Grève des Étudiants

[santara 35 Profil Message privéYIM]

C'est pas comme ça que les révoltes commence?

[Calude Profil Message privé]

C'est bien beau le soulèvement populaire mais sans solution de rechange c'est pas d'avance. Que deviendrons nous ?

[Mamounia Profil Message privéSite Internet]

Je ne disais pas cà pour prôner la révolte et surtout pas la violence!! Mais à partir de quel âge avons-nous le droit de protester et de contester des décisions qui nous semblent injustes et illogiques sans se faire traiter de bébés gâtés?? Surtout quand un bon tiers des "bébés gâtés" ont plus de 40 ans et sont des professionnels, des enseignants, des parents, des politiciens, etc. bref des "adultes" qui, eux aussi, sont contre la hausse!

Je n'ai pas vu une surenchère de gestes irréfléchis, Calude, juste de nombreux magnifiques étudiants (ainsi que des parents et des enseignants) paisibles, matures, fiers, intelligents, articulés... Et une poignée d'abrutis (dont la plupart ne sont probablement pas des étudiants)...

[Roadtrekeux]

En résumé, "écrase-toi pis ferme ta gueule"...

Ce n'est pas du tout ce que ce texte dit. C'est vraiment étonnant de voir qu'une personne originaire de la France (pays dont le peuple, dit-on, possède la langue Française mieux que tous les autres) ne comprenne pas (mais alors vraiment pas) le Français pourtant simple du texte cité. C'est tout à ait tordu comme attitude mentale. On appelle ce genre de trouble un dénie de réalité.

[Mamounia Profil Message privéSite Internet]

Désolée, c'est ce que j'avais compris... Il va falloir qu'on m'explique ce que cà signifie, alors? C'est plus paternaliste, genre "écoute papa et tais-toi?". Ou "Si tu avais écouté papa, tu ne serais pas en train de manifester - pacifiquement - à Montréal?". Bon, en tout cas, ce dont je suis sûre, c'est que cà a rapport avec les enfants-rois bébés gâtés... Aucun rapport en tout cas avec les recteurs qui sont partis cette semaine au Brésil en 1ère classe (9500$ le billet) et y habiteront dans des hôtels à 500$ la nuit. Eux autres, ne sont pas des bébés gâtés!

Et "déni de réalité", heu, non, je ne comprends pas non plus. Décidément, il va falloir que je retourne en France parfaire mon éducation. Il faut dire à ma défense que j'en suis partie à 2 ans...

[Roadtrekeux]

Avec tout le respect que je vous dois, je vais vous expliquer en bref ce qu'est le "déni de réalité" à même votre comportement dans ce sujet. Vous ne cherchez qu'à utiliser les mots que vous lisez ou ceux que vous entendez à la télé et qui vous conviennent pour vous convaincre que vous avez raison et conclure que forcément les autres ont tort. Vous me rappelez Antoine Quentin Fouquier-Tinville, accusateur du Tribunal Criminel de la Révolution Française, qui se plaisait à dire "Donnez-moi une seule phrase d'un homme et je le fais condamner à mort !" Comme vous, son idée était faite d'avance peu importe les faits qu'on lui présentait et il détournait le sens de tout ce qu'il entendait pour s'en convaincre et envoyer des gens innocents à la guillotine pour plaire à Robespierre.

C'est vraiment regrettable de voir des gens s'obstiner avec les autres de cette manière.

[quirititi]

Je ne veut pas jouer le rôle de modérateur ici mais il me semble que le ton monte dans les échanges.....Ce sujet est délicat car la population est divisée sur ce sujet, donc sur le forum, il risque d'y avoir également division dans les mêmes proportions (60/40 pour la position gouvernemental). C'est évident qu'il doit y avoir une solution de trouvée à ce soulèvement. On a beau être d'un bord où de l'autre, cette situation ne peut pas durer car nous serons tous perdants. Je pense que la médiation est incontournable parce que tous sont campés dans leurs positions. Je suis plutôt modéré dans ce conflit, je suis d'accord en partie avec les étudiants et en partie avec le gouvernement, mais il ne faut tout de même pas partir en guerre entre nous...voilà mon message.

[Serge Loriaux]

Je ne veut pas jouer le rôle de modérateur ici mais il me semble que le ton monte dans les échanges.....Ce sujet est délicat car la population est divisée sur ce sujet, donc sur le forum, il risque d'y avoir également division dans les mêmes proportions (60/40 pour la position gouvernemental). C'est évident qu'il doit y avoir une solution de trouvée à ce soulèvement. On a beau être d'un bord où de l'autre, cette situation ne peut pas durer car nous serons tous perdants. Je pense que la médiation est incontournable parce que tous sont campés dans leurs positions. Je suis plutôt modéré dans ce conflit, je suis d'accord en partie avec les étudiants et en partie avec le gouvernement, mais il ne faut tout de même pas partir en guerre entre nous...voilà mon message.

Je suis tout à fait d'accord avec vous quirititi et je me retenais depuis les derniers messages pour ne pas intervenir. Le ton doit demeurer cordial même si on ne partage pas une opinion autre. C'est un sujet qui en passionne plusieurs mais on est ici que pour donner son opinion, pas pour taper sur la tête de celui ou celle qui n'est aps d'accord avec nous. Alors les amis, restons dans les limites de la courtoisie, d'accord?

Reprenons maintenant le fil de discussion. Merci.

[Mamounia Profil Message privéSite Internet]

Merci Serge et Quirititi de nous rappeler à l'ordre

[Die Profil Message privé]

Je trouve les 2 leaders, Martine Desjardins de la FEUQ et Léo Bureau-Blouin de la FECQ articulés mais je ne suis plus capable de voir la face de Gabriel Nadeau-Dubois de la CLASSE, qui me semble être un perturbateur dans l'âme. Dommage que les 2 premiers insistent tant sur leur "coalition de front commun".

Ils font fi de tout ces étudiants-rois (ex enfants-rois) et je ne parle pas pour TOUS LES ÉTUDIANTS car il y en a qui veulent vraiment retourner en classe et/ou qui ne manifestent pas. Mais ceux et celles qui le font, ne respectent pas toujours les règlements, usent de violence et prennent les "payeurs de taxes" en otage et défient les injonctions accordées. Ce n'est plus de la démocratie ça !!!

Sincèrement je pense que les étudiants devraient accepter la nouvelle offre du gouvernement, soit une hausse des droits de scolarité sur sept ans plutôt que sur cinq ans. La hausse sur cinq ans tenait compte d'un taux d'inflation de 2 % et se situait donc au total à 1625 $, à raison de 325 $ par année. Le nouveau calcul, s'établissant sur 7 ans, tient donc compte de l'inflation également, et totalise ainsi 1779 $, soit 254 $ par année.

Non mais... comment peuvent-ils s'organiser pour perdre leur session pour $254/an... c'est ridicule d'autant plus que les frais de scolarité sont les plus bas au Québec.




Nous aussi faisons face à des hausses sans possibilité de contestation... que ce soit Hydro, Bell, Internet, taxes foncières et scolaires, etc... Nous y avons tous droit... et pourtant les salaires ne suivent pas toujours non plus. Encore moins nos fonds de retraite (si on en a un) ou RRQ ou Pension de Vieillesse du Canada.


Le prêt étudiant sert bien souvent à beaucoup plus que pour les véritables études et besoins scolaires. Ils s'en servent pour divers achats non essentiels, des week-ends et des sorties, des vêtements griffés ou dernières modes et divers cossins non utiles pour les études ici et là tout au long de leur parcours. J'ai une fille qui a fait ses études à l'Université de Sherbrooke et de Montréal... j'suis donc au courant des argents dépensés autre que pour leur études et ce n'est pas pour rien qu'ils se retrouvent avec des 15 à 20 milles de dettes et ce, malgré l'apport financier des parents.

[quirititi]

Je trouve les 2 leaders, Martine Desjardins de la FEUQ et Léo Bureau-Blouin de la FECQ articulés mais je ne suis plus capable de voir la face de Gabriel Nadeau-Dubois de la CLASSE, qui me semble être un perturbateur dans l'âme. Dommage que les 2 premiers insistent tant sur leur "coalition de front commun".

Ils font fi de tout ces étudiants-rois (ex enfants-rois) et je ne parle pas pour TOUS LES ÉTUDIANTS car il y en a qui veulent vraiment retourner en classe et/ou qui ne manifestent pas. Mais ceux et celles qui le font, ne respectent pas toujours les règlements, usent de violence et prennent les "payeurs de taxes" en otage.

Sincèrement je pense que les étudiants devraient accepter la nouvelle offre du gouvernement, soit une hausse des droits de scolarité sur sept ans plutôt que sur cinq ans. La hausse sur cinq ans tenait compte d'un taux d'inflation de 2 % et se situait donc au total à 1625 $, à raison de 325 $ par année. Le nouveau calcul, s'établissant sur 7 ans, tient donc compte de l'inflation également, et totalise ainsi 1779 $, soit 254 $ par année.

Non mais... comment peuvent-ils s'organiser pour perdre leur session pour $254/an... c'est ridicule d'autant plus que les frais de scolarité sont les plus bas au Québec.




Nous aussi faisons face à des hausses sans possibilité de contestation... que ce soit Hydro, Bell, Internet, taxes foncières et scolaires, etc... Nous y avons tous droit... et pourtant les salaires ne suivent pas toujours non plus. Encore moins nos fonds de retraite (si on en a un) ou RRQ ou Pension de Vieillesse du Canada.


Le prêt étudiant sert bien souvent à beaucoup plus que pour les véritables études et besoins scolaires. Ils s'en servent pour divers achats non essentiels, des week-ends et des sorties, des vêtements griffés ou dernières modes et divers cossins non utiles pour les études ici et là tout au long de leur parcours. J'ai une fille qui a fait ses études à l'Université de Sherbrooke et de Montréal... j'suis donc au courant des argents dépensés autre que pour leur études et ce n'est pas pour rien qu'ils se retrouvent avec des 15 à 20 milles de dettes et ce, malgré l'apport financier des parents.

Le problème est que le gouvernement a trop tardé à réagir. Je ne donne pas ma bénédiction aux étudiants mais le "père" ici, dans notre société, c'est le gouvernement. Pourquoi avoir attendu que la situation dégénère avant de réagir ? Oui les étudiants sont choyés au Québec et oui, ils peuvent contester dans la rue, nous sommes en démocratie. Mais le gouvernement "devait" intervenir bien avant que la situation dégénère. Moi je pense que la médiation sera la solution étant donné l'état d'avancement du problème. Votre argument est bon Die, mais il existe aussi de très bons arguments du coté des étudiants. Voilà....quand on laisse la situation perdurer des semaines et des semaines avant de négocier, il ne faut pas s'attendre à un règlement rapide. Les manifestations étaint bien pacifiques au début....c'est là que le gouvernement aurait dû s'assoir avec les associations d'étudiants. Les deux sont coupables à mon avis.

[Mamounia Profil Message privéSite Internet]

Comme quoi on peut changer d'idée...
http://matin.qc.ca/opinions/pascal-henr ... _pour.html

Je ne me répéterai pas mais le texte que j'ai écris au début de cette discussion explique, à mon avis, pourquoi c'est un faux raisonnement de regarder les frais des autres provinces. Il faut aller plus loin et regarder ceux des autres pays pour se rendre compte que nous payons BEAUCOUP plus cher que la majorité des autres pays du CE. Et il faut aussi regarder les impôts que paient les habitants des autres provinces, les étudiants de ces provinces y gagnent quand même à la fin... Mais c'est sûr qu'on trouvera toujours qq'un qui est mieux ou pire que nous.

La protestation contre la hausse n'est pas une affaire d'argent (même si le gouvernement a dit lui-même que cette hausse fermerait les portes des études supérieures à 7000 étudiants par année) mais une question de principe. Ceux qui manifestent en ce moment n'ont rien à gagner mais tout à perdre. Ils ne seront plus là dans 5 ans, ils seront des payeurs d'impôts comme vous et moi! Ils veulent que le gouvernement fasse ses devoirs et aille chercher de l'argent ailleurs (voir le texte ci-haut par exemple) avant de fouiller dans les poches des plus petits. Et nous devrions avoir honte de ne pas les appuyer dans leur bataille, même si nous sommes contre la grève. Ils se battent pour un Québec plus sain, pour une gestion transparente des finances, pour une justice sociale.. Pourquoi, par exemple, le gouvernement ne veut-il pas dévoiler les montants des redevances des compagnies minières - parce qu'il n'y en a pas?? Alors que certains pays exigent 45% de leurs profits aux compagnies minières, nous on leur distribue "gratuitement" des centaines de millions?? C'est là-dessus et sur beaucoup d'autres situations intolérables qu'il faut s'interroger et que les étudiants nous font réfléchir, cette grève aura au moins eu le mérite d'en réveiller plusieurs!

Et, je vous en prie, arrêtons de dire que les étudiants sont VIOLENTS, c'est tellement absurde. Allez marcher avec eux un soir, vous serez épatés par ces jeunes, je vous le garantis. Malheureusement, il suffit qu'il y'ait 10 casseurs sur 10 000 marcheurs pour que les 10 000 soient aussitôt catalogués comme "violents", c'est ridicule. Regardez plutôt ceux qui ramassaient les déchets sur la chaussée à la fin de la soirée ou qui huaient les casseurs... Je ne connais pas beaucoup de groupes dans notre société qui seraient capables de faire preuve d'autant de pacificisme, d'humanisme, de sagesse, d'humour et de conviction dans une telle situation...

Un autre article TRÈS intéressant sur les vrais coûts de la gratuité :
http://www.ledevoir.com/societe/educati ... a-gratuite

[santara 35 Profil Message privéYIM]

Je suis d'accord avec vous mamounia, mes trois enfants,maintenant des adultes,ont fait leur université.mon dernier à encore un ans à faire en comptabilité à chicoutimi et la grève n,à pas nui à son parcours,mais il commence à travaille lundi à la sopfeu comme à tout les été depuis 6 ans. Pas de vacances pour mes enfants depuis 10 ans et encore moins pour ma femmes et moi.alors les jeunes arrêtons de les condamné Parce qu'ils vont réussir à faire ce que nous aurions du faire nous-même......

[Calude Profil Message privé]

Je trouve les 2 leaders, Martine Desjardins de la FEUQ et Léo Bureau-Blouin de la FECQ articulés mais je ne suis plus capable de voir la face de Gabriel Nadeau-Dubois de la CLASSE, qui me semble être un perturbateur dans l'âme. Dommage que les 2 premiers insistent tant sur leur "coalition de front commun".

Tout à fait d'accord , Facile à deviner ou sera G-N Dubois dans dix ans... Au sein d'une controverse dans Québec Solidaire ou le dans le PQ. Je met $100 la dessus.

Lui en dehors du débat avec un Premier ministre qui se conduirait en Chef de Famille et ce serait déjà réglé.

En passant j'ai encore entendu un étudiant comparer ce conflit au printemps Arabe ! Aucun rapport ! Il y a des élections dans moins d'un an nous sommes en démocratie à ce que je saches ! Qu'ils négocient avec ceux qui sont susceptibles de prendre le pouvoir au lieu de perturber la vie des commerçants et des travailleurs Montréalais. des deux cotés il n'y a aucun respects pour ceux qui paient pour ce gâchis.

Et que dire de Charest qui dans sa tête une famille qui gagne $45 000 par année fait parti de la classe moyenne... Vraiment déconnecté celui-la. En 2012 un revenu de 45K par année pour une famille c'est le seuil de la pauvreté.

[Die Profil Message privé]

Moi aussi je comprends les 2 parties. Personne n'aime voir les hausses de services et encore moins quand on constate que ce que l'on donne aux gouvernements en impôts et ce qu'ils en font. Moi aussi j'aimerais bien que les plus gros paient leurs justes parts et que nos ministres et leurs accolytes cessent de dépenser à qui mieux mieux, que ce soit au municipal, provincial et fédéral. Tous ces argents perdus pour rien et qui aurait bien servis d'autres causes.

Les étudiants travaillent à temps partiel pour la plupart d'entre eux et même s'ils gagnent un salaire minimum, cette hausse du salaire minimum s'est accrue de 35.6% depuis 2003 et ce n'est que maintenant qu'on leur demande un rattrapage de 17% sur leurs frais de scolarité. Pourquoi vouloir à tout prix repasser leurs factures à quelqu'un d'autre ?

Mamounia dit que le problème n'est pas "d'argent" et pourtant le discours de ces derniers est justement ça... "non - à tout prix - à l'augmentation". Ils ne cessent de revendiquer le gel des frais... à mon avis, c'est parler d'argent ça. S'ils veulent vraiment parler du financement des universités et des autres problèmes connexes, on avait suggéré au gouvernement de s'asseoir et de former un comité à cet effet. Non, ils restent sur leurs positions sans possibilité d'aucun dialogue.

C'est comme si, pour résoudre un problème avec mon mari ou mon enfant, je m'assoyais dans mon coin pour bouder et que je ne veuille pas leur parler. On règle rien avec une telle attitude. Ça prend "du bon vouloir" des deux bords quelque soit les tords de l'un ou de l'autre.

Sans dialogue, aucune issue !