Drôle de nuit de camping
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Drôle de nuit de camping
C'était entre chien et loup, après une journée qui avait été balayée par un vent à écorner les boeufs. En fait, il continuait toujours à pleuvoir comme une vache qui pisse. Les campeurs, pressés comme des harengs sous les tentes, se demandaient si ce temps de chien se poursuivrait encore longtemps. Tous se faisaient du sang de crapaud et on se disait que la situation comencait à sentir le petit canard à la patte cassée
Il y avait là, entre autres : Jean-Maurice, attifé comme la chienne à Jacques; Lucie, une fine mouche; Rodolphe, qui avait la tête comme une patinoire à poux; Albert, toujours sobre comme un chameau; Julien, fringant comme un poulain du printemps; Mireille, une vraie langue de vipère; Arthur, curieux comme une belette... Mais arrêtons de passer du coq à l'âne et revenons à nos moutons.
Il fallait voir un front de boeuf maigre pour se rendre dans cet endroit reculé par une journée pareille. Surtout que Mireille attendait le chien jaune d'un jour à l'autre. D'ailleurs, elle se sentit mal tout à coup et
Albert, fier comme un paon, lui administra une médecine de cheval pour la calmer. Le contraire se produisit et elle partit comme un p'tit poulet. Arrivant comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, Rodolphe engueula le médecin improvisé comme du poisson pourri et le traita de
brebis galeuse. D'habitude doux comme un agneau, Arthur monta sur ses
grands chevaux, cria qu'il avait d'autres chats à fouetter et s'enfuit en cerf. Pendant tout ce temps, Jean-Maurice et Julien, qui étaient amis comme cochons, dormaient comme des marmottes; Julien, surtout, était paresseux comme un lézard... Quant à Rodolphe, qui faisait le coq, il était comme une queue de veau; on aurait même dit qu'il avait une araignée au plafond. Soudain, Lucie secoua sa torpeur et, comme si elle avait mangé du lion, déclara dare-dare : « ? partir de maintenant, je prends le taureau par les cornes. Vous allez cesser de me faire avaler des couleuvres. La situation est alarmante, il y a anguille sous roche. Veuillez ne plus danser la gigue de l'ours comme si de rien n'était. C'est vraiment la folie totale, une vache n'y retrouverait pas son veau; aussi bien tirer un pet d'un âne mort. Ce discours eut tôt fait de calmer les esprits. Et, comme si elle s'adressait à des enfants qui s'en vont au lit, Lucie ajouta : « Alors, recueillons-nous profondément... il faut donner son âme à Dieu et sa bibitte au chat!»
(André Couture, ? bonne expression, salut!)
Il y avait là, entre autres : Jean-Maurice, attifé comme la chienne à Jacques; Lucie, une fine mouche; Rodolphe, qui avait la tête comme une patinoire à poux; Albert, toujours sobre comme un chameau; Julien, fringant comme un poulain du printemps; Mireille, une vraie langue de vipère; Arthur, curieux comme une belette... Mais arrêtons de passer du coq à l'âne et revenons à nos moutons.
Il fallait voir un front de boeuf maigre pour se rendre dans cet endroit reculé par une journée pareille. Surtout que Mireille attendait le chien jaune d'un jour à l'autre. D'ailleurs, elle se sentit mal tout à coup et
Albert, fier comme un paon, lui administra une médecine de cheval pour la calmer. Le contraire se produisit et elle partit comme un p'tit poulet. Arrivant comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, Rodolphe engueula le médecin improvisé comme du poisson pourri et le traita de
brebis galeuse. D'habitude doux comme un agneau, Arthur monta sur ses
grands chevaux, cria qu'il avait d'autres chats à fouetter et s'enfuit en cerf. Pendant tout ce temps, Jean-Maurice et Julien, qui étaient amis comme cochons, dormaient comme des marmottes; Julien, surtout, était paresseux comme un lézard... Quant à Rodolphe, qui faisait le coq, il était comme une queue de veau; on aurait même dit qu'il avait une araignée au plafond. Soudain, Lucie secoua sa torpeur et, comme si elle avait mangé du lion, déclara dare-dare : « ? partir de maintenant, je prends le taureau par les cornes. Vous allez cesser de me faire avaler des couleuvres. La situation est alarmante, il y a anguille sous roche. Veuillez ne plus danser la gigue de l'ours comme si de rien n'était. C'est vraiment la folie totale, une vache n'y retrouverait pas son veau; aussi bien tirer un pet d'un âne mort. Ce discours eut tôt fait de calmer les esprits. Et, comme si elle s'adressait à des enfants qui s'en vont au lit, Lucie ajouta : « Alors, recueillons-nous profondément... il faut donner son âme à Dieu et sa bibitte au chat!»
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Gérard, Lisette et Bella
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- bach
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Safari Condo MC 2007 = La Bachmobile en cavale
«Le plus beau voyage, c'est celui que nous n'avons pas encore fait»
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Drôle de nuit II !
Il est minuit moins cinq, il fait noir comme sur l? loup, en allant faire ma visite à la salle de bain, je vois que les lumières halogènes extérieures sont allumées au maximum. (elles sont munies d?un détecteur de mouvements). J?entrevois difficilement deux ombres étranges sur le toit du VR. Des ratons laveurs? Je sors dehors (en bobette) et je demande haut et fort : Qu?est-ce que vous faites-là ? Pas de réponse ?? Je décide donc de monter les hautes marches de l?échelle pour voir de plus près qui est sur le toit et leur demander de descendre de là sur le champ. Des drôles de ratons m?apparaissent tout à coup. Deux ados aux longues jambes, d?une quinzaine d?années, sont étendus sur la toîture du VR pour se dissimuler. L?un d?eux me dit Monsieur je suis astronaute ?? Astronaute mon oeil, en bas simonac et au plus sacrant...
Toute une expérience, faut dire que je n?ai pas bien dormi le reste de la nuit. Le lendemain matin, j?essaie de monter sur le VR, l?échelle est trop haute de terre, il faut que je prenne mon petit banc pour réussir à monter. Je ne remarque aucun dommage.
Il est minuit moins cinq, il fait noir comme sur l? loup, en allant faire ma visite à la salle de bain, je vois que les lumières halogènes extérieures sont allumées au maximum. (elles sont munies d?un détecteur de mouvements). J?entrevois difficilement deux ombres étranges sur le toit du VR. Des ratons laveurs? Je sors dehors (en bobette) et je demande haut et fort : Qu?est-ce que vous faites-là ? Pas de réponse ?? Je décide donc de monter les hautes marches de l?échelle pour voir de plus près qui est sur le toit et leur demander de descendre de là sur le champ. Des drôles de ratons m?apparaissent tout à coup. Deux ados aux longues jambes, d?une quinzaine d?années, sont étendus sur la toîture du VR pour se dissimuler. L?un d?eux me dit Monsieur je suis astronaute ?? Astronaute mon oeil, en bas simonac et au plus sacrant...
Toute une expérience, faut dire que je n?ai pas bien dormi le reste de la nuit. Le lendemain matin, j?essaie de monter sur le VR, l?échelle est trop haute de terre, il faut que je prenne mon petit banc pour réussir à monter. Je ne remarque aucun dommage.
Gérard, Lisette et Bella
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