La peur !

[Die Profil Message privé]

Serge a lancé un post sur la peur de certaines personnes (femmes surtout) de voyager en VR.
Moi, je viens de lancer un post sur les inondations dans un terrain de camping en Arkansas et qui, ce soir, me donne la trouille.

Alors j'ai eu l'idée de vous sonder sur la peur... la peur tout court !!!

Voici mon point de vue sur le sujet...

J'imagine que de tous les temps, les gens ont eu peur: peur des invasions barbarbes (pas le film là - lolll), peur que les récoltes ne suffisent pas à nourrir sa famille, peur de la lèpre, etc... et plus près de nous, peur du bog de l'an 2000, grippes de toutes souches (aviaire, SRAS, H1N1), peur des invasions de domicile (tiens on a changé le terme - lolll) et même des mesures sociales: peur de perdre son assurance-chômage ou de ne pas avoir son supplément de revenu garanti.. et j'en passe beaucoup d'autres... beaucoup beaucoup d'autres !

C'est quoi notre problème ? On dirait qu'on s'imagine qu'il y a un piège à chaque coin de rue, qu'on veut nous berner en signant un truc, qu'on va perdre ceci ou cela et la liste est longue. Tiens... un petit, très petit exemple: je passe des tests de glycémie, on me rappelle pour me dire que le doc veut me voir... ben j'ai été plus de 2 semaines à m'imaginer que j'étais une diabétique consumée au bord de la cécité et du mouroir - lolll. Jewish... ça ne serait tout de même pas la fin du monde si je l'étais. Ça se traite bâtard ! (c'est après moi que j'en veux). Me semble qu'avant on avait peur d'un "risque unique" ie qu'on avait peur d'une chose en particulier comme "la peste" disons... aujourd'hui, avec tous ces grands penseurs, on nous a mis dans la tête la notion de "facteurs de risques" ce qui est très différent. Je reviens à mon histoire de diabète... on - ou je - nous fait peur avec le "facteur risques" du diabète... donc je dois prendre ma santé en main, changer mes habitudes alimentaires et maigrir. OK ce n'est pas dérisoire tout ça mais je veux en venir à la notion du "facteur de risques". Les assureurs, les lobbyistes, les environnementalistes, les organismes en tout genre ne passent pas une journée sans nous mettre dans la tête que nous allons perdre tel truc, que nous allons vers telle catastrophe... C'est rendu qu'on a peur d'avoir peur !

À force de nous le faire répéter, nous voyons des risques partout ! Le matin c'est la planète toute entière qui risque de se réchauffer; en après-midi on nous dit que la viande rouge va nous donner le cancer et en soirée les nouvelles nous annoncent que le gouvernement n'a plus les moyens de nous offrir des services sociaux. Et ceci nous est rabâcher jour après jour sur tous les sujets possibles et inimaginables. Par surprenant que notre tolérance au risque diminue quand nous sommes bombardés de la sorte. Bref, nous vivons dans la crainte constante qu'une molicule présente dans un fromage nous amènera tout droit à notre voyage final ! On a ainsi peur bien longtemps d'avance pour une catastrophe qui pourrait (j'insiste sur le conditionnel) arriver... et c'est ainsi que du bien-bon-monde nous vendent un tas de trucs pour atténuer "les facteurs de risques"... et qui font de l'argent en entrenant cette notion de PEUR. Et pire... nous transmettons toutes ces peurs à nos enfants et petits-enfants !

Quand j'étais jeune, j'ai appris à faire de la bicyclette "à la dur"... en tombant, en m'écorchant, me relevant et on recommence... Aujourd'hui, on leur met un casque, des genouillères, de bonnes chaussures (surtout pas en sadale et encore moins nu-pied) et on les limite sur une rue donnée sans s'éloigner de la maison et sans circulation si possible. Je ne dis pas que c'est mauvais en soi mais c'est entretenir le facteur de risques AU CAS OÙ.

Dans un passé pas si lointain et même encore dans certaines contrés, quand le bon peuple avait peur que le ciel leur tombe sur la tête, il construisait des temples pour faire de leurs dieux des protecteurs... et ce bon peuple continuait leur vie en oubliant pas de revenir une fois de temps en temps vers leurs protecteurs adulés. Et nous... on fait quoi... on s'assure contre ceci et contre cela AU CAS OÙ mais on demeure des "peureux de tout".

Oui les risques sont là... faut pas les négliger et encore moins les ignorer. Mais en quelque part on entretient notre peur avec des probabilités d'actuaires et de mathématiciens. Les politiciens et les médias font le reste... comme les curés dans l'temps !

C'est même rendu que le mariage est un risque ! Résultat... nos jeunes ont PEUR de s'engager AU CAS OÙ ça ne marcherait pas. C'est rendu que le "facteur de risques" est partout dans notre vie quotidienne: se nourrir (manger de la viande ou non), s'habiller (privilégier les fibres naturelles ?), se loger (diminuer son empreinte écologique ?), voyager (xénophobie), etc...

Non mais... c'est rendu qu'on peut apporter des aiguilles à tricoter dans un avion mais pas de bouteille d'eau !!! J'pense que "la peur d'avoir peur" frise l'obsession, surtout chez nos amis les amerloques.

C'est certain que je n'ai pas la recette-miracle pour diminuer notre peur, mais je voulais juste apporter une réflexion sur le sujet. Je sais qu'il faut y penser à ces facteurs de risques, mais jusqu'à quel point doit-on les laisser s'immiscer dans notre vie quotidienne au point d'avoir peur de faire un geste ? Une vie sans risque est impossible. C'est certain qu'on doive faire preuve de prévention et de précaution mais de là à sombrer dans l'hypocondrie ! Quant à s'informer sur nos risques... là encore... il y a risque - loll - car voyez-vous, ce n'est pas tout l'monde qui ont la même opinion concernant un risque. Pensez juste à tout récemment avec la H1N1 combien de divergences d'opinion on a eues ! J'pense que le meilleur moyen demeurera toujours notre intuition, notre instinct premier... tout comme le pêcheur de mer qui ne se fie pas juste à ses instruments mais également à son "pif" qui lui a rendu tellement de services depuis le nombre d'années qu'il est pêcheur.

J'ai ma petite philosophie de papier à ce sujet... moi je me dis qu'on a une grosse boule au dessus de notre tête, reliée à un fil... et quand le fil casse, ben il casse... et tu t'écrases en morceaux récupérables ou pas du tout. Alors inutile de trop penser d'avance car où que tu sois, quoique tu fasses... ben si le fil a à casser, il cassera... alors aussi bien faire ce que tu as à faire, sans te mettre dans le pétrin il va de soi, et vogue la galère !

Et pendant que dans nos p'tites maisons de retraités on s'imagine le pire, il y a un autre groupe de gens qui eux... "mangent du risque" (course automobile extrême comme dans le film La fureur de vivre de 1955, les street racing ou le surfing d'aujourd'hui; consommation intense de drogues, d'alcool ou relations non protégées avec des inconnus même si on sait que...; combats extrêmes; sauts périlleux en moto, en ski, etc... nommez-les...).

Pourquoi ? Pour défier la mort ? Pour donner un sens à leur vie ? Je l'ignore... mais ne pourrait-on pas avoir "un juste milieu" !!!

Voilà pour ma réflexion de ce soir. Elle m'a été inspirée par mon autre post sur "Commentons l'actualité" où j'ai écrit instinctivement que "j'avais peur" d'aller camper là où il y a des rivières. Non mais !!!! Va falloir que je resprie par le nez moi là !!! ou que je me fasse soigner.



Votre point de vue m'intéresse... à vous la parole...

[fudgy Profil Message privé]

tout a fait d accord belle reflexion merci

[Roadtrekeux]

Sans me considérer comme étant une personne téméraire ou irresponsable, je ne crois avoir de peurs. J'ai développé très jeune cette habilité d'être prévoyant et prudent (jusqu'à un certain point quand même), mais je ne m'empêche pas d'avancer quitte à m'arrêter un moment pour mieux voir ce qui en est. Il y a chez moi une espèce de confiance en moi, de résilience combinée à ma capacité de m'adapter que j'ai acquise en cherchant constamment à être conscient de ce et de ceux qui m'entoure pour mieux me découvrir et m'améliorer. Je traverserai donc les divers ponts de la vie quand j'y serai peu importe leur hauteur ou la violence des torrents qui passent dessous. Cela ne fait pas de moi une personne meilleure que les autres, mais tout simplement différente des autres.

[jeepee]

Nous sommes allés en Floride l'hiver dernier...une chance que je m'étais payé un cours de conduite avec la FQCC. Je n'avais jamais conduit avec une roulotte attachée, imaginer une caravane à sellette de 30 pi!!! C'est vrai que quand il y a construction sur les routes on se serre les fesses car on a l'impression que les murs de ciment sont " ben trop proche ". On passes-tu sous ce viaduc? Je me raisonne en pensant que les camions de livraison et les pompiers doivent y passser...courage. Mesdames!
Je projette de partir seule l'hiver prochain avec une caravane à sellette...Je prendrai mon temps, si je dois rouler 6,8,10 jours, je m'en fou je suis en vacances et le soleil m'attend...

[Voyageur Xpress]

Je n'ai jamais été du genre à avoir ce genre de peur. Oh il m'est déjà arrivé d'avoir une certaine frousse en auto ou en d'autres occasions dont j'étais moi-même l'artisan mais PAS cette peur psychologique expliqué par Die. Je me disais humoristiquement parlant la réflexion suivante:

'' LA PEINE DE MORT EST ABOLIE ALORS JE N'AI PAS À M'INQUIÈTER.....''

J'ai pris ma retraite à l'âge de 58 ans sans aucune inquiétude étant certain que j'avais financièrement prévu l'imprévisible. Malheureusement la crise financière de l'année dernière m'a TRÈS DUREMENT ramené à la réalité. Est-ce dû à cause de cette crise financière ou est-ce dû à cause de mon âge, je ne sais pas mais maintenant j'ai TOUJOURS dans mon subconscient plus une certaine nervosité qu'une certaine peur psychologique que j'essaie, tant bien que mal, de maitriser mais que je préfèrerais neutrliser.

'' CHAT ÉCHAUDÉ CRAINT L'EAU FROIDE.....''

[Turbinator]

La peur ?

J'ai presque envie de parler du syndrome de la peur de la ''capacité'' de remorquage !!!



Ha pi non...

[Donalou Profil Message privé]

Vraiment intéressant comme sujet. Nous sommes présentement en route pour une grande tournée de l'ouest américain, voyage que nous avions remis de 3 semaines à cause des problèmes de santé de mon conjoint: suite à un infarctus il y a 3 ans,les médecins ont jugé bon de lui poser un défibrillateur à cause des fameux facteurs de risque....mais il n'a eu que des problèmes avec la dite machine et on vient de lui enlever tout l'appareil parce que maintenant c'était de l'infection sur les fils de l'appareil et il était après être infecté partout. Il n'a plus de défibrillateur et il se porte comme un charme. J'ai de la misère à le suivre, il fait du vélo,marche beaucoup, n'est jamais essouflé,mais à cause des facteurs de risque les médecins insistaient pour cet appareil mais maintenant c'est fini, il a pris sa décision, plus d'appareil. (en fait l'appareil servait de "filet de sécurité" en cas d'arrêt soudain du coeur, risque qui est d'environ 2% parce qu'il a déjà fait un infarctus et qui devient à 1% avec l'appareil....) il a jugé que ça ne valait pas le risque de subir tout ce qu'il a subi avec cet implant et que si son heure venait et bien ce serait le temps pour lui de partir, tout simplement.

Tout cela pour dire que puisqu'on partait quand même, c'est incroyable le nombre de personnes qui nous ont dit que nous n'étions pas peureux, etc....cout donc faut il s'enterrer dans une maison de retraite dès que quelque chose arrive??? évidemment si nous n'avions pas d'assurance ce serait une autre histoire, mais nous avons la chance d'être assurés par Médic Construction sans conditions pré-existantes, alors on ne prend quand même pas de risques inutiles et on a attendu d'avoir les o.k. des médecins avant de partir et je peux vous dire qu'il a tellement été analysé, et passé tous les test inimaginables, alors le reste c'est le destin qui va le décider. Vivons nos rêves.

[Voyageur Xpress]

Donalou vient de me rappeler un point bien important que j'aimerais rajouter. Très souvent, la peur est en fonction de nos filets de sécurité bien personnels à chacun de nous.
Suite à des problèmes sérieux de santé suivi d'une opération à Mission, TX., je ne peux plus me permettre de demeurer au USA de longs mois parce que je n'ai pas la chance d'avoir une assurance-voyage qui veut me couvrir.
La décision de ne plus retourner au USA de longs mois s'appèle-t-elle de la peur ou de la sagesse? Je crois beaucoup plus que c'est de la sagesse que de la peur.
Il ne faut pas confondre la sagesse et la peur. Ne dit-on pas que: '' LA PEUR EST LE COMMENCEMENT DE LA SAGESSE ''

[Danielle Profil Message privé]

J'allais mettre ce post dans "Les pensées" et je me suis souvenue du sujet " La peur ! ", alors voici :

Pensée du dimanche 24 octobre 2010.

"Il est naturel d’avoir peur. Mais cet instinct, si nécessaire àla survie de l’espèce humaine, peut prendre des formes tout à fait irrationnelles, tellement irrationnelles qu’au lieu de les sauver il a causé la perte de quantité d’hommes et de femmes.C’est pourquoi il ne faut pas attendre d’avoir à affronter de grands périls pour s’exercer à vaincre la peur.Chaque jour, vous avez des occasions de vous trouver brusquement confronté à des faits, des situations qui peuvent vous inspirer de la crainte. Ne serait-ce que des paroles… Une personne, par exemple, menace de vous priver de quelque chose à quoi vous tenez, de s’opposer à un de vos bons projets. Au lieu de prendre peur immédiatement et de riposter de façon agressive, de partir en claquant la porte, taisez-vous, restez tranquille, car si vous réagissez impulsivement cela ne fera qu’aggraver la situation.Qui sait si ce ne sont pas là que des menaces en l’air ? Et même si elles sont réelles, vous arriverez mieux à faire face si vouss avez garder votre sang-froid. Tâchez de vous remémorer toutes les occasions où, par peur de ce que vous considériez comme un danger, vous avez réagi impulsivement, et vous l’avez ensuite regretté."

-Omraam Mikhaël Aïvanhov

[Odyssée Profil Message privé]

Après 8 voyages en avion (2x Floride et 6x République Dominicaine), dont le dernier s'est mal passé, j'ai maintenant une phobie des voyages en avion. Ce qui a eu comme effet secondaire l'achat d'un motorisé. Notre rêve; aller dans l'ouest américain et canadien. Mais voilà! Je me surprends maintenant à développer une phobie des grosses côtes que nous traverserons dans les Rocheuses. J'ai entendu des histoires d'horreur au sujet de voyageurs qui ont 'scrappé' un set de brakes (ho lala! Trois anglicismes en ligne... Je vais revoir mon français...

Voilà, c'est mon histoire de peur à moi. C'est bien beau raconter tout çà, mais ça ne règle pas mon problème. Au secours!..Quelqu'un peut-il venir à mon secours et m'encourager en me disant qu'il n'y a pas de danger, que la route est sécuritaire dans ces grosses et longues descentes aux enfers où les pneus boucanent et brûlent et où les précipices semblent de plus en plus proches et profonds...À moi!.....Répondez quelqu'un!

[Roadtrekeux]

Salut Odyssée,
Descendre des pentes raides devient stressant parfois. Ayant fait les côtes à pic de la Malbaie, certaines ici au Mexique et d'autres vraiment épeurantes au Costa Rica lors de la saison pluviales, on fini par contrôler sa nervosité. Ces dernières étaient étroites, glissantes et les pluies faisaient en sorte que les débris passaient sur le dessus de la chaussée. D'abord en s'assurant avant de partir en VR que les freins sont en parfait état (disques, plaquettes, cylindres, conduits et huile).

Il y a bien sûr la question de technique de freinage. Au départ, on doit se foutre de ceux qui nous suivent et qui voudraient qu'on aillent plus vite. La route appartient à tous et la sécurité doit également devenir la priorité de tous. Sur une pente raide qui nous est indiquée d'avance, on est habituellement en mesure de savoir le degré de pente et sa longueur. Cela nous permet d'adapter notre conduite en conséquence. On n'appuie jamais continuellement sur les freins lorsqu'on descend la côte afin d'éviter le surchauffement ce qui nous privera rapidement de freinage. On y va par séquences de freinage en appuyant fermement sur les freins. Puis on relâche. Le but est de parvenir à ne pas dépasser la vitesse qui nous semble appropriée compte tenu de la pente. Il arrive parfois que je me mette en première ou sur le low dès le début de la pente surtout lorsqu'elle est en courbe pour mieux apprécier son importance. Il faut, dans ce cas, éviter que le moteur révolutionne au-delà de sa capacité normale. Le compte-tour m'indique ce qui en est. Je combine le freinage et le changement de vitesse et parvient alors à descendre à une vitesse avec laquelle je suis confortable.

J'espère que cela va t'aider.

[Odyssée Profil Message privé]

Merci beaucoup Roadtrekeux pour ces précieux conseils. À te lire, ça semble pas si pire. Ça désamorce un peu ce qui me semblait comme la descente de l'Ymalaya en Crasy Carpet. En tout cas, j'ai quelques mois devant moi pour aprivoiser cette vision de mon prochain et premier voyage qui se fera probablement à l'automne prochain. Mais d'ici là, il y aura sûrement des rassemblements ou des sorties en groupe au printemps ou à l'été où nous aurons la chance de rencontrer quelques membres et de jaser de nos peurs affreuses et invalidantes.

[A. Martin]

Parle de ta peur le soir autour d'un feu avec des amis qui n'ont pas peur , sa t'enlèvera pas ta peur mais sa va te faire voir que tes amis profitent de la situation pour en mettre autant que tu peux en prendre avant de te rendre compte que il n'y a rien la .
Si c'est une bonne côte il y a des voies réservées pour les véhicules lents dans les montées et il y a des zones d'arrêt pour refroidir tes freins avant de repartir pour une autre portion de route . C'est rare qu'on entend parler d'accident a cause des pentes abrute .

[Odyssée Profil Message privé]

C'est très réconfortant à savoir ces choses-là. Je sens que je suis en train d'apprivoiser ce problème. Merci pour ton assurance.

[Turbinator]

Odyssée,

Après 8 voyages en avion (2x Floride et 6x République Dominicaine), dont le dernier s'est mal passé, j'ai maintenant une phobie des voyages en avion.

Il s'est passé quoi sur ce vol ? J'ai pris l'avion XXX fois dans ma vie et voler avec toutes sortes d'appareils, des plus petits (Cesna 152) aux plus gros (747). Je n'ai jamais, mais jamais eu peur.