Un(e) ami(e), ça représente quoi pour vous ?

[A. Martin]

J'ai un ami qui continu de me voir après 40 ans d'amitié
J'ai beaucoup d'amis de plus de 30 ans mais aucun ne donne des nouvelles , ils sont tous parti a l'extérieur , divorcé , la carrière tout sa fait que nous avons perdu le contact .
20 ans il y en a mais peu et pour les mêmes raisons et nous avons eu nos familles a élever , moin de sortie ect.
10 ans il y en a beaucoup mais on manque de temps pour tout les voir
Autour d'un an , la plupart sont des campeurs , la plupart sont ici sur le forum et l'avenir est a venir .

[BOMBERO Profil Message privé]

Juste sur le forum, je me suis fait des amis et mes amis sont francs, honnêtes et sincères et ce qui n'est pas dur pour un vrai ami c'est de dire à son ami que tu l'aime et dans le vrai sens du mot.

Il faut faire la différence entre amis et connaissances. J'ai des centaines de connaissances mais des amis pas plus que les 5 doigts d'une main

[Die Profil Message privé]

J'ai quitté sur une note triste hier soir...
Je me reprends ce matin... c'est dimanche après tout... faut savoir être indulgent parfois...


Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui se sent concerné par tout ce que je fais, jour après jour, sans jamais se lasser...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui me lit quand je lui écris et qui se donne même la peine d'approfondir par des courriels personnels...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui me comprend quoique je dise ou je fasse...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui a confiance en moi, en mes talents et mes capacités et qui m'encourage jour après jour...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui me console et me réconforte quand j'ai mal et que je suis chagrinée et que la vie est dure...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui n'entre jamais en compétition avec moi mais qui m'épaule au meilleur de sa connaissance...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui est vraiment heureux(se) lorsque tout va bien pour moi...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui fait partie de ma vie au moment où je le veux et que je suis disposée à lui parler ou à l'écouter...
Un(e) Ami(e) est celui ou celle qui n'est jamais trop occupé pour m'aider...

et la liste pourrait s'allonger... mais en ce dimanche matin je me questionne....

On a beau "reprocher" à d'autres de ne pas l'être mais est-ce que MOI je suis tout ça pour quelqu'un ???

Amen... et que le Grand Architecte de l'Univers et du Web vous bénisse - lolll

[bach Profil Message privéSite Internet]

Un(e) ami(e) est avant tout une personne humaine avec ses qualités et ses faiblesses,

Un(e) ami(e) est une personne qui peut être fatiguée et /ou malade

Un(e) ami(e) est ... on ne peut toujours donner, il faut se resourcer et pour être une véritable amie, il faut, je crois, savoir s'occupper de soi pour pouvoir être entièrement à l'écoute.

Une amitié ne doit jamais être à sens unique, chacune des parties doit oublier le "JE".

Personnellement, si la définition d'un(e) ami(e) est ce que tu décris, désolée, mais je me sauve à 100 milles à l'heure. J'ai déjà été écorchée vive par une soi-disant amitié et à présent, (ce sujet m'aide à faire le ménage...merci Die), je suis plus "sauvage" et si la définition de l'amitié est vraiment ce que tu décris, je vais me complaire longtemps dans ma "sauvagerie".

[Tioga 29 Profil Message privé]

......Bach..
.................Dans les ecrits de..Die
..il ya de la sagesse.

a prendre et a laisser.

il y a aussi de la tristesse passèe

Savoir lire des mots , ne veut pas dire qu'ont n'en comprend le sense .......

Savoir lire avec la tete ..
..se n'est pas comme avec le coeur.

Savoir reflèchir ...
.. n'est une èmotion.

=========Continuer a ecrire vos etat d'ame (svp) le bien..

..continue sa progression.

Bravo a tout ceux qui s'implique dans le sujet....AMITI?.E +

Tioga..xx

[bach Profil Message privéSite Internet]

Tioga,

je ne dénigre pas les écrits de Die, loin de là, ce sujet m'aide à voir clair en moi. Il est des choses que l'on se refuse de voir, et des choses qui s'éclaircissent au fur et à meure qu'elles sont écrites.

En amitié, selon moi, il doit y avoir équilibre entre la tête et le coeur, sinon l'une de ces parties en souffrent...et équilibre entre écouter et être écouté(e).

C'est mon opinion et il n'a jamais été question de remettre en question la sagesse ou le vécu de qui que ce soit. Chacun a vit ses expériences à sa façon et réagit selon sa personnalité.

[Die Profil Message privé]

Bach... j'ai décrit la VRAIE amitié, celle qui ne se dément pas... comme disait Homard, il y a plusieurs formes d'amitiés... celle décrite en est une. Comme disait Bombero, ce genre là est très rare et peut se compter sur une seule main et encore... je dirais qu'on est chanceux(ses) d'en connaître UNE dans notre vie.

Les autres amitiés... notre sage Homard nous les a décrites... mais chose certaine... faut pas confondre les bonnes connaissances avec qui on peut aller prendre un lunch, les "amitiés" d'activités (quilles, pêche, chasse), des collègues de travail ou de bénévolat avec qui on peut avoir d'excellents rapports d'amitié et beaucoup beaucoup d'autres.

Chose certaine.... avant de dire à l'autre "t'es mon ami(e)" faut savoir comment l'autre voit cette "amitié" car c'est surtout là le danger... si j'accepte de donner peu ou de donner beaucoup faut savoir ce que l'autre attend de nous car le déséquilibre est surtout là... l'offre et la demande... le "donner" et le "recevoir". Si nous ne sommes pas sur la même longueur d'ondes, celui qui donne peut se sentir lésé et pas à peu près et celui qui reçoit peut juste recevoir sans rien donner en retour car lui (ou elle) sont sur un autre niveau d'amitié ou tout simplement dans un état temporaire de donner.

[Danielle Profil Message privé]

Oui, l'offre et la demande, Die et les attentes de chacun-e.

S'il y a des ententes il y a moins d'attentes.

Pour répondre à tous les critères mentionnés sur l'AMITI?., plusieurs personnes doivent être présentes comme AMI-E-S. C'est beaucoup pour une seule personne!

L'AMITI?. pour moi doit générer de l'?.NERGIE POSITIVE. Trop de personnes sont ?.NERGIVORES ... mangeur d'énergie...

La vigilance est toujours de mise ...

[Die Profil Message privé]

Pour contrebalancer...

L'amitié n'est pas des "j'suis trop occupé"
L'amitié n'est pas "encore elle, encore lui"
L'amitié n'est pas "je le ou la rappellerai plus tard"
L'amitié n'est pas "t'es comme çi, t'es comme ça"
L'amitié n'est pas se donner bonne conscience en envoyant un mot dans une carte
L'amitié n'est pas de juger l'autre dans ses actions


Je dois avoir une vision idéaliste de l'amitié, la VRAIE, ce pourquoi je l'attends encore !

[Roadtrekeux]

J'ai bien des copains, des chums, des camarades ou ex-collègues dont plusieurs femmes. Mais des amis au sens du sujet, je n'en avais qu'un qui est décédé cet été après une longue période de convalescence, de comas et semi-comas. Il était mon ex beau-frère, anglophone de descendance ukrainienne. Quelque 30-40 minutes après notre première rencontre, il y a de cela trente-trois ans, nous étions connectés et savions que quelque chose d'étrange nous lierait pour toujours. Chaque fois que l'un de nous deux avions besoins d'aide ou de conseils, un appel suffisait pour qu'on se rende disponible. Il était fasciné par le Québec et la culture québécoise au point de vouloir vivre ici pour apprendre le Français, recommencer sa vie professionnelle ici avec beaucoup de succès. Nous aimions sortir ensemble avec l'accord de nos conjoints. Nous faisions le tour de la ville et étions comme deux éternels collégiens qui voulaient changer continuellement le monde tout en admirant avec fascination les choses et les personnes qui nous entouraient incluant, évidemment, les jolies femmes. Mais cela s'arrêtait là, nous aimions trop nos douces pour compromettre notre mariage de quelque façon que ce soit. Nous parlions de tout : de politique, de l'histoire de notre pays, de nos ancêtres, de la société, de musique, de littérature. Nous n'étions pas souvent d'accord, mais on appréciait toujours les arguments de l'autre et nous avions un très grand respect l'un pour l'autre. On pouvait se dire nos quatre vérités sans s'attaquer, se blesser, se détruire. On se connaissait si bien qu'on ne pouvait faire autrement que regarder l'autre avec cet espèce de sourire complice et lui dire "T'as raison, que devrais-je faire, dire..."

Après son divorce d'avec ma soeur, il est déménagé à Winnipeg, sa ville natale. Nous avons maintenu un contact étroit pendant des années et malgré la distance, savions que l'autre serait là en cas de besoin sérieux. En décembre dernier, après dix-huit ans au Manitoba, il est revenu au Québec pour y passer le reste de sa vie près de nous qu'il considérait être sa famille. Mes deux frères et moi l'avons accueilli, lui et ses deux garçons avec un immense plaisir. On lui a dit que malgré son divorce, il aura toujours été un membre de la famille dans notre esprit et dans notre coeur.

Je suis allé, avec lui et l'un de ses fils, chercher son VR en Caroline du Sud à la mi-mars cette année. Deux jours avant son infarctus, au cours d'une soirée mémorable au Ocean Lake Campground de Myrtle Beach, nous avons discuté de sujets que nous n'avions jamais abordés : notre vie spirituelle et la raison d'être de notre amitié. Il m'a surpris par la réflection qu'il avait faite tout au long de sa vie sur la spiritualité et avons constaté, à notre grande surprise, que nous partagions exactement le même point de vue. On pourrait en reparler, mais ce qui mérite quelque mots c'est la raison d'être de notre amitié: à travers nos affinités et malgré nos points de vue opposés sur bien des sujets, nous avions grandi avec les mêmes valeurs, les mêmes croyances, les mêmes espoirs. Je peux vous les résumer en quelques mots : intégrité, solidarité, sincérité, besoin constant de s'améliorer. Ces valeurs, nous nous devions s'assurer de les avoir passés à nos enfants et leur assurer une présence en cas de nécessité si quelque chose devait arriver à l'autre. C'était cela la raison d'être de notre amitié : prolonger auprès de notre entourage et plus particulièrement de nos enfants ce que nous avions nous mêmes eu le bonheur de partager ensemble. Rien pour nous mêmes individuellement, mais tout ce qui était requis en cas de besoin de l'autre.

Tous mes copains et copines savaient que j'avais cet ami. Peu l'on rencontré, mais tous souhaitaient enfin le découvrir maintenant qu'il était revenu près de nous. Je suis allé à ses funérailles à Winnipeg pour constater, à ma grande surprise, que tous ses copains me connaissaient également de nom et étaient bien au courant de notre amitié. Pourtant, à part un ou deux d'entre eux, on ne s'étaient jamais vus. On m'a demandé de dire quelques mots lors de la messe et je n'ai pu dire, à travers mes larmes, que je n'avais qu'un ami, et que cet ami était devant moi une dernière fois. J'ai dit aux gens présents dans l'église que lorsqu'on admire quelqu'un, qu'on aime quelqu'un qui vient de décéder, au Québec, on lui offre un dernier hommage en l'applaudissant. J'ai terminé en leur demandant de se lever et d'applaudir "MON SEUL AMI", ce que tous ont fait pendant de très longues et émouvantes minutes.

Vous me pardonnerez de vous en parler comme je viens de le faire, mais cela me fait du bien de dire quelque mots de ce que l'amitié représente pour moi. L'amitié, pour moi, aura été une expérience réelle, inattendue que l'on ne peut vraiment définir que lorsqu'elle est interrompue comme ce fut le cas de notre amitié. Autrement, elle se vit, se développe et se concrétise dans des gestes simples, discrets, mais combien révélateurs de ce lien peu commun entre les êtres humains. Les mots viennent après les gestes.

[placotemoi]

J'ai bien des copains, des chums, des camarades ou ex-collègues dont plusieurs femmes. Mais des amis au sens du sujet, je n'en avais qu'un qui est décédé cet été après une longue période de convalescence, de comas et semi-comas. Il était mon ex beau-frère, anglophone de descendance ukrainienne. Quelque 30-40 minutes après notre première rencontre, il y a de cela trente-trois ans, nous étions connectés et savions que quelque chose d'étrange nous lierait pour toujours. Chaque fois que l'un de nous deux avions besoins d'aide ou de conseils, un appel suffisait pour qu'on se rende disponible. Il était fasciné par le Québec et la culture québécoise au point de vouloir vivre ici pour apprendre le Français, recommencer sa vie professionnelle ici avec beaucoup de succès. Nous aimions sortir ensemble avec l'accord de nos conjoints. Nous faisions le tour de la ville et étions comme deux éternels collégiens qui voulaient changer continuellement le mode tout en admirant avec fascination les choses et les personnes qui nous entouraient incluant, évidemment, les jolies femmes. Mais cela s'arrêtait là, nous aimions trop nos douces pour compromettre notre mariage de quelque façon que ce soit. Nous parlions de tout : de politique, de l'histoire de notre pays, de nos ancêtres, de la société, de musique, de littérature. Nous n'étions pas souvent d'accord, mais on appréciait toujours les arguments de l'autre et nous avions un très grand respect l'un pour l'autre. On pouvait se dire nos quatre vérités sans s'attaquer, se blesser, se détruire. On se connaissait si bien qu'on ne pouvait faire autrement que regarder l'autre avec cet espèce de sourire complice et lui dire "T'as raison, que devrais-je faire, dire..."

Après son divorce d'avec ma soeur, il est déménagé à Winnipeg, sa ville natale. Nous avons maintenu un contact étroit pendant des années et malgré la distance, savions que l'autre serait là en cas de besoin sérieux. En décembre dernier, après dix-huit ans au Manitoba, il est revenu au Québec pour y passer le reste de sa vie près de nous qu'il considérait être sa famille. Mes deux frères et moi l'avons accueilli, lui et ses deux garçons avec un immense plaisir. On lui a dit que malgré son divorce, il aura toujours été un membre de la famille dans notre esprit et dans notre coeur.

Je suis allé, avec lui et l'un de ses fils, chercher son VR en Caroline du Sud à la mi-mars cette année. Deux jours avant son infarctus, au cours d'une soirée mémorable au Ocean Lake Campground de Myrtle Beach, nous avons discuté de sujets que nous n'avions jamais abordés : notre vie spirituelle et la raison d'être de notre amitié. Il m'a surpris par la réflection qu'il avait faite tout au long de sa vie sur la spiritualité et avons constaté, à notre grande surprise, que nous partagions exactement le même point de vue. On pourrait en reparler, mais ce qui mérite quelque mots c'est la raison d'être de notre amitié: à travers nos affinités et malgré nos points de vue opposés sur bien des sujets, nous avions grandi avec les mêmes valeurs, les mêmes croyances, les mêmes espoirs. Je peux vous les résumer en quelques mots : intégrité, solidarité, sincérité, besoin constant de s'améliorer. Ces valeurs, nous nous devions s'assurer de les avoir passés à nos enfants et leur assurer une présence en cas de nécessité si quelque chose devait arriver à l'autre. C'était cela la raison d'être de notre amitié : prolonger auprès de notre entourage et plus particulièrement de nos enfants ce que nous avions nous mêmes eu le bonheur de partager ensemble. Rien pour nous mêmes individuellement, mais tout ce qui était requis en cas de besoin de l'autre.

Tous mes copains et copines savaient que j'avais cet ami. Peu l'on rencontré, mais tous souhaitaient enfin le découvrir maintenant qu'il était revenu près de nous. Je suis allé à ses funérailles à Winnipeg pour constater, à ma grande surprise, que tous ses copains me connaissaient également de nom et étaient bien au courant de notre amitié. Pourtant, à part un ou deux d'entre eux, on ne s'étaient jamais vus. On m'a demandé de dire quelques mots lors de la messe et je n'ai pu dire, à travers mes larmes, que je n'avais qu'un ami, et que cet ami était devant moi une dernière fois. J'ai dit aux gens présents dans l'église que lorsqu'on admire quelqu'un, qu'on aime quelqu'un qui vient de décéder, au Québec, on lui offre un dernier hommage en l'applaudissant. J'ai terminé en leur demandant de se lever et d'applaudir "MON SEUL AMI", ce que tous ont fait pendant de très longues et émouvantes minutes.

Vous me pardonnerez de vous en parler comme je viens de le faire, mais cela me fait du bien de dire quelque mots de ce que l'amitié représente pour moi. L'amitié, pour moi, aura été une expérience réelle, inattendue que l'on ne peut vraiment définir que lorsqu'elle est interrompue comme ce fut le cas de notre amitié. Autrement, elle se vit, se développe et se concrétise dans des gestes simples, discrets, mais combien révélateurs de ce lien peu commun entre les êtres humains. Les mots viennent après les gestes.

merci ... tout simplement

[Tioga 29 Profil Message privé]

Oufffff..J'ai lue ton recit ( Road ) cet ami que tu crois avoir perdu habite ton coeur et ton esprit car vois tu il trouve encore le moyen de te parler par les souvenir du passèe , et toi tu en parle comme si vous aviez encore cet compliciter d'autre fois.

...........Bravo d'avoir partager un bonheur , et une tristesse.

tioga.