Nos Snowbirds nous parlent
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Quel est le meilleur chemin pour aller de New Orleans à Corpus Christi ?
Quelqu'un a des suggestions de terrains pour passer quelques jours à Corpus Christi (sachant que nous sommes en vélo) ?
Merci à l'avance à tous ceux qui vont répondre
Quelqu'un a des suggestions de terrains pour passer quelques jours à Corpus Christi (sachant que nous sommes en vélo) ?
Merci à l'avance à tous ceux qui vont répondre

- Voyageur Xpress
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Bon matin cher copain.
En partant de New-Orleans, la I-10West jusqu'à Bâton Rouge ville qui m'a grandement déçu. En marchant dans la ville pour trouver une banque, nous n'avons rien trouvé de bien exhaltant à voir. Je ne suis pas attiré par un vieux bateau de guerre-musée. Cependant, nous avons visité le parlement où il y a un resto très potable à bas prix. En montant dans la tour du parlement, tu as une excellente vue de la ville et du fleuve Mississippi. Bémol assez important, le stationnement au parlement est extrêmement étroit pour une auto et pratiquement inutilisable pour un VR. (à moins d'être chanceux et de ne pas te faire prendre en sandwich au retour)
En entrant en Louisiane, au ''Information Center'' demande quel exit prendre pour te rendre au ''Information Center de la ville de Lafayette'' où dans la porte du kioste, il est écrit: ''Ici, nous sommes fier de parler français.'' Informes-toi, il y a un camping municipal très peu dispendieux, (± $13.00/$15.00/nuitée) dans un quartier domiciliaire.
En entrant au Texas via la I-10, il y a un ''Information Center'' (à visiter in & out) où tu devrais trouver de bonnes références pour les campings. Il y a des campings à Corpus Christi mais j'ignore lesquels sont les mieux situés pour un cycliste.
À Orange, (Beaumont) TX., il y a un Flying ''J'' EXTRÊMEMENT BRUYANT à la sortie 873. Environ 45 minutes plus loin, j'avais pris la rte 124 pour rejoindre la rte 87 qui longe le Golfe du Mexique. C'était extrêmement brumeux de sorte qu'on n'a pû profiter du paysage. Ces 2 routes sont plutôt désertiques mais la rte 87 t'amène, via un ''ferry'' gratuit directement à Galveston, TX., ou ce qui en reste après le passage de l'ouragan Ikes. Toujours dépendemment de l'ouragan Ikes, dans la ville face à la mer, il y avait un Wal-Mart où j'ai vu des VRs de stationnés
En partant de Galveston, j'ai suivi la I-45 pour rejoindre Houston, TX. où j'ai suivi la I-610West et ensuite la I-10West qui m'a amené à la rte 59 direction Victoria, TX., de là, suivre la rte 77south jusqu'à la I-37 vers Corpus Christi.
La raison pour laquelle je n'avais pas suivi le Golfe du Mexique via des p'tites route entre Galveston et Corpus Christi, était la densité du brouillard.
Espérant t'avoir été utile, je vous souhaite bonne route et une belle température en attente de te lire avec plaisirs.
P.S.: La Louisiane et le Texas sont très différents de la Floride. Ne pas vous attendre au même feeling.....
En partant de New-Orleans, la I-10West jusqu'à Bâton Rouge ville qui m'a grandement déçu. En marchant dans la ville pour trouver une banque, nous n'avons rien trouvé de bien exhaltant à voir. Je ne suis pas attiré par un vieux bateau de guerre-musée. Cependant, nous avons visité le parlement où il y a un resto très potable à bas prix. En montant dans la tour du parlement, tu as une excellente vue de la ville et du fleuve Mississippi. Bémol assez important, le stationnement au parlement est extrêmement étroit pour une auto et pratiquement inutilisable pour un VR. (à moins d'être chanceux et de ne pas te faire prendre en sandwich au retour)
En entrant en Louisiane, au ''Information Center'' demande quel exit prendre pour te rendre au ''Information Center de la ville de Lafayette'' où dans la porte du kioste, il est écrit: ''Ici, nous sommes fier de parler français.'' Informes-toi, il y a un camping municipal très peu dispendieux, (± $13.00/$15.00/nuitée) dans un quartier domiciliaire.
En entrant au Texas via la I-10, il y a un ''Information Center'' (à visiter in & out) où tu devrais trouver de bonnes références pour les campings. Il y a des campings à Corpus Christi mais j'ignore lesquels sont les mieux situés pour un cycliste.
À Orange, (Beaumont) TX., il y a un Flying ''J'' EXTRÊMEMENT BRUYANT à la sortie 873. Environ 45 minutes plus loin, j'avais pris la rte 124 pour rejoindre la rte 87 qui longe le Golfe du Mexique. C'était extrêmement brumeux de sorte qu'on n'a pû profiter du paysage. Ces 2 routes sont plutôt désertiques mais la rte 87 t'amène, via un ''ferry'' gratuit directement à Galveston, TX., ou ce qui en reste après le passage de l'ouragan Ikes. Toujours dépendemment de l'ouragan Ikes, dans la ville face à la mer, il y avait un Wal-Mart où j'ai vu des VRs de stationnés
En partant de Galveston, j'ai suivi la I-45 pour rejoindre Houston, TX. où j'ai suivi la I-610West et ensuite la I-10West qui m'a amené à la rte 59 direction Victoria, TX., de là, suivre la rte 77south jusqu'à la I-37 vers Corpus Christi.
La raison pour laquelle je n'avais pas suivi le Golfe du Mexique via des p'tites route entre Galveston et Corpus Christi, était la densité du brouillard.
Espérant t'avoir été utile, je vous souhaite bonne route et une belle température en attente de te lire avec plaisirs.
P.S.: La Louisiane et le Texas sont très différents de la Floride. Ne pas vous attendre au même feeling.....
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Moi aussi, je suis le sujet et je prends des notes ;-)
Très belles photos RLC
Très belles photos RLC
Dernière édition par Jnet le 12 Jan 2009 16:13, édité 1 fois au total.

- sunshine
- Membre Argent du Forum VRcamping
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Re: Nos Snowbirds nous parlent
Bonjour RLC,
je continue toujours de vous suivre même si je me suis fais plus discète c'est dernier temps. J'ai bien hâte de découvrir le Texas sous
vos yeux.
Bonne route !
Sunshine
je continue toujours de vous suivre même si je me suis fais plus discète c'est dernier temps. J'ai bien hâte de découvrir le Texas sous
vos yeux.
Bonne route !
Sunshine
Un objectif sans temps limite n'est pas réellement un objectif... C'est un rêve.
(Harold R. Mc alindon)
(Harold R. Mc alindon)
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Voyageur Xpress a écrit:Si tu entres au Mississippi via la I-10, arrêtes au 1er ''Information Center'' et prends le temps de le visiter extérieur comme intérieur. Informes-toi si la ville de Biloxi s'est remis de l'ouragan Katrina. Si oui, de la I-10, je prendrais la rte 63 jusqu'à la rte 90 vers Pascagoula et de là direction Biloxi et Gulfport.
Je suis allé au Information Center. Les gens savent recevoir dans le sud : café, boissons gazeuses, service attentionné, conseils patients ... et le décor est soigné, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Bref, lorsqu'on arrive on a l'impression d'être vu comme de la visite, et non comme une «dépense»
Nous sommes passé par Biloxi. Plus de 3 ans après Katrina, la rue qui longe la mer est encore un vaste chantier. Pour débuter on ne voit pas trop les dégâts, puis ils apparaissent de plus en plus clairement à mesure qu'on va vers l'ouest.
Évidemment, je ne peux comparer avec l'ancienne Biloxi, puisque c'est ma première visite, mais il est très clair qu'il y a 4 catégories d'édifices sur le bord de la mer :
1- ceux remis à neuf (une minorité, 10-15%) ou en cours de réparation (5-10%)
2- ceux pas trop endommagés ou à moitié réparés (environ le tiers)
3- ceux placardés, en attente de réparation ou de démolition (environ 15-20%)
4- ceux démolis où il ne reste que le sous-sol, un escalier (10-15% ?), ou rien du tout (certaines rues sont revenues à l'état sauvage, pas une maison, juste des stop crochis sur des rues en partie envahies par le gazon) parce que tout a été enlevé. J'ai l'impression qu'un bon 20% de la rue doit être dans cette catégorie ... mais comme je ne l'ai pas vue avant il est difficile de savoir si c'est démoli ou si ça toujours été des terrains vacants ... mais je penche fortement pour la première hypothèse.
On n'a fait que passer. On a pris une trentaine de photos, mais elles ne représentent pas vraiment l'ampleur des dégâts car le principal est maintenant «nettoyé», même si ce n'est pas encore «réparé». Mon épouse s'attristait en pensant aux gens qui avaient tout perdu ... j'ai fini par couper court à notre visite trouvant que cela devenait trop négatif ...
Par contre, il y a deux points positifs :
- les rues plus loin de la mer semblent beaucoup moins affectées,
- la ville travaille encore d'arrache pied pour réparer ce qui s'est détruit en quelques heures voilà déjà 3 ans... et selon ce que j'ai vu, le travail va se poursuivre encore quelques années (surtout qu'avec la récession, plusieurs terrains vacants ne trouveront plus preneur).
Nous sommes maintenant à New Orleans. Eux aussi construisent beaucoup, notamment un nouveau pont qui dédouble l'ancien ... et qu'ils ont eu la sagesse de mettre plus haut sur pilotis ! Parlant de routes, même si ce commentaire ne sera pas très touristique, je dois dire que l'autoroute pour arriver en ville est HORRIBLE : je n'ai jamais autant sauté en VR ... je pensais que nous avions défoncé les amortisseurs (ou que nous allions le faire). La route n'est pas trouée : elle est ondulée comme une planche à laver ... probablement un reliquat, là aussi, de Katrina !
On peut dire que notre journée nous aura «secoué», autant par les images de Biloxi que par la route de New Orleans ...
- Roadtrekeux
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Re: Nos Snowbirds nous parlent
Ce que vous faites Voyageur Xpresset toi RLC dans ce sujet est un véritable guide de voyage. Les renseignements que vous nous donnez et la façon super agréable de nous tenir au courant fera de ce sujet un "best seller".
Ma femme est une ange! Chanceux, de dire mon voisin, la mienne vit encore!
- dm38
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Très intéressant et instructif. Merci pour votre générosité de partager avec nous.
Au plaisirs
Au plaisirs

- x13
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Re: Nos Snowbirds nous parlent
Très bel exposé RLC pour ton passage à Biloxi et New Orléans, j'ai bien hâte d'avoir de tes commentaires pour le Texas car si ne ne me trompe pas, c'est là que vous devez vous rendre? Dis nous un peu quelle température vous avez lors de votre passage, ça serait intéressant à savoir.
- Voyageur Xpress
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Bonjour RLC.
Tu as raison, l'autoroute dans ce coin-là ressemble à une planche à laver grand format. C'est la raison quand je descend au Texas, je prend un autre itinéraires.
Tu as raison, l'autoroute dans ce coin-là ressemble à une planche à laver grand format. C'est la raison quand je descend au Texas, je prend un autre itinéraires.
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Nous avons déjà fini nos trois jours à New Orleans.
«Big Easy» ou «Nola» comme les gens l’appellent, est une ville surprenante à bien des points de vue. Tout est contraste ici :
- Le vieux quartier français est situé à côté du centre-ville moderne,
- le resto chic voisine la bicoque douteuse en plus des kiosques à hot dog à tous les 2-3 coins de rue,
- les marchands d’œuvre d’art sont entourés des boutiques bric à brac où on retrouve des «souvenirs» ou des gadgets pour se déguiser (les gens semblent toujours prêts à faire la fête ici). Un antiquaire s’annonce clairement comme «meubles anciens et autres «junk» (que je traduis par : pièces usagées, vieilleries, débarras, traîneries …rien de très «antiquaire»)
- plusieurs bars annoncent «daiquiri et pizza» … peut-être que j’ai manqué quelque chose mais ça ne m’a pas tenté du tout …
- sur le coin d’une rue il y avait une «crieuse» qui annonçait ses tartes en les criant/chantant sous toutes les intonations possibles
- un petit kiosque de pizza est situé juste à côté d’un club érotique où les filles viennent parfois «prendre l’air» sur le trottoir malgré les 50F des soirs frisquets et malgré leur costume en filet tricoté pas serré, … bon ok, ce n’est pas un si gros contraste que ça, ce sont deux fast food, et les filles sont comme certaines maisons d’ici : elles ont des devantures surprenantes …
- dans un autre club sexy la réceptioniste se tient devant la porte avec un chapeau «à oreilles» digne de Ti-coune (si les filles des cabines ont l’air de ça, ce doit être un spectacle comique plutôt qu’érotique),
- quelques maisons colorées contrastent avec d’autres délabrées (cela aurait aussi pu s’appliquer aux filles qui font les spectacles car selon les affiches publicitaires certains d’entre elles ont probablement connu Louis Amstrong … ok j’exagère un peu, mais juste un peu).
- côté architecture, le beau côtoie le laid (mais du laid qui a du style),
- côté humain, l’ambiance est TRÈS animée, surtout le soir. Le bon chic bon genre se mélange aux gens plus douteux
- la foule est bigarrée, jeunes et vieux, touristes et «locaux», congressistes et itinérants
- on est souvent sollicités pour entrer dans les bars (3 pour 1), et parfois pour faire cirer nos chaussures, ou nous faire visiter le cimetière, …
- le centre ville moderne est desservi par de vieux tramways verts (achetés d’Australie semble-t’il) que je trouve personnellement très laids qui contraste avec les quelques beaux tramways rouges (reconstitution beaucoup trop cher à 1,5 millions chaque, semble-t’il) qui restent en circulation (on nous a dit qu’ils avaient perdu le reste de la flotte, justement lors de la grande flotte amenée par Katrina)
Je mélange un peu tout … mais c’est vraiment ça New Orleans, un peu de tout bien mélangé.
Je recommence de façon plus structurée.
«Big Easy» ou «Nola» comme les gens l’appellent, est une ville surprenante à bien des points de vue. Tout est contraste ici :
- Le vieux quartier français est situé à côté du centre-ville moderne,
- le resto chic voisine la bicoque douteuse en plus des kiosques à hot dog à tous les 2-3 coins de rue,
- les marchands d’œuvre d’art sont entourés des boutiques bric à brac où on retrouve des «souvenirs» ou des gadgets pour se déguiser (les gens semblent toujours prêts à faire la fête ici). Un antiquaire s’annonce clairement comme «meubles anciens et autres «junk» (que je traduis par : pièces usagées, vieilleries, débarras, traîneries …rien de très «antiquaire»)
- plusieurs bars annoncent «daiquiri et pizza» … peut-être que j’ai manqué quelque chose mais ça ne m’a pas tenté du tout …
- sur le coin d’une rue il y avait une «crieuse» qui annonçait ses tartes en les criant/chantant sous toutes les intonations possibles
- un petit kiosque de pizza est situé juste à côté d’un club érotique où les filles viennent parfois «prendre l’air» sur le trottoir malgré les 50F des soirs frisquets et malgré leur costume en filet tricoté pas serré, … bon ok, ce n’est pas un si gros contraste que ça, ce sont deux fast food, et les filles sont comme certaines maisons d’ici : elles ont des devantures surprenantes …
- dans un autre club sexy la réceptioniste se tient devant la porte avec un chapeau «à oreilles» digne de Ti-coune (si les filles des cabines ont l’air de ça, ce doit être un spectacle comique plutôt qu’érotique),
- quelques maisons colorées contrastent avec d’autres délabrées (cela aurait aussi pu s’appliquer aux filles qui font les spectacles car selon les affiches publicitaires certains d’entre elles ont probablement connu Louis Amstrong … ok j’exagère un peu, mais juste un peu).
- côté architecture, le beau côtoie le laid (mais du laid qui a du style),
- côté humain, l’ambiance est TRÈS animée, surtout le soir. Le bon chic bon genre se mélange aux gens plus douteux
- la foule est bigarrée, jeunes et vieux, touristes et «locaux», congressistes et itinérants
- on est souvent sollicités pour entrer dans les bars (3 pour 1), et parfois pour faire cirer nos chaussures, ou nous faire visiter le cimetière, …
- le centre ville moderne est desservi par de vieux tramways verts (achetés d’Australie semble-t’il) que je trouve personnellement très laids qui contraste avec les quelques beaux tramways rouges (reconstitution beaucoup trop cher à 1,5 millions chaque, semble-t’il) qui restent en circulation (on nous a dit qu’ils avaient perdu le reste de la flotte, justement lors de la grande flotte amenée par Katrina)
Je mélange un peu tout … mais c’est vraiment ça New Orleans, un peu de tout bien mélangé.
Je recommence de façon plus structurée.
Re: Nos Snowbirds nous parlent
L’arrivée à notre terrain de camping a été à l’image du reste : un peu déroutante. Il est situé juste à côté du French Quarter, avec les gratte-ciels comme arrière fond, et … le cimetière comme voisin immédiat. Comme lui, il est ceinturé d’un mur de béton (le nôtre est surmonté de pics d’aciers pour empêcher quiconque de sauter par-dessus sans risquer de se retrouver avec un laisser passer chez le voisin). C’est un terrain dispendieux (70$/nuit), qui a des allures de stationnement chic tout en interblocs, avec quelques services centraux (une petite terrasse avec bain sauna encore chauffé en cette saison froide, mais pas nettoyé, … à moins que ce soit un bain sauna aux algues), et proche d’un boulevard surélevé qui a l’air du boulevard Métropolitain à Montréal, et qui a une grosse enseigne lumineuse à une extrémité. Décrit comme ça vous ne voudrez probablement pas venir, mais au contraire je vous recommande le FQRV (Frech Quarter RV» pour la facilité d’accès exceptionnelle au Quartier français, et aussi pour la qualité de son service (le personnel est très professionnel, le gérant a du être majordome dans un hôtel 4 étoiles avant de venir ici …)
On s’est installé en vitesse car il était 16h30 mais il n’était pas question d’attendre le lendemain pour notre première visite. L’aventure nous appelait. Nous avons marché dans le French Square jusqu’au bord du Mississipi, que nous avons longé (via la «Moon walk») jusqu’au quartier des affaires voisin. Après le vieux, le neuf, car New Orleans c’est aussi une grande ville avec buildings, grands magasins, Casino, Imax, Aquarium etc… Un beau centre-ville. Notre retour s’est fait par Bourbon St., la rue la plus animée et la plus grivoise du French Quarter. Surprise, on est une heure plus tôt ici … il fait noir à 18h heure locale, mais 19h sur l’heure de nos montres, ce qui nous a laissé 1h de plus pour cette première visite.
De retour au VR, je n’étais pas sûr si la réputation de New Orleans n’était pas surfaite. Cette belle d’autrefois nécessite d’être apprivoisée pour être agréable …
On s’est installé en vitesse car il était 16h30 mais il n’était pas question d’attendre le lendemain pour notre première visite. L’aventure nous appelait. Nous avons marché dans le French Square jusqu’au bord du Mississipi, que nous avons longé (via la «Moon walk») jusqu’au quartier des affaires voisin. Après le vieux, le neuf, car New Orleans c’est aussi une grande ville avec buildings, grands magasins, Casino, Imax, Aquarium etc… Un beau centre-ville. Notre retour s’est fait par Bourbon St., la rue la plus animée et la plus grivoise du French Quarter. Surprise, on est une heure plus tôt ici … il fait noir à 18h heure locale, mais 19h sur l’heure de nos montres, ce qui nous a laissé 1h de plus pour cette première visite.
De retour au VR, je n’étais pas sûr si la réputation de New Orleans n’était pas surfaite. Cette belle d’autrefois nécessite d’être apprivoisée pour être agréable …
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Pour notre première journée complète (le lendemain de notre arrivée), nous avons fait un tour de ville en bus. Ça aide à s’orienter pour le reste du séjour. On débute par la visite d’un cimetière (pas notre voisin, un autre, plus gros). À la Nouvelle-Orléans, ils n’enterrent pas les morts (car la nappe phréatique est trop haute) et ils ne les incinèrent pas (c’était interdit par la religion catholique), ils les déposent dans un mausolée familial. Pour débuter, le mort est couché sur une stèle (pour la première année) puis ils prennent les restes, les mettent dans « un sac de plastique » ( selon le guide ) et les déposent entassés dans une autre section du caveau… pour laisser la place «couchée» au suivant ! Bon, on peut contester, mais il n’y pas de miracles, ils doivent faire quelque chose adapté à ce problème de nappe phréatique. Il y a de superbes mausolées, et il y a aussi les HLM mortuaires … mais ce que nous avons remarqué ce sont surtout les noms…beaucoup sont bien connus chez nous : Landry, Thibodeaux (avec un «x» ici), Trudeau, Gilbert, Gautier (sans «h») etc. Il y a eu des francophones ici et il en reste quelques traces … mais on est venu trop tard pour pouvoir leur parler en français ! (d’ailleurs une loi de la Louisiane avait empêché l’enseignement du français durant la première moitié du 20ième siècle, donc ce n’est pas d’hier que le français est en voie d’extinction ici, par une langue «morte» mais pas forte).
Parlant de nappe phréatique, elle est tellement haute que certains parcs ont des flaques d'eau entre les tables de pique-nique ... et plusieurs lampadaires ne fonctionnent plus parce que leur filage a trop baigné dans l'eau ... Fin de la parenthèse, revenons au bus.
Évidemment, comme nous sommes aux États-Unis, le tour de bus nous a montré plusieurs «est» of the world» :
- le pont le plus long du monde « The Lake Pont Chartrain » d’une longueur de 24 miles…
- le plus grand parc du monde (c’est vrai qu’il est immense)
- le port (le 2ième plus gros aux ÉU je crois, à moins que ce soit le 2ième plus gros sur la côte sud mais pas sur la mer, … enfin, je sais qu’il y a une façon pour le décrire en «est» mais je ne m’en souviens plus)
Nous avons aussi vu «Garden District» avec ses somptueuses demeures qui permettent, entre autres, de constater qu’il y a de la richesse à New Orleans, même si on sait que le contraire existe aussi. Nous n’avons pas vu les désastres de Katrina, ça ne faisait pas partie du tour (il y en a un autre pour ça).
Parlant de nappe phréatique, elle est tellement haute que certains parcs ont des flaques d'eau entre les tables de pique-nique ... et plusieurs lampadaires ne fonctionnent plus parce que leur filage a trop baigné dans l'eau ... Fin de la parenthèse, revenons au bus.
Évidemment, comme nous sommes aux États-Unis, le tour de bus nous a montré plusieurs «est» of the world» :
- le pont le plus long du monde « The Lake Pont Chartrain » d’une longueur de 24 miles…
- le plus grand parc du monde (c’est vrai qu’il est immense)
- le port (le 2ième plus gros aux ÉU je crois, à moins que ce soit le 2ième plus gros sur la côte sud mais pas sur la mer, … enfin, je sais qu’il y a une façon pour le décrire en «est» mais je ne m’en souviens plus)
Nous avons aussi vu «Garden District» avec ses somptueuses demeures qui permettent, entre autres, de constater qu’il y a de la richesse à New Orleans, même si on sait que le contraire existe aussi. Nous n’avons pas vu les désastres de Katrina, ça ne faisait pas partie du tour (il y en a un autre pour ça).
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Après l’autobus, nous arpentons à pied les rues du French Quarter. Il y a un certain regroupement par thème : la rue Royal est la rue des antiquaires, Bourbon street est la rue des bars, plus bas sur Decatur on retrouve le marché français, les puces (où quelques vendeurs parlent quelques mots de français, et même parfois assez pour soutenir une conversation) et le célèbre «Café du monde» où on ne peut passer sans prendre «des beignets» inondés de sucre en poudre. Comme notre guide nous disait plus tôt dans le bus, l’aéroport de New Orleans est le seul au monde où quelqu’un peut franchir les barrières de sécurité sans être fouillé même s’il a la figure pleine de poudre blanche …
Bourbon est le cœur du quartier français (mais c’est loin d’être la seule rue intéressante, il faut voir le reste aussi). Une rue toute en couleurs, en sons et en saveurs. La musique est omniprésente, chacun peut trouver ce qu’il lui convient : quelques musiciens de rue (lors de notre passage il y avait un groupe d’Europe de l’est), et une panoplie de spectacles dans les bars voisins (surtout du rock, on a eu de la difficulté à trouver le jazz et le blues qui font la réputation de New Orleans, faut croire que la clientèle locale cherche autre chose). Assis a quelques pâtés de maison les uns des autres, leurs musiques se répercutent et font vibrer les carreaux des commerces avoisinants. Il ne faut pas marcher trop vite, sinon c’est la cacophonie de styles musicaux, mais quand on prend le temps d’apprécier chacun, on oublie les autres, et on visite beaucoup en seulement 1 km. Comme les gens fument énormément ici (dont plusieurs qui se pavanent avec leur Havane), il faut parfois couper court aux spectacles lorsque le vent nous met sous l’odeur de cigares trop odorants.
Nous avons soupé au «Gombo Shop», dans un cadre datant de 1795. Nous nous sommes régalés d’une cuisine créole, un peu épicée mais délicieuse. La serveuse m’avait dit que mon plat n’était pas épicé … bon, il ne l’était pas extrêmement, mais pas loin de «beaucoup». Ils sont 2 ou 3 coches en haut de nous en ce qui a trait aux épices. Je me méfierais si un serveur d’ici me disait qu’un plat est «très épicé».
En sortant de souper, nous avons revisité la rue Bourbon, car de soir c’est autre chose. La rue devient piétonnière à partir de 19h30 (à peu près). Elle s’illumine et s’anime. C’est la «vrai New Orleans» qui sort le soir (ce qui est drôle, c’est que de jour beaucoup d’endroits sont très sombres, ce sont les spécialistes de la pénombre ici, alors que de soir ils illuminent … ils ont peut-être un peu l’esprit de contradiction!)
Il était trop tôt pour les spectacles professionnels (ils commencent vers 21h, parfois un peu plus tôt). Pour passer le temps (et se protéger du froid exceptionnel pour ce temps ci), nous somme entrés dans un bar de karaoke. Je ne suis pas un amateur, mais là j’ai apprécié. Il y a des gens qui ont le spectacle dans le sang comme ce n’est pas possible. Lorsqu’il n’y a pas de volontaire, l’animateur n’a pas besoin de solliciter les gens beaucoup pour trouver quelqu’un prêt à monter sur scène, et leurs prestations sont bonnes.
Nous avons terminé cette merveilleuse journée à «La maison du Jazz», où un groupe de cinq musiciens se produisaient avec brio, sans sembler affectés outre mesure par le fait que nous n’étions en moyenne que 15-20 clients. Deux couples arrivent avec leur verre de boisson, Ils sont accueillis sans problème. Un des hommes se lève et fait une demande spéciale aux musiciens en glissant un billet dans le pot prévu à cet effet. Le musicien dit à la blague, «est-ce que les dames vont danser sur la musique». Voilà les 2 dames qui se lèvent immédiatement et commencent à danser un genre de charleston sur le rythme de la musique. Vraiment SUPER. Je vous dis, les gens d’ici ont le sens du spectacle dans le sang … hé qu’on est loin de Sarasota. Le jour de l’an doit être TERRIBLE ici (au fait, ils décorent déjà pour le Carnaval dans un mois !)
Bourbon est le cœur du quartier français (mais c’est loin d’être la seule rue intéressante, il faut voir le reste aussi). Une rue toute en couleurs, en sons et en saveurs. La musique est omniprésente, chacun peut trouver ce qu’il lui convient : quelques musiciens de rue (lors de notre passage il y avait un groupe d’Europe de l’est), et une panoplie de spectacles dans les bars voisins (surtout du rock, on a eu de la difficulté à trouver le jazz et le blues qui font la réputation de New Orleans, faut croire que la clientèle locale cherche autre chose). Assis a quelques pâtés de maison les uns des autres, leurs musiques se répercutent et font vibrer les carreaux des commerces avoisinants. Il ne faut pas marcher trop vite, sinon c’est la cacophonie de styles musicaux, mais quand on prend le temps d’apprécier chacun, on oublie les autres, et on visite beaucoup en seulement 1 km. Comme les gens fument énormément ici (dont plusieurs qui se pavanent avec leur Havane), il faut parfois couper court aux spectacles lorsque le vent nous met sous l’odeur de cigares trop odorants.
Nous avons soupé au «Gombo Shop», dans un cadre datant de 1795. Nous nous sommes régalés d’une cuisine créole, un peu épicée mais délicieuse. La serveuse m’avait dit que mon plat n’était pas épicé … bon, il ne l’était pas extrêmement, mais pas loin de «beaucoup». Ils sont 2 ou 3 coches en haut de nous en ce qui a trait aux épices. Je me méfierais si un serveur d’ici me disait qu’un plat est «très épicé».
En sortant de souper, nous avons revisité la rue Bourbon, car de soir c’est autre chose. La rue devient piétonnière à partir de 19h30 (à peu près). Elle s’illumine et s’anime. C’est la «vrai New Orleans» qui sort le soir (ce qui est drôle, c’est que de jour beaucoup d’endroits sont très sombres, ce sont les spécialistes de la pénombre ici, alors que de soir ils illuminent … ils ont peut-être un peu l’esprit de contradiction!)
Il était trop tôt pour les spectacles professionnels (ils commencent vers 21h, parfois un peu plus tôt). Pour passer le temps (et se protéger du froid exceptionnel pour ce temps ci), nous somme entrés dans un bar de karaoke. Je ne suis pas un amateur, mais là j’ai apprécié. Il y a des gens qui ont le spectacle dans le sang comme ce n’est pas possible. Lorsqu’il n’y a pas de volontaire, l’animateur n’a pas besoin de solliciter les gens beaucoup pour trouver quelqu’un prêt à monter sur scène, et leurs prestations sont bonnes.
Nous avons terminé cette merveilleuse journée à «La maison du Jazz», où un groupe de cinq musiciens se produisaient avec brio, sans sembler affectés outre mesure par le fait que nous n’étions en moyenne que 15-20 clients. Deux couples arrivent avec leur verre de boisson, Ils sont accueillis sans problème. Un des hommes se lève et fait une demande spéciale aux musiciens en glissant un billet dans le pot prévu à cet effet. Le musicien dit à la blague, «est-ce que les dames vont danser sur la musique». Voilà les 2 dames qui se lèvent immédiatement et commencent à danser un genre de charleston sur le rythme de la musique. Vraiment SUPER. Je vous dis, les gens d’ici ont le sens du spectacle dans le sang … hé qu’on est loin de Sarasota. Le jour de l’an doit être TERRIBLE ici (au fait, ils décorent déjà pour le Carnaval dans un mois !)
Re: Nos Snowbirds nous parlent
Pour notre dernière journée, nous avons fait un tour de bateau sur le Mississipi. Un beau bateau à aubes, et à vapeur, qui attire les gens avec un spectacle musical 45 minutes avant le départ (une «orgue à vapeur», c’est spécial !). En fait, le spectacle est «sur le quai» et dans les premières minutes sur le bateau lorsqu’on découvre ses diverses sections. Par la suite, ce n’est pas terrible, à moins que vous aimiez voir des quais délabrés, quelques usines plus que vieillissantes, la «plus grosse» raffinerie de sucre d’Amérique (si l’intérieur est comme l’extérieur, je me mets au sirop d’érable), et plein de bateaux qui naviguent, chargent ou déchargent. Si vous n’aimez pas voir les «dessous» de ville, n’allez pas là …
On a fini avec un dernier tour du Quartier Français, incluant l'achat de quelques souvenirs pour les enfants : casquettes avec la fleur de lys (qui est autant leur symbole que le nôtre) et masques de carnaval avec plumes de paon ...
Ça résume pas mal nos 3 jours, en autant qu’on puisse résumer en seulement 2 pages : 50 km d’autobus, 10 km de bateau, et au moins 20 km à pied dans une ville aussi colorée que New Orleans …
C'est à voir !
On a fini avec un dernier tour du Quartier Français, incluant l'achat de quelques souvenirs pour les enfants : casquettes avec la fleur de lys (qui est autant leur symbole que le nôtre) et masques de carnaval avec plumes de paon ...
Ça résume pas mal nos 3 jours, en autant qu’on puisse résumer en seulement 2 pages : 50 km d’autobus, 10 km de bateau, et au moins 20 km à pied dans une ville aussi colorée que New Orleans …
C'est à voir !
- placotemoi
Re: Nos Snowbirds nous parlent
tu as un don pour écrire les choses car j.ai l'impression de les vivre avec toi ... encore merci pour ce beau chapître de tes aventures ..
placotemoi plutot tranquille lui avec son 13 degres et ces vents
placotemoi plutot tranquille lui avec son 13 degres et ces vents
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