capuchon de radiateur. S'en est suivi un beau gros geyser de Prestone - lolll. Ils étaient à essayer de nettoyer le tout. Bon, bien beau tout ça mais ça prend du Prestone dans le radiateur. Retourne à notre camion et André trouve un gallon entamé qui fera l'affaire pour l'instant avec un peu d'eau distillée pour compléter le plein. Comme des moteurs diesel sont très long à refroidir, on en profite pour dîner. Après quoi on repart mais cette fois, pour aider le moteur à refroidir, André met la chauffrette du camion en marche, plein pouvoir, malgré les déjà 30 degrés dehors. Y fait chaud en bébitte !!!! lolll
Donc, je disais que la route est difficile, ce qui fait que non seulement les camions ont des petits problèmes de surchauffe mais nos VR y goûtent ! Top of the World en Alaska c'est de la p'tite bière comparativement à cette 175. Personnellement, on s'en tire avec un tiroir brisé qui en s'effondrant sur l'autre l'a brisé aussi (tiroirs d'ustensiles), que mes bacs pharmacie et débarbouillettes, linges à vaisselle, etc. sortent du placard et se vident sur le plancher mouillé car l'eau de la toilette et du contenant 18 livres giclent par le mouvement incessant du va-et-vient de la roulotte et qu'une porte d'armoires de la cuisine s'ouvre et laisse choir sur le plancher quelques pièces de ma très limitée vaisselle. Ben coudon... on s'achètera de la vaisselle en carton - lolll. Mais nos petits bobos ne sont rien en comparaison de notre couple-accompagnateur. En chemin (on les suivait toujours) un pneu de la FW a explosé de façon assez spectaculaire. Heureusement on était sur une route avec un bon droit aux alentours de Miahuatlan de Porfirio Diaz, et André a pu changer son pneu qui était complètement détruit. En plus du pneu, il a accroché son bord de toit du VR à sa droite, ce qui fait que la bande de métal ou plastique s'est arrachée et que le toit s'est déchiré à quelques endroits côté auvent. Et je ne vous parle pas de ses petits dégâts à elle aussi dans le VR qui sont sensiblement les mêmes que moi.
Malgré la pénibilité de la journée, je n'ai aucun regret d'avoir emprunté cette route... c'était tellement beau et on ne la reverra jamais plus - lolll.
C'est un autre "grand départ". De la route 200, on empruntera la route 175 pour monter vers Oaxaca car si on ne veut pas s'éloigner, c'est la seule qui monte de Port Angel vers Oaxaca. Comme j'ai dit plus haut, il faut traverser en partie la Sierra Made del Sur et nous nous attendons à ce que ça soit long et peut-être difficile car nous voyageons en VR. Mais on prendra notre temps. Cette fois, c'est LUI qui prend les devant.
La route est sinueuse, à flanc de montagne bien souvent (on s'y attendait) mais le spectacle est époustouflant ! Malgré que j'ai essayé de prendre des photos en roulant, elles ne seront pas à la hauteur de ce que j'ai vu. Premièrement je n'ai plus ma petite caméra Olympus qui est plus maniable mais qui est brisée et le gros Nikon dans l'cou + l'ordi sur les genoux (pour le GPS) + baisser sa vitre + se tenir à la poignée pour garder l'équilibre pendant que j'essaie de me tourner vers la fenêtre ouverte et focusser sur le paysage... disons que ça relève d'une "acrobatie" que je ne suis plus capable de faire - lolll. La route est étroite, sans accotement bien sûr (c'est souvent ainsi au Mexique) et on serpente entre les ravins et les cayons tantôt traversant un petit village et tantôt une rivière. Heureusement, pas trop de trafic, ce qui fait que dans les tournants, on peut se permettre parfois d'en prendre plus large. Si non, il arrive à notre chef de file de passer si près du bord qu'on en a des frissons de le voir. Même qu'une fois, sa roue arrière de son VR est monté sur le petit parapet de ciment qui protège le bord de route comme vous pouvez le constater sur la deuxième photo. Et il y a tellement de zigzag qui forment des angles saillants et rentrants l'un à la suite de l'autre que nos VR se promènent de droite à gauche en plus de parfois "sauter" sur un trou, une crevasse ou un topé. Même que à certains endroits la route était en réparation (les pluies font beaucoup de ravage quand d'un côté tu as l'escarpement de la montagne et que de l'autre tu as le ravin) et qu'il y avait quand même des topès. Non mais... il faut l'faire - loll. Mais je me répète... la vue est magnifique ! Des vallées profondes où des gens ont installés leur maison... c'est à se demander de quoi ils vivent et comment ils font pour sortir de là ! Donc de belles vallées vertes qui ondulent le long de ces gorges, des arbres couverts de vigne ou de mousse espagnole. C'est un mosus de beau tableau digne des grands maîtres ! Et quand il y a soleil et que les jeux d'ombres s'y mêlent c'est à vous couper le souffle. Les petits villages que nous traversons ont tous un petit quelque chose de spécial et pour n'en nommer que quelques-uns: San Pedro Pochutla, San Miguel Suchixtepec, San Andrès Paxtlan, Miahuatlan de Porfirio Diaz, Ocotlan de Morelos, San Juan Chilateca, San Bartolo Coyotepec, San Augustin de la Juntas. Quelques-uns de ces villages n'ont qu'une douzaine de maisons tandis que d'autres sont plutôt "ville". On sait quand on approche d'une "grande ville" car les routes sont encore plus mauvaises en ville qu'en dehors - lolll.
On roule et tout se passe relativement bien au début... mais un moment donné nos camions commencent à chauffer. Notre chef de file se trouve un espace sur le bas-côté, on le dépasse et on s'arrête nous aussi quelques cent pieds plus loin. On essaie de communiquer par walkie-talkie mais sans succès. Soit on est trop loin et les arbres font interférence, soit il est sorti du camion et n'a pas son W.T. avec lui. André met ses lumières d'urgence, ouvre son capot et fait révolutionner le moteur. Après quoi on se dirige à pied vers nos amis qui sont probablement en train de faire la même chose mais LUI il a eu la mauvaise idée d'ouvrir son capuchon de radiateur. S'en est suivi un beau gros geyser de Prestone - lolll. Ils étaient à essayer de nettoyer le tout. Bon, bien beau tout ça mais ça prend du Prestone dans le radiateur. Retourne à notre camion et André trouve un gallon entamé qui fera l'affaire pour l'instant avec un peu d'eau distillée pour compléter le plein. Comme des moteurs diesel sont très long à refroidir, on en profite pour dîner. Après quoi on repart mais cette fois, pour aider le moteur à refroidir, André met la chauffrette du camion en marche, plein pouvoir, malgré les déjà 30 degrés dehors. Y fait chaud en bébitte !!!! lolll
Donc, je disais que la route est difficile, ce qui fait que non seulement les camions ont des petits problèmes de surchauffe mais nos VR y goûtent ! Top of the World en Alaska c'est de la p'tite bière comparativement à cette 175. Personnellement, on s'en tire avec un tiroir brisé qui en s'effondrant sur l'autre l'a brisé aussi (tiroirs d'ustensiles), que mes bacs pharmacie et débarbouillettes, linges à vaisselle, etc. sortent du placard et se vident sur le plancher mouillé car l'eau de la toilette et du contenant 18 livres giclent par le mouvement incessant du va-et-vient de la roulotte et qu'une porte d'armoires de la cuisine s'ouvre et laisse choir sur le plancher quelques pièces de ma très limitée vaisselle. Ben coudon... on s'achètera de la vaisselle en carton - lolll. Mais nos petits bobos ne sont rien en comparaison de notre couple-accompagnateur. En chemin (on les suivait toujours) un pneu de la FW a explosé de façon assez spectaculaire. Heureusement on était sur une route avec un bon droit aux alentours de Miahuatlan de Porfirio Diaz, et André a pu changer son pneu qui était complètement détruit. En plus du pneu, il a accroché son bord de toit du VR à sa droite, ce qui fait que la bande de métal ou plastique s'est arrachée et que le toit s'est déchiré à quelques endroits côté auvent. Et je ne vous parle pas de ses petits dégâts à elle aussi dans le VR qui sont sensiblement les mêmes que moi.
Malgré la pénibilité de la journée, je n'ai aucun regret d'avoir emprunté cette route... c'était tellement beau et on ne la reverra jamais plus - lolll.
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Le bonheur n'est pas une destination... mais une façon de voyager !
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Re: Die sur la route...
Pour les photos, faudra attendre que mon récit soit en ligne.
Jour 83 - 20 février 2011
Journée repos aujourd'hui... on en a un grand besoin - lolll. On a mis 12 heures hier pour faire environ 250km !!! Comme nous sommes en pleine ville d'Oaxaca, au Oaxaca Trailer Park, on en profite pour faire une bonne épicerie et constater - et réparer si possible - nos dégats. Un bon 4 à 7 au retour des commissions, un souper communautaire (steak & frites) et nous voilà prêts à commencer nos visites... mais demain - lolll. Entre-temps, notre couple-accomagnateur téléphone leurs assurances car les dégats sur le toit sont assez importants. En attendant LUI a rafistolé la déchirure avec du Duck Tape pour éviter les fuites d'eau.
Assez pour ce soir... à suivre....
Jour 83 - 20 février 2011
Journée repos aujourd'hui... on en a un grand besoin - lolll. On a mis 12 heures hier pour faire environ 250km !!! Comme nous sommes en pleine ville d'Oaxaca, au Oaxaca Trailer Park, on en profite pour faire une bonne épicerie et constater - et réparer si possible - nos dégats. Un bon 4 à 7 au retour des commissions, un souper communautaire (steak & frites) et nous voilà prêts à commencer nos visites... mais demain - lolll. Entre-temps, notre couple-accomagnateur téléphone leurs assurances car les dégats sur le toit sont assez importants. En attendant LUI a rafistolé la déchirure avec du Duck Tape pour éviter les fuites d'eau.
Assez pour ce soir... à suivre....
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Le bonheur n'est pas une destination... mais une façon de voyager !
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- Serge Loriaux
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Re: Die sur la route...
Eh! que c'est agréable à lire Die. Je refais ce voyage avec vous.... par une route différente jusqu'à Oaxaca par contre... C'est toute une route cette route! 

Serge Loriaux, Administrateur du Forum
Directeur général, http://www.VRcamping.com
Directeur général, Caravanes Soleil... pour le Mexique!
Au crépuscule de notre vie, l'important n'est pas de se retourner pour contempler la suite des « succès » que nous avons eus dans l'existence. L'important est d'avoir vécu de nombreuses aventures, heureuses ou malheureuses, et d'avoir fait le plus souvent possible de notre mieux.
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- Die
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Re: Die sur la route...
OH QUE OUI... mais malgré tout, je ne la regrette pas (même avec nos petits dégats)... c'était tellement magnifique !!! Tiens... un aperçu en attendant mes autres photos que je dois mettre sur ma page web.




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- Die
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Re: Die sur la route...
Comme j'ai dit auparavant, je fais un copié-collé d'une bonne partie du texte que je suis à composer pour mon site web. Alors ne tenez pas compte des petits apartés qui n'ont pas rapport avec le forum. Je n'ai pas le temps ni le goût de modifier le texte pour ici. De toute façon ça enlève rien à l'intérêt que vous pourriez avoir à lire mon texte. Pour les photos par contre, il faudra attendre que mon récit soit en ligne... et qui sait... j'ajouterai certainement des petits bouts d'explications des places visités. Ben quoi... je me garde un petit côté perso et j'aime bien garder mon monde en haleine - lolll.
Alors un autre bout d'histoire...
Jour 84 - 21 février 2011
Comme l'ajusteur d'assurances doit venir ce matin et qu'on doit attendre, nos hommes décident de se trouver un atelier de mécanique pour faire faire le changement d'huile sur les deux camions. Vers 9h00 l'agent de la compagnie d'assurances se présente mais oh surprise... il ne parle que l'espagnol même si on est dans une grande ville. Donc, on appelle André à la rescousse et il devra mettre en pratique ce qu'il a appris - lolll. Deuxième surprise... les numéros d'enregistrements des véhicules (camion et VR) ne correspondent pas tout à fait à ceux inscrits sur le papier d'assurance de LUI. Pour l'un, un chiffre est erroné tandis que dans l'autre il en manque. Disons que ça complique les négociations et on doit attendre l'appel du bureau-chef pour vérifier ça. On en profite nous aussi pour regarder notre police d'assurances versus nos enregistrements et nous aussi il y a une lettre manquante dans la série de chiffres et lettres de l'enregistrement du camion. La roulotte c'est correct. Tiens... une autre bonne chose à savoir et à prévoir... toujours vérifier nos polices d'assurances avant le départ !!!
Le mécano se présente à son tour et il dit qu'il viendra sur place au terrain de camping faire les vidanges d'huile un peu plus tard. Donc, l'avant-midi se passe à attendre ces deux messieurs. On prépare donc notre dîner et on sortira après. Pour aujourd'hui, on se contentera d'aller faire un tour au centre-ville d'Oaxaca (prononcez "ouaraca" ou "wa-hah-ka" selon si on prononce toutes les lettres ou pas, en fonction des différents dialectes espagnols).
En fait, le nom complet de la ville est Oaxaca de Juarez et c'est la capitale de l'état d'Oaxaca. (à rédiger pour ma page web)
Donc, quant à la ville, elle s'étend au fond d'une immense vallée cernée de montagnes qu'on nomme affectueusement "la cité de jade". (à faire ici aussi pour mon site)
Je vous fais grâce de l'histoire d'Oaxaca, ancien fief des civilisations zapotèque et mixtèque, puisque vous pourrez en lire beaucoup plus sur le net si cette portion vous intéresse. Quant à nous, on décide de se rendre à pied dans ce Centro et c'est une bonne marche relativement rapide de plus de 30 minutes. Une fois sur place, on déambule plus lentement ici et là au travers ces rues et même qu'on tourne en rond pour trouver le populaire Mercado 20 de noviembre. Déception que ce mercado mais possiblement à cause des trop nombreux mercados visités à date. Il est immense, super encombré et les kiosques vendent "américain". Ce qui nous désole le plus c'est l'absence d'articles "indiens". De plus, interdiction de prendre des photos (bizarre tout de même). Qu'à cela ne tienne, on va aller visiter le Couvent/Église et Bibliothèque/Musée Santo Domingo. Michelin nous dit et je cite: "derrière un jardin de cactus, rappelant la pierre verte de Oaxaca, s'élève l'ensemble architectural religieux le plus fascinant de la ville, un chef-d'oeuvre du baroque mexicain. Commencé en 1575, le complexe dominicain fut achevé ver la fin du 17e siècle, hormis la chapelle du Rosaire ajoutée un siècle plus tard. La façade de l'église représente Saint Hippolyte et Saint Dominique, le fondateur, soutenant une église sur laquelle descend le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe. L'intérieur offre une vision éblouissante, presque vertigineuse. À l'entrée, la voûte est recouverte d'un arbre généalogique de stuc doré et décoré de peintures polychromes. Les peintures polychromes et les ors de la nef, où alternent les plafonds à caissons, les stucs et les médaillons, vous conduiront jusqu'au retable du maître-autel, qui illumine l'ensemble de mille feux. À droite de la nef, la Capilla del Rosario fait écho à la voûte de l'entrée avec sa statue de la Vierge apparaîssant au coeur de ramifications." À nous faire rêver ! Selon mon CAA Tour Book, on y conseille de la visiter en après-midi car le soleil transperse les vitraux et éclairent l'intérieur d'une irisation d'or. Mais en ce lundi 21 février 2011, elle est fermée. Malgré l'offre d'une propina ($) à la portière, il nous est impossible d'y entrer. Donc, il vous reste, comme nous, à admirer la dite façade - lolll

On va donc se rabattre sur la cathédrale au coeur du Zocalo. Cette dernière est caractérisée par sa silhouette trapue, la construction ayant débuté en 1535 et achevée qu'au 18e siècle en raison d'une série de tremblements de terre. Cette cathédrale est flanquée de deux épais clochers et sa belle façade baroque présente une profusion de motifs végétaux et de bas-reliefs. À l'intérieur, que nous n'avons pu photographier en raison d'un service religieux en cours, on peut admirer les stalles du choeur, l'orgue imposant et une collection de peintures du 19e siècle. Pour vous consoler, j'vais en profiter pour vous ajouter 5 photos de la ville... j'aurai probablement l'occasion de vous montrer d'autres intérieurs d'église que mon mari s'est évertué à photographier.
(photos à ajouter éventuellement - comme je disais, je suis à rédiger le texte. Ce n'est que mon premier jet. Je dois peaufiner certaines parties pour le site web)
Tout en déambulant dans la ville, LUI s'accroche les pieds à un kiosque touristique où on nous offre de visiter 3 autres vallées en dehors de la ville d'Oaxaca. Après informations et négociations, on réserve cette sortie guidée pour nous quatre, pour demain. Épuisés mais quand même satisfaits malgré les petites déceptions, nous revenons à notre camping en autobus.
Alors un autre bout d'histoire...
Jour 84 - 21 février 2011
Comme l'ajusteur d'assurances doit venir ce matin et qu'on doit attendre, nos hommes décident de se trouver un atelier de mécanique pour faire faire le changement d'huile sur les deux camions. Vers 9h00 l'agent de la compagnie d'assurances se présente mais oh surprise... il ne parle que l'espagnol même si on est dans une grande ville. Donc, on appelle André à la rescousse et il devra mettre en pratique ce qu'il a appris - lolll. Deuxième surprise... les numéros d'enregistrements des véhicules (camion et VR) ne correspondent pas tout à fait à ceux inscrits sur le papier d'assurance de LUI. Pour l'un, un chiffre est erroné tandis que dans l'autre il en manque. Disons que ça complique les négociations et on doit attendre l'appel du bureau-chef pour vérifier ça. On en profite nous aussi pour regarder notre police d'assurances versus nos enregistrements et nous aussi il y a une lettre manquante dans la série de chiffres et lettres de l'enregistrement du camion. La roulotte c'est correct. Tiens... une autre bonne chose à savoir et à prévoir... toujours vérifier nos polices d'assurances avant le départ !!!
Le mécano se présente à son tour et il dit qu'il viendra sur place au terrain de camping faire les vidanges d'huile un peu plus tard. Donc, l'avant-midi se passe à attendre ces deux messieurs. On prépare donc notre dîner et on sortira après. Pour aujourd'hui, on se contentera d'aller faire un tour au centre-ville d'Oaxaca (prononcez "ouaraca" ou "wa-hah-ka" selon si on prononce toutes les lettres ou pas, en fonction des différents dialectes espagnols).
En fait, le nom complet de la ville est Oaxaca de Juarez et c'est la capitale de l'état d'Oaxaca. (à rédiger pour ma page web)
Donc, quant à la ville, elle s'étend au fond d'une immense vallée cernée de montagnes qu'on nomme affectueusement "la cité de jade". (à faire ici aussi pour mon site)
Je vous fais grâce de l'histoire d'Oaxaca, ancien fief des civilisations zapotèque et mixtèque, puisque vous pourrez en lire beaucoup plus sur le net si cette portion vous intéresse. Quant à nous, on décide de se rendre à pied dans ce Centro et c'est une bonne marche relativement rapide de plus de 30 minutes. Une fois sur place, on déambule plus lentement ici et là au travers ces rues et même qu'on tourne en rond pour trouver le populaire Mercado 20 de noviembre. Déception que ce mercado mais possiblement à cause des trop nombreux mercados visités à date. Il est immense, super encombré et les kiosques vendent "américain". Ce qui nous désole le plus c'est l'absence d'articles "indiens". De plus, interdiction de prendre des photos (bizarre tout de même). Qu'à cela ne tienne, on va aller visiter le Couvent/Église et Bibliothèque/Musée Santo Domingo. Michelin nous dit et je cite: "derrière un jardin de cactus, rappelant la pierre verte de Oaxaca, s'élève l'ensemble architectural religieux le plus fascinant de la ville, un chef-d'oeuvre du baroque mexicain. Commencé en 1575, le complexe dominicain fut achevé ver la fin du 17e siècle, hormis la chapelle du Rosaire ajoutée un siècle plus tard. La façade de l'église représente Saint Hippolyte et Saint Dominique, le fondateur, soutenant une église sur laquelle descend le Saint-Esprit sous la forme d'une colombe. L'intérieur offre une vision éblouissante, presque vertigineuse. À l'entrée, la voûte est recouverte d'un arbre généalogique de stuc doré et décoré de peintures polychromes. Les peintures polychromes et les ors de la nef, où alternent les plafonds à caissons, les stucs et les médaillons, vous conduiront jusqu'au retable du maître-autel, qui illumine l'ensemble de mille feux. À droite de la nef, la Capilla del Rosario fait écho à la voûte de l'entrée avec sa statue de la Vierge apparaîssant au coeur de ramifications." À nous faire rêver ! Selon mon CAA Tour Book, on y conseille de la visiter en après-midi car le soleil transperse les vitraux et éclairent l'intérieur d'une irisation d'or. Mais en ce lundi 21 février 2011, elle est fermée. Malgré l'offre d'une propina ($) à la portière, il nous est impossible d'y entrer. Donc, il vous reste, comme nous, à admirer la dite façade - lolll

On va donc se rabattre sur la cathédrale au coeur du Zocalo. Cette dernière est caractérisée par sa silhouette trapue, la construction ayant débuté en 1535 et achevée qu'au 18e siècle en raison d'une série de tremblements de terre. Cette cathédrale est flanquée de deux épais clochers et sa belle façade baroque présente une profusion de motifs végétaux et de bas-reliefs. À l'intérieur, que nous n'avons pu photographier en raison d'un service religieux en cours, on peut admirer les stalles du choeur, l'orgue imposant et une collection de peintures du 19e siècle. Pour vous consoler, j'vais en profiter pour vous ajouter 5 photos de la ville... j'aurai probablement l'occasion de vous montrer d'autres intérieurs d'église que mon mari s'est évertué à photographier.
(photos à ajouter éventuellement - comme je disais, je suis à rédiger le texte. Ce n'est que mon premier jet. Je dois peaufiner certaines parties pour le site web)
Tout en déambulant dans la ville, LUI s'accroche les pieds à un kiosque touristique où on nous offre de visiter 3 autres vallées en dehors de la ville d'Oaxaca. Après informations et négociations, on réserve cette sortie guidée pour nous quatre, pour demain. Épuisés mais quand même satisfaits malgré les petites déceptions, nous revenons à notre camping en autobus.
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Le bonheur n'est pas une destination... mais une façon de voyager !
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Re: Die sur la route...
Jour 85 - 22 février 2011
Ce matin, on commence par aller porter le camion de LUI au garage pour le pneu éclaté et c'est en taxi, du garage, que nous retournons au centre-ville d'Oxaca pour prendre notre tour guidé. Le départ est à 10 heures et nous avons 5 places à faire: Santa Maria El Tule, Teotitlan del Valle, une fabrique de Mezcal à Zapoteca, Mitla et Hierve El Agua. Malheureusement, Monte Alban n'est pas dans l'itinéraire car il est sur la route opposée du trajet que nous allons faire. Comme nous arrivons un gros 30-40 minutes d'avance car on ignorait combien de temps on aurait à attendre au garage et le temps que le taxi prendrait pour se rendre au centre-ville, André en profite pour retourner à l'Église Santo Domingo... encore fermée. Elle n'ouvrait qu'à 10 heures mosus.
Commençons par Santa Maria El Tule... en fait, ce n'est pas la petite municipalité qu'on vient voir mais son arbre. Il est situé en face de l'église et est clôturé pour le protéger, en plus d'avoir un gardien à la porte qui naturellement demande un petit frais d'entrée. Il s'agirait d'un cyprès de Montézuma (Taxodium mucronatum) appelé Ahuehuete en langue Nahuatl. Il mesure 41 mètres (134,5 pieds) de haut et a une circonférence de 36 mètres (118 pieds). Son diamètre, mesuré à 1,5 mètre (5 pieds) de hauteur, ferait 14,4 mètres (47,2 pieds). Éloquent n'est-ce pas ! Son âge précis est inconnu mais les estimations vont de 1200 à 3000 ans... assez large comme estimé mais bon, ça vous donne une idée de la raison pour laquelle on le protège si bien. Il doit bien être l'arbre le plus vieux de la terre - lolll. Une légende Zapotèque locale prétent qu'il a été planté il y a environ 1400 ans par Pechocha, un prêtre d'Ehecatl, le dieu du vent des Aztèques et le fait qu'il se trouve sur un site sacré (occupé maintenant par une église catholique) tendrait à renforcer cette légende. L'arbre est maintenant surnommé l'ARBRE DE LA VIE et pour cause si on considère son vénérable grand âge mais aussi en raison de toutes les représentations d'animaux qui sont censées être visibles sur son tronc noueux (animaux que je n'ai pas vu cependant). Les populations indiennes vénèrent encore le caractère sacré de l'arbre de Tule.

Vient ensuite, un peu plus loin sur la route, Teotitlan del Valle et ses boutiques d'artisanat de laine. C'est l'une des plus anciennes localités zapotèques de l'État de Oaxaca mais à vrai dire, on n'y a pas vu grand chose. De plus, il est tôt et les boutiques sont fermée sauf celle où le guide nous amène. Il s'agit d'une fabrique de tapis en laine aux teintures appliquées de façon naturelle avec des herbes et autres produits du genre. Le tissage se fait entièrement à la main: du cardage de la laine en passant par le filage au rouet, l'application des teintures naturelles pour ensuite terminer avec le métier à tisser artisanal. Les motifs des tapis s'inspirent de la mythologie zapotèque et du style de Mitla mais les tisserands reproduisent aussi des oeuvres d'artistes. Pas laid du tout mais pas très pratique pour le lavage des tapis - lolll. Je vois plutôt ces tapis comme ornement sur un mur plutôt que sur le plancher. Les sarapes (sorte de poncho) que cette localité produisent seront pour une autre fois !

Ce matin, on commence par aller porter le camion de LUI au garage pour le pneu éclaté et c'est en taxi, du garage, que nous retournons au centre-ville d'Oxaca pour prendre notre tour guidé. Le départ est à 10 heures et nous avons 5 places à faire: Santa Maria El Tule, Teotitlan del Valle, une fabrique de Mezcal à Zapoteca, Mitla et Hierve El Agua. Malheureusement, Monte Alban n'est pas dans l'itinéraire car il est sur la route opposée du trajet que nous allons faire. Comme nous arrivons un gros 30-40 minutes d'avance car on ignorait combien de temps on aurait à attendre au garage et le temps que le taxi prendrait pour se rendre au centre-ville, André en profite pour retourner à l'Église Santo Domingo... encore fermée. Elle n'ouvrait qu'à 10 heures mosus.
Commençons par Santa Maria El Tule... en fait, ce n'est pas la petite municipalité qu'on vient voir mais son arbre. Il est situé en face de l'église et est clôturé pour le protéger, en plus d'avoir un gardien à la porte qui naturellement demande un petit frais d'entrée. Il s'agirait d'un cyprès de Montézuma (Taxodium mucronatum) appelé Ahuehuete en langue Nahuatl. Il mesure 41 mètres (134,5 pieds) de haut et a une circonférence de 36 mètres (118 pieds). Son diamètre, mesuré à 1,5 mètre (5 pieds) de hauteur, ferait 14,4 mètres (47,2 pieds). Éloquent n'est-ce pas ! Son âge précis est inconnu mais les estimations vont de 1200 à 3000 ans... assez large comme estimé mais bon, ça vous donne une idée de la raison pour laquelle on le protège si bien. Il doit bien être l'arbre le plus vieux de la terre - lolll. Une légende Zapotèque locale prétent qu'il a été planté il y a environ 1400 ans par Pechocha, un prêtre d'Ehecatl, le dieu du vent des Aztèques et le fait qu'il se trouve sur un site sacré (occupé maintenant par une église catholique) tendrait à renforcer cette légende. L'arbre est maintenant surnommé l'ARBRE DE LA VIE et pour cause si on considère son vénérable grand âge mais aussi en raison de toutes les représentations d'animaux qui sont censées être visibles sur son tronc noueux (animaux que je n'ai pas vu cependant). Les populations indiennes vénèrent encore le caractère sacré de l'arbre de Tule.

Vient ensuite, un peu plus loin sur la route, Teotitlan del Valle et ses boutiques d'artisanat de laine. C'est l'une des plus anciennes localités zapotèques de l'État de Oaxaca mais à vrai dire, on n'y a pas vu grand chose. De plus, il est tôt et les boutiques sont fermée sauf celle où le guide nous amène. Il s'agit d'une fabrique de tapis en laine aux teintures appliquées de façon naturelle avec des herbes et autres produits du genre. Le tissage se fait entièrement à la main: du cardage de la laine en passant par le filage au rouet, l'application des teintures naturelles pour ensuite terminer avec le métier à tisser artisanal. Les motifs des tapis s'inspirent de la mythologie zapotèque et du style de Mitla mais les tisserands reproduisent aussi des oeuvres d'artistes. Pas laid du tout mais pas très pratique pour le lavage des tapis - lolll. Je vois plutôt ces tapis comme ornement sur un mur plutôt que sur le plancher. Les sarapes (sorte de poncho) que cette localité produisent seront pour une autre fois !

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Re: Die sur la route...
À la croisée des chemins, à Zapoteca, on s'arrête à la fabrique de Mezcal. Là encore, une fabrique artisanale comme on en retrouve partout au Mexique. Le Mezcal ou Mescal en langue Nahuatl signifie "maguey cuit" . Il s'agit d'une boisson alcoolisée élaborée à partir de l'agave falcata espadina. En fait, c'est comme la Tequila qui elle provient de l'agave tequilana ou agave bleu si vous préférez et dont le nom est enregistré. Pour obtenir l'appellation "tequila" la boisson doit être principalement produite dans l'État de Jalisco (mais d'autres états se sont joints à cette appellation par la suite). Quant au Mezcal, c'est en 1995 que fut créé l'appellation d'origine "Mezcal d'Oaxaca". Toutefois la législation tolère aussi la production de mezcal dans d'autres états. Mais à ce moment là, l'appellation est modifiée en "Origines Officielles" et l'étiquette porte la mention du lieu de mise en bouteille. Tout comme la Tequila et plusieurs autres produits alcoolisés, il y a plusieurs catégories selon l'âge, le mode de fabrication et le mode de fermentation.
Les agaves ou maguey doivent mûrir pendant 6 à 12 ans avant la récolte. (expliquer le processus de fabrication du Mezcal et ajouter une photo)
Un remède miracle si l'on en croit les étiquettes des bouteilles vantant ses vertus aphrodisiaques d'où le dicton mexicain "Para todo mal, mezcal... Para todo bien tembién !" (si ça va mal, du mezcal, et si ça va bien du mezcal aussi). Certains producteurs de mezcal ajoutent une chenille (gusano), la hypopta agavis ou plus communément appelé chilocuil, chinicuil ou tecol, mots provenant du Nahuatl. Il s'agit d'un parasite de l'agave dont les larves se nourrissent des feuilles succulentes du maguey. Dans les bouteilles on distingue deux types de gusano, le blanc qui niche dans les feuilles et le rouge dans les racines. Selon certaines croyances mexicaines, la dégustation de ce ver donnerait pouvoir et virilité. Selon d'autres légendes le gusano hériterait de l'esprit de la plante et le transmettrait à celui qui le mange.
Voilà pour le cours de cultivateur/producteur/sommelier - lolll. Continuons notre visite vers Mitla et son site archéologique puisque nous ne pourrons pas visiter Monte Alban. Il faut tout de même choisir ses priorités, en rapport avec le temps que nous avons car on a d'autres sites archéologiques à voir tout au long de notre périple. Mais c'est dommage !
Mitla était une cité précolombienne du Mexique occupée par les Zapotèques et les Mixtèque. Son nom lui vient de «Mictlan» chez les Aztèques, qui signifie «lieu des morts» en Nahuatl. Les Zapotèques quant à eux l'on appelé «Lyobaa», ce qui signifie «lieu du repos». Le site est relativement petit cependant. Il est composé de cinq groupes architecturaux : le Groupe des Colonnes, le Groupe de l'Église ou de la cure, le Groupe de l'Adobe, le Groupe de l'Arroyo et le Groupe du sud. Le plus connu est le Groupe des Colonnes. Il doit son nom aux six colonnes monolithiques qui supportaient jadis le toit de l'Édifice des Colonnes. Ce bâtiment donne accès au «patio des grecques», entouré de quatre salles longues et étroites (2,50 m) qui doit son nom à la superbe décoration qui a rendu le site célèbre. Deux autres quadrilatères complètent l'ensemble. Son architecture est caractérisée par des frises géométriques constituées de pierres façonnées et assemblées avec une grande précision (près de 100.000 pour le seul Patio des Grecques). Le tuf volcanique local était particulièrement approprié à ce travail minutieux. Selon certains, ces mosaïques pourraient symboliser l'image du Serpent à Plumes. D'autres sont plutôt d'avis que ces motifs indentifieraient des lignages. Un travail de restauration a débuté il y a quelques années. Depuis un accès sous terre, on peut voir dans le deuxième quadrilatère deux tombes, dont l'une abrite la «colonne de la vie». La légende voudrait qu'en l'enserrant de ses bras, on puisse savoir combien d'années il nous reste à vivre. (j'aime mieux pas savoir - lolll). Au Nord se trouve le Groupe de l'Église ou de la Cure, qui doit son nom à une église d'époque coloniale. Très semblable au Groupe des Colonnes, il est en moins bon état de conservation. Il y subsiste des peintures dont le style rappelle celui des codex mixtèques. Une clôture de cactus cierge sépare l'Eglise des ruines de Mitla et un marché artisanal est tenu par des locaux sur l'emplacement du site comme partout ailleurs quand il y a des touristes. À Mitla, la superposition, voir le télescopage des civilisations s'incarne dans les dômes rouges de l'église de San Pablo Apostol coiffant victorieusement les palais précolombiens. En voici un aperçu...

(insérer les autres photos ici)
Les agaves ou maguey doivent mûrir pendant 6 à 12 ans avant la récolte. (expliquer le processus de fabrication du Mezcal et ajouter une photo)
Un remède miracle si l'on en croit les étiquettes des bouteilles vantant ses vertus aphrodisiaques d'où le dicton mexicain "Para todo mal, mezcal... Para todo bien tembién !" (si ça va mal, du mezcal, et si ça va bien du mezcal aussi). Certains producteurs de mezcal ajoutent une chenille (gusano), la hypopta agavis ou plus communément appelé chilocuil, chinicuil ou tecol, mots provenant du Nahuatl. Il s'agit d'un parasite de l'agave dont les larves se nourrissent des feuilles succulentes du maguey. Dans les bouteilles on distingue deux types de gusano, le blanc qui niche dans les feuilles et le rouge dans les racines. Selon certaines croyances mexicaines, la dégustation de ce ver donnerait pouvoir et virilité. Selon d'autres légendes le gusano hériterait de l'esprit de la plante et le transmettrait à celui qui le mange.
Voilà pour le cours de cultivateur/producteur/sommelier - lolll. Continuons notre visite vers Mitla et son site archéologique puisque nous ne pourrons pas visiter Monte Alban. Il faut tout de même choisir ses priorités, en rapport avec le temps que nous avons car on a d'autres sites archéologiques à voir tout au long de notre périple. Mais c'est dommage !
Mitla était une cité précolombienne du Mexique occupée par les Zapotèques et les Mixtèque. Son nom lui vient de «Mictlan» chez les Aztèques, qui signifie «lieu des morts» en Nahuatl. Les Zapotèques quant à eux l'on appelé «Lyobaa», ce qui signifie «lieu du repos». Le site est relativement petit cependant. Il est composé de cinq groupes architecturaux : le Groupe des Colonnes, le Groupe de l'Église ou de la cure, le Groupe de l'Adobe, le Groupe de l'Arroyo et le Groupe du sud. Le plus connu est le Groupe des Colonnes. Il doit son nom aux six colonnes monolithiques qui supportaient jadis le toit de l'Édifice des Colonnes. Ce bâtiment donne accès au «patio des grecques», entouré de quatre salles longues et étroites (2,50 m) qui doit son nom à la superbe décoration qui a rendu le site célèbre. Deux autres quadrilatères complètent l'ensemble. Son architecture est caractérisée par des frises géométriques constituées de pierres façonnées et assemblées avec une grande précision (près de 100.000 pour le seul Patio des Grecques). Le tuf volcanique local était particulièrement approprié à ce travail minutieux. Selon certains, ces mosaïques pourraient symboliser l'image du Serpent à Plumes. D'autres sont plutôt d'avis que ces motifs indentifieraient des lignages. Un travail de restauration a débuté il y a quelques années. Depuis un accès sous terre, on peut voir dans le deuxième quadrilatère deux tombes, dont l'une abrite la «colonne de la vie». La légende voudrait qu'en l'enserrant de ses bras, on puisse savoir combien d'années il nous reste à vivre. (j'aime mieux pas savoir - lolll). Au Nord se trouve le Groupe de l'Église ou de la Cure, qui doit son nom à une église d'époque coloniale. Très semblable au Groupe des Colonnes, il est en moins bon état de conservation. Il y subsiste des peintures dont le style rappelle celui des codex mixtèques. Une clôture de cactus cierge sépare l'Eglise des ruines de Mitla et un marché artisanal est tenu par des locaux sur l'emplacement du site comme partout ailleurs quand il y a des touristes. À Mitla, la superposition, voir le télescopage des civilisations s'incarne dans les dômes rouges de l'église de San Pablo Apostol coiffant victorieusement les palais précolombiens. En voici un aperçu...

(insérer les autres photos ici)
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Re: Die sur la route...
Et on continue notre route - et quelle route - vers Hierve El Agua. D'abord, parlons de la route elle-même qui s'étend sur 3 km, mais qui nous parait longue de 30 km - lolll. On se penserait sur une route datant de la guerre des espagnols... Une chance qu'on a pris un tour guidé et pas nos camions ! Le fait est que c'est à flanc de montagne et que le bord, côté montagne, s'effrite sous les pluies et il y a beaucoup de derrumbamientos (éboulements) de terre, de sable et de roches sur le chemin. On doit donc zigzaguer entre les obtacles en plus d'essayer d'éviter les trous dans ce chemin de terre très sinueux et qui est très pentu puisqu'on doit monter au faîte de la montagne pour atteindre les deux plateaux rocheux.
Herve El Agua signifie "l'eau qui bout" mais ce ne sont pas des eaux thermales malgré son nom. C'est une source d'eau douce riche en carbonate de calcium et autres minéraux, excellente pour les rhumatismes si on daigne s'y baigner (ce que nous n'avons pas fait). Par endroits, la source d'eau sort de terre à gros bouillons, d'où le nom trompeur du lieu. Deux somptueuses cascades pétrifiées semblent avoir été stoppées net dans leur descente le long de la pente. L'une d'elle forme un étonnant amas de stalactites perchées au-dessus du vide, comme prêtes à se déverser du sommet. Quant à la plus petite des falaises, appelé la cascada chica (petite chute d'eau) ou amphithéâtre, elle contient deux grands bassins artificiels (donc aménagé pour la baignade) ainsi qu'un certain nombre de petites piscines naturelles. Le paysage est splendide tant dans la montée que sur les lieux même. C'est un terrain accidenté en montagne, comme je disais, dominé principalement par le chêne vert forêt, les cactus et autres plantes semi-désertiques. Le site nous inspire le calme et la sérénité... il fait bon de s'y asseoir, de relaxer et même de méditer sur la splendeur que nous offre cette région.
J'ai pris tellement de photos de ce petit paradis, que je vais devoir me faire violence pour n'en choisir que quelques-unes. En espérant vous donner le goût d'aller visiter ce coin.


(insérer d'autres photos et voir avec André ce qu'il a comme photos)
Remarquez la route en lacet sur la dernière photo et les 2 avant-dernières vous donne une idée de la hauteur. Et nous étions pourtant qu'à mi-chemin... c'est tout dire ! Superbe visite guidée de 10 à 18 heures coupé par un excellent et imposant brunch mexicain. Il y avait de tout, à volonté et on pouvait ainsi tester différents plats dont le fameux mole poblano pollo (poulet cuit dans une sauce au cacao ou chocolat), un riz vert (coloré avec une herbe sauvage du coin - je cherche encore le nom mosus) et beaucoup beaucoup d'autres belles découvertes. Belle expérience culinaire !
Heureusement que l'autobus nous dépose devant le garage où LUI a acheté et fait installer sur sa jante un nouveau pneu pour son FW. On est revenu en camion jusqu'au camping où on prendra un petit apéro avant de souper. Une fois la roulotte rangée et pinnée, le dodo ne tardera pas après le souper car demain on doit quitter pour une autre destination mais qui sera qu'un arrêt avant de se rendre au Chiapas.
Herve El Agua signifie "l'eau qui bout" mais ce ne sont pas des eaux thermales malgré son nom. C'est une source d'eau douce riche en carbonate de calcium et autres minéraux, excellente pour les rhumatismes si on daigne s'y baigner (ce que nous n'avons pas fait). Par endroits, la source d'eau sort de terre à gros bouillons, d'où le nom trompeur du lieu. Deux somptueuses cascades pétrifiées semblent avoir été stoppées net dans leur descente le long de la pente. L'une d'elle forme un étonnant amas de stalactites perchées au-dessus du vide, comme prêtes à se déverser du sommet. Quant à la plus petite des falaises, appelé la cascada chica (petite chute d'eau) ou amphithéâtre, elle contient deux grands bassins artificiels (donc aménagé pour la baignade) ainsi qu'un certain nombre de petites piscines naturelles. Le paysage est splendide tant dans la montée que sur les lieux même. C'est un terrain accidenté en montagne, comme je disais, dominé principalement par le chêne vert forêt, les cactus et autres plantes semi-désertiques. Le site nous inspire le calme et la sérénité... il fait bon de s'y asseoir, de relaxer et même de méditer sur la splendeur que nous offre cette région.
J'ai pris tellement de photos de ce petit paradis, que je vais devoir me faire violence pour n'en choisir que quelques-unes. En espérant vous donner le goût d'aller visiter ce coin.


(insérer d'autres photos et voir avec André ce qu'il a comme photos)
Remarquez la route en lacet sur la dernière photo et les 2 avant-dernières vous donne une idée de la hauteur. Et nous étions pourtant qu'à mi-chemin... c'est tout dire ! Superbe visite guidée de 10 à 18 heures coupé par un excellent et imposant brunch mexicain. Il y avait de tout, à volonté et on pouvait ainsi tester différents plats dont le fameux mole poblano pollo (poulet cuit dans une sauce au cacao ou chocolat), un riz vert (coloré avec une herbe sauvage du coin - je cherche encore le nom mosus) et beaucoup beaucoup d'autres belles découvertes. Belle expérience culinaire !
Heureusement que l'autobus nous dépose devant le garage où LUI a acheté et fait installer sur sa jante un nouveau pneu pour son FW. On est revenu en camion jusqu'au camping où on prendra un petit apéro avant de souper. Une fois la roulotte rangée et pinnée, le dodo ne tardera pas après le souper car demain on doit quitter pour une autre destination mais qui sera qu'un arrêt avant de se rendre au Chiapas.
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Re: Die sur la route...
Jour 86 - 23 février 2011
Fières de notre expérience (sic) sur la 175, on décide de descendre par la 190 qui est plus à l'est et qui nous mènera à l'Hotel Calli à Tehuantepec pour coucher. La route est sinueuse aussi puisqu'on redescend la Sierra Madre del Sur mais elle est beaucoup plus large et mieux entretenue... et on descend ! Le paysage est aussi très beau. Mais comme nous arrivons à l'Hotel Calli à l'heure du dîner (on pensait que la route serait plus longue à faire compte-tenu du trajet fait sur la 175 en montant), l'hôtel nous refuse. On fait un bout de chemin pour se trouver une place pour dîner et on reprend la route vers Arriaga sur la 200.
Une fois rendu à Arriaga, on réussi à se stationner tant bien que mal au El Parador Hotel. L'entrée est très difficile pour la grosseur du FW de notre couple-accompagnateur. Ce n'est pas un Campground mais il est possible de camper à côté de l'hôtel. D'ailleurs, l'hôtel aussi est en dégradation. On nous autorise à utiliser une extension pour se connecter à la salle de lavage mais l'électricité sera minimale pour nos deux VR. Pas grave, on a chacun une génératrice pour les plus grands besoins et on a également de l'eau.
Donc le restant de la journée sert à relaxer et à refaire le plein d'énergie !
Jour 87 - 24 février 2011
On reprend la route, via la 195 et 190 en traversant l'Isthme de Tehuantepec pour se rendre le plus près possible de San Cristobal de las Casas ie à Ocozocoautla où on pourra camper quelques jours car il n'y a pas de terrain de camping acceptant la FW de notre couple-accompagnateur à San Cristobal, selon Church. C'est LUI le chef de file aujourd'hui, ce qui fait qu'on passe dans le petit village de Ocozocoautla. C'est que le Garmin de notre couple-accompagnateur, le dirige constamment au coeur des villes. C'est pratique pour une visite rapide - lolll - mais en autant que les rues soient dignes d'une ville et non d'un village car on arrive avec "nos gros sabots" de VR. Et justement ici, c'est un petit village colonial et non une grande ville. Ce qui fait que les rues sont très étroites. Et comme c'est souvent le cas au Mexique, les gens stationnent des 2 côtés malgré l'étroitesse des rues et malgré que bien souvent vous avez un tas de terre sur le pavé puisqu'on y fait des réparations. Donc, ce n'est pas l'endroit pour se promener avec un VR, surtout pas un FW de 32 pieds. Comme on doit tourner à gauche pour sortir, et que les VR ont des back swing quand on tourne, notre ami a arraché un miroir d'autobus avec son poteau d'auvent. Il a été quitte pour en payer un autre au monsieur sorti en courant pour le réclamer !
On s'installe donc au Hogar Infantil (hogar = lieu et infantil = enfants). C'est exactement ça... un refuge pour enfants. C'est un organisme, fondé par un américain, qui aident les enfants les plus démunis, les orphelins et les maltraités de la région. On leur fournit outre l'abris, de la nourriture, des vêtements, des soins médicaux et de l'éducation. De plus, on y a fait l'ajout d'une coopérative qui produit des t-shirts et ainsi offre aux jeunes adolescents de Hogar certains rudiments de l'éthique du travail, la gestion de l'argent tout en renforçant ainsi l'estime de soi et en tentant de leur assurer une certaine indépendance. À l'origine c'était un refuge pour garçons mais vers les années 1990, ils ont ouvert leurs portes aux jeunes filles qui composent maintenant le tiers de la population du ranch. Par conséquent, le prix du terrain de camping se fait par une donation à l'organisme américain qui les soutient. Par contre, on ne peut y demeurer plus de 5 jours, à moins d'une autorisation de la direction. Les installations sont so-so mais c'est clôturé et sécuritaire. Comme ça ne nous le disait pas de donner à l'organisme américain, même si leur vocation est très louable et à but non lucratif, André est allé demander à la direction une liste d'articles qui pourraient leur être utiles. Nous avons donc fait une épicerie en guise de paiement pour notre séjour et nos hommes sont retournés leur porter. Ils étaient très heureux de pouvoir bénéficier maintenant et directement de ce surplus.
Comme nous sommes arrivés tôt, en après-midi je suggère la visite du Canyon de El Sumidero. André n'est pas chaud-chaud à l'idée mais notre couple-accompagnateur semble intéressé même si ELLE a peur de l'eau.
Ça vous l'dit de venir faire un tour de lancha (barque) ? Allez... ce n'est pas si effrayant que ça et je vous promets une belle randonnée...
Bon... j'suis rendue là dans ma rédaction... à suivre...
Fières de notre expérience (sic) sur la 175, on décide de descendre par la 190 qui est plus à l'est et qui nous mènera à l'Hotel Calli à Tehuantepec pour coucher. La route est sinueuse aussi puisqu'on redescend la Sierra Madre del Sur mais elle est beaucoup plus large et mieux entretenue... et on descend ! Le paysage est aussi très beau. Mais comme nous arrivons à l'Hotel Calli à l'heure du dîner (on pensait que la route serait plus longue à faire compte-tenu du trajet fait sur la 175 en montant), l'hôtel nous refuse. On fait un bout de chemin pour se trouver une place pour dîner et on reprend la route vers Arriaga sur la 200.
Une fois rendu à Arriaga, on réussi à se stationner tant bien que mal au El Parador Hotel. L'entrée est très difficile pour la grosseur du FW de notre couple-accompagnateur. Ce n'est pas un Campground mais il est possible de camper à côté de l'hôtel. D'ailleurs, l'hôtel aussi est en dégradation. On nous autorise à utiliser une extension pour se connecter à la salle de lavage mais l'électricité sera minimale pour nos deux VR. Pas grave, on a chacun une génératrice pour les plus grands besoins et on a également de l'eau.
Donc le restant de la journée sert à relaxer et à refaire le plein d'énergie !
Jour 87 - 24 février 2011
On reprend la route, via la 195 et 190 en traversant l'Isthme de Tehuantepec pour se rendre le plus près possible de San Cristobal de las Casas ie à Ocozocoautla où on pourra camper quelques jours car il n'y a pas de terrain de camping acceptant la FW de notre couple-accompagnateur à San Cristobal, selon Church. C'est LUI le chef de file aujourd'hui, ce qui fait qu'on passe dans le petit village de Ocozocoautla. C'est que le Garmin de notre couple-accompagnateur, le dirige constamment au coeur des villes. C'est pratique pour une visite rapide - lolll - mais en autant que les rues soient dignes d'une ville et non d'un village car on arrive avec "nos gros sabots" de VR. Et justement ici, c'est un petit village colonial et non une grande ville. Ce qui fait que les rues sont très étroites. Et comme c'est souvent le cas au Mexique, les gens stationnent des 2 côtés malgré l'étroitesse des rues et malgré que bien souvent vous avez un tas de terre sur le pavé puisqu'on y fait des réparations. Donc, ce n'est pas l'endroit pour se promener avec un VR, surtout pas un FW de 32 pieds. Comme on doit tourner à gauche pour sortir, et que les VR ont des back swing quand on tourne, notre ami a arraché un miroir d'autobus avec son poteau d'auvent. Il a été quitte pour en payer un autre au monsieur sorti en courant pour le réclamer !
On s'installe donc au Hogar Infantil (hogar = lieu et infantil = enfants). C'est exactement ça... un refuge pour enfants. C'est un organisme, fondé par un américain, qui aident les enfants les plus démunis, les orphelins et les maltraités de la région. On leur fournit outre l'abris, de la nourriture, des vêtements, des soins médicaux et de l'éducation. De plus, on y a fait l'ajout d'une coopérative qui produit des t-shirts et ainsi offre aux jeunes adolescents de Hogar certains rudiments de l'éthique du travail, la gestion de l'argent tout en renforçant ainsi l'estime de soi et en tentant de leur assurer une certaine indépendance. À l'origine c'était un refuge pour garçons mais vers les années 1990, ils ont ouvert leurs portes aux jeunes filles qui composent maintenant le tiers de la population du ranch. Par conséquent, le prix du terrain de camping se fait par une donation à l'organisme américain qui les soutient. Par contre, on ne peut y demeurer plus de 5 jours, à moins d'une autorisation de la direction. Les installations sont so-so mais c'est clôturé et sécuritaire. Comme ça ne nous le disait pas de donner à l'organisme américain, même si leur vocation est très louable et à but non lucratif, André est allé demander à la direction une liste d'articles qui pourraient leur être utiles. Nous avons donc fait une épicerie en guise de paiement pour notre séjour et nos hommes sont retournés leur porter. Ils étaient très heureux de pouvoir bénéficier maintenant et directement de ce surplus.
Comme nous sommes arrivés tôt, en après-midi je suggère la visite du Canyon de El Sumidero. André n'est pas chaud-chaud à l'idée mais notre couple-accompagnateur semble intéressé même si ELLE a peur de l'eau.
Ça vous l'dit de venir faire un tour de lancha (barque) ? Allez... ce n'est pas si effrayant que ça et je vous promets une belle randonnée...
Bon... j'suis rendue là dans ma rédaction... à suivre...
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Le bonheur n'est pas une destination... mais une façon de voyager !
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- Serge Loriaux
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Re: Die sur la route...
Die, votre récit est vraiment palpitant... continuez! 
J'ai vraiment hâte au prochain épisode!

J'ai vraiment hâte au prochain épisode!
Serge Loriaux, Administrateur du Forum
Directeur général, http://www.VRcamping.com
Directeur général, Caravanes Soleil... pour le Mexique!
Au crépuscule de notre vie, l'important n'est pas de se retourner pour contempler la suite des « succès » que nous avons eus dans l'existence. L'important est d'avoir vécu de nombreuses aventures, heureuses ou malheureuses, et d'avoir fait le plus souvent possible de notre mieux.
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- jacomo120
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Re: Die sur la route...
Die vraiment captivant de te lire j'ai hâte aussi de voir les photos de ce merveilleux voyage. 

Ne laisser personne détruire vos rêves
- Die
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Re: Die sur la route...
Merci à vous deux, Serge et Jacomo.
Serge... où sont passé tes milliers de lecteurs
Pas grave... j'vais continuer ma page web et en vous en rapporter quand même quelques bouts.
C'est écrire qui est le véritable plaisir ; être lu n'est qu'un plaisir superficiel. [Virginia Woolf]
Serge... où sont passé tes milliers de lecteurs

Serge a écrit:Il y aura des centaines voire des milliers de Membres sur les 5,000 qui vous liront Die....
Pas grave... j'vais continuer ma page web et en vous en rapporter quand même quelques bouts.
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Le bonheur n'est pas une destination... mais une façon de voyager !
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- Die
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Re: Die sur la route...
J'étais rendu là...
Alors je continue... Même jour, en lancha...
Ah les aventureux... vous êtes donc au rendez-vous... Mais avant d'aller se promener en barque, on va aller manger un petit quelque chose au resto "d'en haut". C'est que nous devons attendre qu'il y ait une quinzaine de personnes qui veulent bien prendre cette lancha. Et pour l'instant, nous ne sommes que quatre. Alors aussi bien joindre l'utile à l'agréable en prenant une petite bouchée. Il s'agit d'un casse-croûte mexicain mais la bouffe est bonne. Par contre, quand on redescend pour s'assurer une place sur le prochain bateau, il y en a déjà un qui vient de quitter. Il y aurait eu 4 places mais ils ne sont pas venus nous chercher et pourtant le type à la réception savait que nous mangions juste en haut. Mais comme c'est un petit groupe organisé, j'ai comme l'impression qu'ils n'ont pas voulu de nous. Il nous faudra donc attendre une autre occasion. Elle se présente une dizaine de minutes plus tard mais là encore, c'est un groupe organisé d'allemands et les 2 barques sont complètes. Re-attente... pendant une grosse heure à tel point que nos hommes commencent à s'impatienter. Mais on fini par le prendre ce bateau.
Que dire du Canyon de El Sumidero sans en faire un long discours - lolll. Certains canyons ne sont pas formés par l'érosion naturelle, mais par un tremblement de terre qui ouvre une faille et c'est le cas du Canyon El Sumidero. Au fond de cette gorge géante, sinue la rivière Grijalva, où les crocodiles s'y baignent (mais ça je ne l'ai pas dit à ELLE - lolll) et c'est sur cette dernière que nous naviguerons pour admirer les falaises de 1000 mètres (3280 pieds) de hauteur. Tout au long du canyon, on pourrait (au conditionnel) y admirer plusieurs volatiles dont les aigrettes qui tordent leur cou gracile et peut-être les singes araignés qui se balancent au coeur de cette végétation agrippés aux parois (ce qui ne fut pas notre cas). On y rencontre également des grottes - même que l'une d'elle a une statue de la Vierge Guadalupe - et parfois des cascades en période des pluies (mais nous ne sommes pas en saison des pluies) et le fameux Arbol de Navidad (sapin de Noël) qui n'est autre qu'une accumulation d'algues sur la paroi mais c'est tout de même original comme attraction naturelle. Au bout du canyon si je peux dire, la rivière devient "lac" en raison d'un barrage hydro-électrique.
En auto, il y a une route panoramique avec belvédères qui doivent donner un tout autre aperçu de ce canyon. Mais comme nos hommes conduisent camions et VR, on a privilégié la barque à moteur pour qu'ils puissent relaxer eux aussi. Voici donc en images de quoi fut fait notre après-midi sur la rivière Grijalva...

Die a écrit:Ça vous l'dit de venir faire un tour de lancha (barque) ? Allez... ce n'est pas si effrayant que ça et je vous promets une belle randonnée...
Alors je continue... Même jour, en lancha...
Ah les aventureux... vous êtes donc au rendez-vous... Mais avant d'aller se promener en barque, on va aller manger un petit quelque chose au resto "d'en haut". C'est que nous devons attendre qu'il y ait une quinzaine de personnes qui veulent bien prendre cette lancha. Et pour l'instant, nous ne sommes que quatre. Alors aussi bien joindre l'utile à l'agréable en prenant une petite bouchée. Il s'agit d'un casse-croûte mexicain mais la bouffe est bonne. Par contre, quand on redescend pour s'assurer une place sur le prochain bateau, il y en a déjà un qui vient de quitter. Il y aurait eu 4 places mais ils ne sont pas venus nous chercher et pourtant le type à la réception savait que nous mangions juste en haut. Mais comme c'est un petit groupe organisé, j'ai comme l'impression qu'ils n'ont pas voulu de nous. Il nous faudra donc attendre une autre occasion. Elle se présente une dizaine de minutes plus tard mais là encore, c'est un groupe organisé d'allemands et les 2 barques sont complètes. Re-attente... pendant une grosse heure à tel point que nos hommes commencent à s'impatienter. Mais on fini par le prendre ce bateau.
Que dire du Canyon de El Sumidero sans en faire un long discours - lolll. Certains canyons ne sont pas formés par l'érosion naturelle, mais par un tremblement de terre qui ouvre une faille et c'est le cas du Canyon El Sumidero. Au fond de cette gorge géante, sinue la rivière Grijalva, où les crocodiles s'y baignent (mais ça je ne l'ai pas dit à ELLE - lolll) et c'est sur cette dernière que nous naviguerons pour admirer les falaises de 1000 mètres (3280 pieds) de hauteur. Tout au long du canyon, on pourrait (au conditionnel) y admirer plusieurs volatiles dont les aigrettes qui tordent leur cou gracile et peut-être les singes araignés qui se balancent au coeur de cette végétation agrippés aux parois (ce qui ne fut pas notre cas). On y rencontre également des grottes - même que l'une d'elle a une statue de la Vierge Guadalupe - et parfois des cascades en période des pluies (mais nous ne sommes pas en saison des pluies) et le fameux Arbol de Navidad (sapin de Noël) qui n'est autre qu'une accumulation d'algues sur la paroi mais c'est tout de même original comme attraction naturelle. Au bout du canyon si je peux dire, la rivière devient "lac" en raison d'un barrage hydro-électrique.
En auto, il y a une route panoramique avec belvédères qui doivent donner un tout autre aperçu de ce canyon. Mais comme nos hommes conduisent camions et VR, on a privilégié la barque à moteur pour qu'ils puissent relaxer eux aussi. Voici donc en images de quoi fut fait notre après-midi sur la rivière Grijalva...

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- Die
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Re: Die sur la route...
Jour 88 - 25 février 2011
Enfin c'est le jour tant attendu: San Cristobal de las Casas ! J'en ai tellement entendu parlé que j'avais hâte d'être au coeur de l'une de ces premières villes construites en Amérique continentale. Elle est même appelée Pueblo Mágico (ville magique) par le secrétariat du tourisme. Elle fut capitale de la province du Chiapas depuis l'époque coloniale jusqu'au début de l'époque du porfiriato (dérivé de la présidence de Porfirio Diaz), ayant cédé sa place à Tuxtla. San Cristóbal est quand même considérée par beaucoup comme la capitale culturelle du Chiapas.
J'ai été quelque peu désillusionnée. Je m'attendais à une petite ville, genre communauté rustique, très conservatrice et très très typique du "Chiapas Indigène"puisque cet état, le Chiapas, est considéré un état libre et souverain, là où les zapatistes[1] ont pris forme. Par conséquent, à la lecture des faits historiques, je pensais voir une communauté indigène dans une ville indigène - lolll.
C'est plutôt une ville cosmopolite dont la population approche les 200,000 habitants et qui compte en son sein une centaine d'hôtels et d'autant d'église - lolll. Non, j'exagère mais disons que, comme dans toute ville coloniale, il y a en plus d'une ! Mais bon... c'est ma désillusion à moi qui s'attendait à autre chose ou peut-être aussi qu'à force d'en voir de ces villes coloniales, je deviens trop critique, ça ne m'évermeille plus autant qu'avant. L'habitude du Mexique je suppose ! Quoiqu'il en soit, ça n'enlève absolument rien au charme de cette ville comme vous pourrez le constater avec les photos ci-bas. San Cristobal est tout de même une très belle ville nichée dans la vallée de Jovel, dans les pinèdes des Hautes Terres du Chiapas et garde quand même un certain cachet colonial. Le Zocalo, appelé ici Plaza 31 de Marzo, est bordé de boutiques nichées sous des arcades et la ville s'énorgueillit de vieilles maisons restaurées et très colorées. C'est vraiment joli à voir. D'ailleurs, plusieurs américains et européens ont acquis de ces maisons, se sont appropriés également de restaurants, hôtels, bars et divers commerces ce qui fait que la ville regorgent d'attraits ethniques à saveur "internationale" si je peux dire. Par contre, cette ville est de moins en moins ancrée dans son monde indien traditionnel. Il faut aller en dehors de San Cristobal pour y retrouver cette civilisation perdue... même si parfois les tzotzils et tzeltals[2] des environs viennent déployer leurs tissages sur le parvis de Santo Domingo (oui oui, un autre Santo Domingo), vendre leur maigre récolte au marché municipal, défendre leurs terres à grand renfort de pétitions ou participer à un rassemblement zapatiste[1] sur le parvis de la cathédrale. San Cristobal est très alléchante, de par sa renommée, pour le touriste de passage mais elle laisse deviner une société profondément cloisonnée où se superposent sans jamais se rencontrer l'Étranger, le Mexicain, l'Indien ou Ladino, Tzotzil ou Tzeltal[2], catholique ou évangéliste, riche ou pauvre, pour ou contre les zapatistes[1]... très gros melting-pot quoi !!!
Comme nous nous sentons un peu perdus dans cette grande ville, que je croyais petite - loll, LUI nous suggère un tour guidée de la ville en trolley. Bon... bonne idée, on marchera moins où à tout le moins, on ira là où ça fera notre affaire par la suite puisque la ville est si grande. Après notre randonnée en trolley, qui fut intéressante mais dont on ne peut photographier facilement, on décide de se payer un petit dîner au resto et pour faire changement je suggère une bonne pizza. Ça nous changera de la nourriture mexicaine. J'avais remarqué une devanture d'un restaurant qui offrait ce type de restauration, le Luigui's Pizza - lolll. Même si la pizza avait un air mexicain - après tout on est au Mexique - et que le cook Luigui n'est nullement italien - lolll... c'était excellent !!! Bon, nous voilà prêts maintenant pour une petite marche. Pendant notre tour de trolley, André avait remarqué l'église de Santo Domingo - bien oui, même nom et pire... tout comme l'autre, elle est fermée - lolll. Pas chanceux le gars ! On en profite donc pour zieuter les nombreux étals qui encombrent le parvis de l'église. On y vend de tout mais ici nous sommes au pays de l'ambre. De plus, comme nous avons aimé le tour guidé de mardi dernier, on se réserve un autre tour en autobus pour visiter San Juan Chamula et Zinacantan, deux villes fortement recommandées par la publicité. Et on revient à pied par une rue pétonnière jusqu'au camion de LUI, sagement stationné dans l'une de ces belles rues du centre-ville. Somme toute, une très belle journée à profiter de l'ambiance.
Au retour au camping Hogar, André doit aller porter son camion chez un mécano car le ventilateur ne fonctionne plus. Et comme il utilise grandement la chauffrette pour permettre au moteur du camion de refroidir dans les grandes côtes, il est impératif que cette réparation soit faite avant notre départ d'ici. Je n'y échapperai pas - lolll.

(recadrer les photos des vendeuses et du policier et en ajouter d'autres)
Le Fief Zapatiste
[1] Le 1er janvier 1994, jour de l'entrée en vigueur de l'ALENA (Accord de Libre Échange Nord-Américain), San Cristobal de las Casas et ses partenaires comme San Juan de Chamula sortent de l'ombre. Un mouvement alors inconnu, l'EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale), décide d'entrer en guerre contre le gouvernement fédéral en investissant plusieurs chefs-lieux du Chiapas. Envahies par les rebelles au passe-montagne désormais célèvre, les villes se trouvent propulsées au devant de la scène politique internationale. Au terme de douze jours de sanglants combats, un cessez-le-feu est signé et des pourpalers sont entrepris. Même si un traité fut ratifié, les dirigeants gouvernementaux refutent, après coup, les ententes et signatures. En février 2001, l'EZLN reprenait espoir, alors que démarrait le Zapatour, la caravane des zapatistes vers la capitale. Pourtant, malgré cette marche triomphale, rien n'a vraiment été réglé. Par conséquent, en août 2003, l'EZLN annonce que les promesses à la table des négociations n'ont pas été respectées et forme 38 « municipalités autonomes » dans la région d'Ocosingo, sur la route de Palenque, mettant en œuvre unilatéralement les accords. Refusant tout argent de l'État, les zapatistes y gèrent désormais seuls leurs propres écoles, dispensaires, tribunaux et ateliers coopératifs et perçoivent des impôts qu'ils redistribuent aux villages les plus défavorisés. Le gouvernement utilise alors une stratégie de guerre pour répondre à l'insurrection armée, créant une unité spéciale de contre-insurrection, les Grupos Aeromóviles de Fuerzas Especiales (GAFES). C'est alors que le gouvernement arme et forme différents groupes paramilitaires composés d'indigènes liés au parti alors au pouvoir, le PRI. Ces groupes paramilitaires se développent, agissent et tuent, avec la tolérance voir le soutien actif d'éléments des forces militaires.
Depuis, plus ou moins régulièrement, des accrochages surviennent encore ici et là entre zapatistes et paramilitaires mais les touristes qui ne sont pas concernés par cette affaire n'ont pas grand chose à redouter si ce n'est qu'à l'occasion les zapatistes érigent un barrière eux aussi pour récolter quelques pesos supplémentaires aux besoins de leur cause. Faut dire aussi que la guerre que se livre les cartels de la drogue a relégué la cause zapatiste au second plan de la scène internationale.
[2] Tzotzil et/ou Tzeltal sont deux dialectes issus des langues mayas. Environ 370,000 personnes parlent encore cette langue ergative qui ont d'ailleurs plusieurs variantes.
Enfin c'est le jour tant attendu: San Cristobal de las Casas ! J'en ai tellement entendu parlé que j'avais hâte d'être au coeur de l'une de ces premières villes construites en Amérique continentale. Elle est même appelée Pueblo Mágico (ville magique) par le secrétariat du tourisme. Elle fut capitale de la province du Chiapas depuis l'époque coloniale jusqu'au début de l'époque du porfiriato (dérivé de la présidence de Porfirio Diaz), ayant cédé sa place à Tuxtla. San Cristóbal est quand même considérée par beaucoup comme la capitale culturelle du Chiapas.
J'ai été quelque peu désillusionnée. Je m'attendais à une petite ville, genre communauté rustique, très conservatrice et très très typique du "Chiapas Indigène"puisque cet état, le Chiapas, est considéré un état libre et souverain, là où les zapatistes[1] ont pris forme. Par conséquent, à la lecture des faits historiques, je pensais voir une communauté indigène dans une ville indigène - lolll.
C'est plutôt une ville cosmopolite dont la population approche les 200,000 habitants et qui compte en son sein une centaine d'hôtels et d'autant d'église - lolll. Non, j'exagère mais disons que, comme dans toute ville coloniale, il y a en plus d'une ! Mais bon... c'est ma désillusion à moi qui s'attendait à autre chose ou peut-être aussi qu'à force d'en voir de ces villes coloniales, je deviens trop critique, ça ne m'évermeille plus autant qu'avant. L'habitude du Mexique je suppose ! Quoiqu'il en soit, ça n'enlève absolument rien au charme de cette ville comme vous pourrez le constater avec les photos ci-bas. San Cristobal est tout de même une très belle ville nichée dans la vallée de Jovel, dans les pinèdes des Hautes Terres du Chiapas et garde quand même un certain cachet colonial. Le Zocalo, appelé ici Plaza 31 de Marzo, est bordé de boutiques nichées sous des arcades et la ville s'énorgueillit de vieilles maisons restaurées et très colorées. C'est vraiment joli à voir. D'ailleurs, plusieurs américains et européens ont acquis de ces maisons, se sont appropriés également de restaurants, hôtels, bars et divers commerces ce qui fait que la ville regorgent d'attraits ethniques à saveur "internationale" si je peux dire. Par contre, cette ville est de moins en moins ancrée dans son monde indien traditionnel. Il faut aller en dehors de San Cristobal pour y retrouver cette civilisation perdue... même si parfois les tzotzils et tzeltals[2] des environs viennent déployer leurs tissages sur le parvis de Santo Domingo (oui oui, un autre Santo Domingo), vendre leur maigre récolte au marché municipal, défendre leurs terres à grand renfort de pétitions ou participer à un rassemblement zapatiste[1] sur le parvis de la cathédrale. San Cristobal est très alléchante, de par sa renommée, pour le touriste de passage mais elle laisse deviner une société profondément cloisonnée où se superposent sans jamais se rencontrer l'Étranger, le Mexicain, l'Indien ou Ladino, Tzotzil ou Tzeltal[2], catholique ou évangéliste, riche ou pauvre, pour ou contre les zapatistes[1]... très gros melting-pot quoi !!!
Comme nous nous sentons un peu perdus dans cette grande ville, que je croyais petite - loll, LUI nous suggère un tour guidée de la ville en trolley. Bon... bonne idée, on marchera moins où à tout le moins, on ira là où ça fera notre affaire par la suite puisque la ville est si grande. Après notre randonnée en trolley, qui fut intéressante mais dont on ne peut photographier facilement, on décide de se payer un petit dîner au resto et pour faire changement je suggère une bonne pizza. Ça nous changera de la nourriture mexicaine. J'avais remarqué une devanture d'un restaurant qui offrait ce type de restauration, le Luigui's Pizza - lolll. Même si la pizza avait un air mexicain - après tout on est au Mexique - et que le cook Luigui n'est nullement italien - lolll... c'était excellent !!! Bon, nous voilà prêts maintenant pour une petite marche. Pendant notre tour de trolley, André avait remarqué l'église de Santo Domingo - bien oui, même nom et pire... tout comme l'autre, elle est fermée - lolll. Pas chanceux le gars ! On en profite donc pour zieuter les nombreux étals qui encombrent le parvis de l'église. On y vend de tout mais ici nous sommes au pays de l'ambre. De plus, comme nous avons aimé le tour guidé de mardi dernier, on se réserve un autre tour en autobus pour visiter San Juan Chamula et Zinacantan, deux villes fortement recommandées par la publicité. Et on revient à pied par une rue pétonnière jusqu'au camion de LUI, sagement stationné dans l'une de ces belles rues du centre-ville. Somme toute, une très belle journée à profiter de l'ambiance.
Au retour au camping Hogar, André doit aller porter son camion chez un mécano car le ventilateur ne fonctionne plus. Et comme il utilise grandement la chauffrette pour permettre au moteur du camion de refroidir dans les grandes côtes, il est impératif que cette réparation soit faite avant notre départ d'ici. Je n'y échapperai pas - lolll.

(recadrer les photos des vendeuses et du policier et en ajouter d'autres)
Le Fief Zapatiste
[1] Le 1er janvier 1994, jour de l'entrée en vigueur de l'ALENA (Accord de Libre Échange Nord-Américain), San Cristobal de las Casas et ses partenaires comme San Juan de Chamula sortent de l'ombre. Un mouvement alors inconnu, l'EZLN (Armée Zapatiste de Libération Nationale), décide d'entrer en guerre contre le gouvernement fédéral en investissant plusieurs chefs-lieux du Chiapas. Envahies par les rebelles au passe-montagne désormais célèvre, les villes se trouvent propulsées au devant de la scène politique internationale. Au terme de douze jours de sanglants combats, un cessez-le-feu est signé et des pourpalers sont entrepris. Même si un traité fut ratifié, les dirigeants gouvernementaux refutent, après coup, les ententes et signatures. En février 2001, l'EZLN reprenait espoir, alors que démarrait le Zapatour, la caravane des zapatistes vers la capitale. Pourtant, malgré cette marche triomphale, rien n'a vraiment été réglé. Par conséquent, en août 2003, l'EZLN annonce que les promesses à la table des négociations n'ont pas été respectées et forme 38 « municipalités autonomes » dans la région d'Ocosingo, sur la route de Palenque, mettant en œuvre unilatéralement les accords. Refusant tout argent de l'État, les zapatistes y gèrent désormais seuls leurs propres écoles, dispensaires, tribunaux et ateliers coopératifs et perçoivent des impôts qu'ils redistribuent aux villages les plus défavorisés. Le gouvernement utilise alors une stratégie de guerre pour répondre à l'insurrection armée, créant une unité spéciale de contre-insurrection, les Grupos Aeromóviles de Fuerzas Especiales (GAFES). C'est alors que le gouvernement arme et forme différents groupes paramilitaires composés d'indigènes liés au parti alors au pouvoir, le PRI. Ces groupes paramilitaires se développent, agissent et tuent, avec la tolérance voir le soutien actif d'éléments des forces militaires.
Depuis, plus ou moins régulièrement, des accrochages surviennent encore ici et là entre zapatistes et paramilitaires mais les touristes qui ne sont pas concernés par cette affaire n'ont pas grand chose à redouter si ce n'est qu'à l'occasion les zapatistes érigent un barrière eux aussi pour récolter quelques pesos supplémentaires aux besoins de leur cause. Faut dire aussi que la guerre que se livre les cartels de la drogue a relégué la cause zapatiste au second plan de la scène internationale.
[2] Tzotzil et/ou Tzeltal sont deux dialectes issus des langues mayas. Environ 370,000 personnes parlent encore cette langue ergative qui ont d'ailleurs plusieurs variantes.
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