Nos Snowbirds nous parlent
Vous avez un beau voyage mémorable à nous conter? Vous l'avez gravé en photo ? Allez-y, on vous regarde et on vous lit! 
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 19 Jan 2009 19:41
Voici la suite de notre voyage.
Notre départ de New Orleans, marquait la fin de la première moitié de notre voyage d’un peu plus de 6 mois. Hourra, il devrait nous rester autant de choses à découvrir que tout ce qu’on a vu jusqu’ici.
Pour découvrir, on se force un peu. Comme tout le monde, on a souvent le goût de prendre l’autoroute et de filer. Là, le Texas nous appelait très fort … mais on a décidé encore une fois de justifier la dépense d’essence en faisant quelques arrêts pour «découvrir du pays».
Premier arrêt : Destrehan, sur la route des plantations. Une belle grande maison d’époque qui relate la vie d’autrefois, dans le temps de l’esclavage. On a aussi eu droit à une démonstration d’ébénisterie d’époque. La visite est correcte, pas extraordinaire, mais bien. Elle illustre à quel point ces plantations étaient autonomes dans la production de presque tout ce qu’il leur fallait pour vivre. Un australien qui faisait la visite avec nous s’informe si la plantation a subit des dommages lors des ouragans malgré le remblai de terre qui la sépare du Mississipi. La dame en costume d’époque qui nous faisait visiter lui répond, sourire en coin, «non, pas ici, on est haut, au moins 15 pieds au dessus du niveau de la mer». Évidemment, 15 pieds c’est peu pour nous, mais c’est beaucoup par rapport à ceux de New Orleans qui étaient 5 pieds sous le niveau de la mer.
Les routes de Louisiane sont souvent surprenantes. On a fait un grand bout de route sur pilotis : une route surélevée qui repose dans l’eau marécageuse. Les routes sont aussi très dures pour un VR : la porte du garde-robe est sortie de la glissière, notre horloge s’est fracassée par terre, la porte du congélateur s’est ouverte deux fois laissant les plats de plastiques congelés éclater sur le plancher, et un panneau latéral à extérieur du VR s’est à moitié détaché. Tout ça en environ 500 km de route «vibrante» typique de la Louisiane (à moins que ce soit l’esprit vaudou de New Orleans ou les fantômes de Destrehan qui aient occasionné ces problèmes). Jamais, nous n’avions eu autant de problèmes, surtout pas avec le frigo… Il va falloir convaincre notre VR de nous y ramener …
Notre départ de New Orleans, marquait la fin de la première moitié de notre voyage d’un peu plus de 6 mois. Hourra, il devrait nous rester autant de choses à découvrir que tout ce qu’on a vu jusqu’ici.
Pour découvrir, on se force un peu. Comme tout le monde, on a souvent le goût de prendre l’autoroute et de filer. Là, le Texas nous appelait très fort … mais on a décidé encore une fois de justifier la dépense d’essence en faisant quelques arrêts pour «découvrir du pays».
Premier arrêt : Destrehan, sur la route des plantations. Une belle grande maison d’époque qui relate la vie d’autrefois, dans le temps de l’esclavage. On a aussi eu droit à une démonstration d’ébénisterie d’époque. La visite est correcte, pas extraordinaire, mais bien. Elle illustre à quel point ces plantations étaient autonomes dans la production de presque tout ce qu’il leur fallait pour vivre. Un australien qui faisait la visite avec nous s’informe si la plantation a subit des dommages lors des ouragans malgré le remblai de terre qui la sépare du Mississipi. La dame en costume d’époque qui nous faisait visiter lui répond, sourire en coin, «non, pas ici, on est haut, au moins 15 pieds au dessus du niveau de la mer». Évidemment, 15 pieds c’est peu pour nous, mais c’est beaucoup par rapport à ceux de New Orleans qui étaient 5 pieds sous le niveau de la mer.
Les routes de Louisiane sont souvent surprenantes. On a fait un grand bout de route sur pilotis : une route surélevée qui repose dans l’eau marécageuse. Les routes sont aussi très dures pour un VR : la porte du garde-robe est sortie de la glissière, notre horloge s’est fracassée par terre, la porte du congélateur s’est ouverte deux fois laissant les plats de plastiques congelés éclater sur le plancher, et un panneau latéral à extérieur du VR s’est à moitié détaché. Tout ça en environ 500 km de route «vibrante» typique de la Louisiane (à moins que ce soit l’esprit vaudou de New Orleans ou les fantômes de Destrehan qui aient occasionné ces problèmes). Jamais, nous n’avions eu autant de problèmes, surtout pas avec le frigo… Il va falloir convaincre notre VR de nous y ramener …
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 19 Jan 2009 19:42
Deuxième arrêt : Breaux Bridge, la capitale mondiale de l’écrevisse semble-t’il. Après avoir fait notre épicerie au Wal Mart où nous étions pour passer la nuit, l’envie nous a pris d’aller «en ville». On se penserait revenus au 19ième siècle avec des boutiques aux allures de magasin général regorgeant de produits variés. Une visite équivaut presque à un spectacle. En se promenant, on voit dans la vitrine d’un resto qu’il y a un «brunch musical» le samedi. Le serveur nous dit qu’il faut y être dès l’ouverture parce que 30 minutes après, c’est complet.
Le lendemain, on part donc vers 7h15 pour «Le Café des amis» (140 est Pont st) (à côté du kiosque d’informations touristiques). Nous sommes les premiers, mais c’est vrai qu’à 7h30 lorsque les portes ouvrent, la file est assez longue pour emplir la moitié du resto. À 8h c’est effectivement complet, mais ça ne pose pas de problème car les gens continuent d’entrer juste pour assister au spectacle, pas grave s’ils ne peuvent déjeuner immédiatement. Les gens se connaissent et sont heureux de se voir. Une petite ville tricotée serrée, mais pas fermée sur elle-même car quelques personnes nous jasent spontanément en français. C’est très sympatique comme ambiance.
Pendant que nous déjeunons (j’ai essayé une omelette aux écrevisses…), les musiciens s’installent. Nous sommes surpris, ils sont 6 ! On s’attendait à 1 ou 2 musiciens pas plus dans ce petit resto. Puis c’est la vrai surprise : dès les premières notes de musique de ZIDECO (rythmée sur une «planche à laver» qu’un des musiciens porte suspendue à son cou) les gens envahissent la minuscule piste de danse … et le GROS party commence. Il n’est pas encore 9h du matin et on se croirait dans les meilleures soirées de danse à 23h … J’adore ces gens. Vous devriez les voir danser. Les pieds de mon épouse frétillent sous la table et elle pratique les pas qui sont entre le rock et le swing sur une musique joyeuse et entraînante. Ils s’amusent tellement que c’est communicatif. Nous sommes sortis vers 9h30 complètement ravis et des airs pleins la tête !!!! Une très belle expérience, que je vous recommande chaudement.
Si vous passez par Beaux Bridge (à côté de Lafayette) le vendredi soir, vous pouvez coucher au Wal Mart à l’entrée de la ville, et aller vers le resto le samedi matin (seul jour pour le brunch musical) vers 7h30. Il y a un stationnement gratuit pour VR devant le kiosque touristique (juste après le pont sur la rue du Pont !). Le resto charge 4$ de frais d’entrée, mais vous le rembourse si vous déjeunez. Les prix sont très raisonnables, et le déjeuner très bon (et original).
En sortant du resto, on visite une très belle boutique qui se qualifie d’antiquaire, mais qui est plus «produits modernes de style ancien». Je ne dis pas ça pour critiquer, car c’est une boutique vraiment agréable. J’ai failli acheter un souvenir de cette belle journée sous forme d’un crochet et d’un porte clé en forme de fleur de lys, emblème de la Louisiane comme du Québec, mais j’ai changé d’idée quand j’ai vu que le produit était fait à … Montréal.
Nous aurions aussi pu assister à un spectacle musical le vendredi soir chez Mulates (une place renommée) ou faire un tour de bateau dans les Bayous samedi pm, mais le temps nous manquait (et il faisait un peu trop frisquet pour apprécier la balade)
Le lendemain, on part donc vers 7h15 pour «Le Café des amis» (140 est Pont st) (à côté du kiosque d’informations touristiques). Nous sommes les premiers, mais c’est vrai qu’à 7h30 lorsque les portes ouvrent, la file est assez longue pour emplir la moitié du resto. À 8h c’est effectivement complet, mais ça ne pose pas de problème car les gens continuent d’entrer juste pour assister au spectacle, pas grave s’ils ne peuvent déjeuner immédiatement. Les gens se connaissent et sont heureux de se voir. Une petite ville tricotée serrée, mais pas fermée sur elle-même car quelques personnes nous jasent spontanément en français. C’est très sympatique comme ambiance.
Pendant que nous déjeunons (j’ai essayé une omelette aux écrevisses…), les musiciens s’installent. Nous sommes surpris, ils sont 6 ! On s’attendait à 1 ou 2 musiciens pas plus dans ce petit resto. Puis c’est la vrai surprise : dès les premières notes de musique de ZIDECO (rythmée sur une «planche à laver» qu’un des musiciens porte suspendue à son cou) les gens envahissent la minuscule piste de danse … et le GROS party commence. Il n’est pas encore 9h du matin et on se croirait dans les meilleures soirées de danse à 23h … J’adore ces gens. Vous devriez les voir danser. Les pieds de mon épouse frétillent sous la table et elle pratique les pas qui sont entre le rock et le swing sur une musique joyeuse et entraînante. Ils s’amusent tellement que c’est communicatif. Nous sommes sortis vers 9h30 complètement ravis et des airs pleins la tête !!!! Une très belle expérience, que je vous recommande chaudement.
Si vous passez par Beaux Bridge (à côté de Lafayette) le vendredi soir, vous pouvez coucher au Wal Mart à l’entrée de la ville, et aller vers le resto le samedi matin (seul jour pour le brunch musical) vers 7h30. Il y a un stationnement gratuit pour VR devant le kiosque touristique (juste après le pont sur la rue du Pont !). Le resto charge 4$ de frais d’entrée, mais vous le rembourse si vous déjeunez. Les prix sont très raisonnables, et le déjeuner très bon (et original).
En sortant du resto, on visite une très belle boutique qui se qualifie d’antiquaire, mais qui est plus «produits modernes de style ancien». Je ne dis pas ça pour critiquer, car c’est une boutique vraiment agréable. J’ai failli acheter un souvenir de cette belle journée sous forme d’un crochet et d’un porte clé en forme de fleur de lys, emblème de la Louisiane comme du Québec, mais j’ai changé d’idée quand j’ai vu que le produit était fait à … Montréal.
Nous aurions aussi pu assister à un spectacle musical le vendredi soir chez Mulates (une place renommée) ou faire un tour de bateau dans les Bayous samedi pm, mais le temps nous manquait (et il faisait un peu trop frisquet pour apprécier la balade)
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 19 Jan 2009 19:43
Troisième arrêt : Lafayette. Comme VoyageurExpress le disait, leur centre d’information touristique affiche «nous sommes fiers de parler français», et c’est vrai qu’ils en sont fiers (même s’il n’y a qu’une employée qui parle vraiment la langue de la Sagouine). On a profité de leur wi-fi pour téléphoner au Québec via Skype, bien installés dans leur stationnement, puis nous sommes allés visiter une reconstitution d’un village cajun (comme il y en a deux, je précise que c’est celui près de l’aéroport). C’est très bien, si vous aimez le style «Village d’antan» à Drummondville. Ce que nous avons préféré, c’est le vieux monsieur de 86 ans qui nous a jasé dans la vieille école, et le «jam» … en effet, on a eu la chance de tomber sur le jour et l’heure (samedi vers 14h) où une douzaine de personnes se réunissent pour faire de la musique en groupe. La plus jeune musicienne devait avoir 12 ans et le plus vieux environ 80 de PLUS qu’elle, mais là aussi vous auriez du voir l’ambiance. Je vous dis, j’adore ces gens.
Par la suite, nous avons cherché à visiter la ville par nous-mêmes. Le centre ville était désert. Un centre d’achat («Center oil» ou quelque chose du genre) était à moitié vide. Par contre, un peu plus loin en banlieue, sur la rue Kaliste Saloom, nous avons trouvé un très beau quartier commercial, malheureusement pas très achalandé lui non plus. Il y a des faillites à prévoir dans cette région, mais pas au resto où nous sommes arrêtés car lui était complet.
Le resto Randol's utilise une devise propre aux cajuns «laissez les bons temps rouler». On y sert des mets cajuns et les gens viennent danser le samedi soir. Pas aussi endiablé que notre brunch mais quand même intéressant. Cette fois, nous y sommes allés pour un menu plus local…entrée d’alligator, suivi d’un plat de crevettes, d’écrevisses et de «cat fish» malheureusement tous panés (ce qui fait que tout goûte un peu la même chose). Pour ceux que cela intéresse, l’alligator ressemble un peu à du poulet, alors gênez vous pas pour manger celui qui aurait pu vous manger …
Le soir nous avons couché au Wal Mart proche du centre touristique (je crois qu’il y a 3 Wal Mart à Lafayette). Nous avons eu une belle illustration du mot «train». Un train est passé au moins 3 fois dans la nuit en actionnant son sifflet au moins une vingtaine de coups à chaque fois et une machine est passée pour nettoyer le stationnement … en plus d’une pluie nocturne et d’une volée de canard le matin suivant. Du train en masse.
Par la suite, nous avons cherché à visiter la ville par nous-mêmes. Le centre ville était désert. Un centre d’achat («Center oil» ou quelque chose du genre) était à moitié vide. Par contre, un peu plus loin en banlieue, sur la rue Kaliste Saloom, nous avons trouvé un très beau quartier commercial, malheureusement pas très achalandé lui non plus. Il y a des faillites à prévoir dans cette région, mais pas au resto où nous sommes arrêtés car lui était complet.
Le resto Randol's utilise une devise propre aux cajuns «laissez les bons temps rouler». On y sert des mets cajuns et les gens viennent danser le samedi soir. Pas aussi endiablé que notre brunch mais quand même intéressant. Cette fois, nous y sommes allés pour un menu plus local…entrée d’alligator, suivi d’un plat de crevettes, d’écrevisses et de «cat fish» malheureusement tous panés (ce qui fait que tout goûte un peu la même chose). Pour ceux que cela intéresse, l’alligator ressemble un peu à du poulet, alors gênez vous pas pour manger celui qui aurait pu vous manger …
Le soir nous avons couché au Wal Mart proche du centre touristique (je crois qu’il y a 3 Wal Mart à Lafayette). Nous avons eu une belle illustration du mot «train». Un train est passé au moins 3 fois dans la nuit en actionnant son sifflet au moins une vingtaine de coups à chaque fois et une machine est passée pour nettoyer le stationnement … en plus d’une pluie nocturne et d’une volée de canard le matin suivant. Du train en masse.
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 19 Jan 2009 19:44
Quatrième arrêt : GALVESTON. Le kiosque touristique du Texas nous a bien renseigné sur l’état de Galveston et sur l’absence d’essence et de resto durant plusieurs km sur la route pour s’y rendre … mais il ne décourageait pas d’y aller, et j’ai même senti un encouragement à le faire (mon épouse ne dirait peut-être pas la même chose, mais moi j’avais l’impression qu’ils me disaient «allez donc dépenser là plutôt que sur le bord de l’autoroute).
Arrivé à la sortie où il faut quitter la 10 pour bifurquer sur la 124, on remarque que les 5 stations services n’ont plus d’enseigne fonctionnelle. Elles sont toutes endommagées. Sur la route 124 pour se rendre à la mer, les poteaux téléphoniques sont fraîchement plantés, et il reste quelques vestiges des anciens sur l’autre côté de la route. En tournant sur la route 87 qui longe la mer c’est la désolation. Pendant plusieurs km, il ne reste à peu près rien. On circule presque sans parler comme si nous étions dans un cimetière. Pas de maison, pas d’arbres. Parfois un bout de clôture, de galerie, d’asphalte. Encore quelques meubles et vêtements dans les champs, pourtant en grande partie nettoyés. Quelques personnes qui travaillent encore à nettoyer leur terrain. Quelques rares personnes assises sur une chaise de plastique examinant ce terrain vacant qui était leur chez eux. Émouvant !
Pendant ce temps, quelques «touristes» posent fièrement grimpés sur une automobile à moitié ensevelie dans un champ. Un beau souvenir pour eux, un si mauvais pour le propriétaire de cette voiture et de ce terrain.
Un peu plus loin, les maisons sont plus nombreuses. Très peu sont en état, mais plusieurs tiennent encore debout, amputées d’un mur, éventrées sur leur pilotis, ou en partie décapitées. Très rares sont les maisons déjà rénovées.
À côté du traversier, il y a un immense dépotoir d’automobiles et d’appareils ménagers. Seuls ceux qui sont déjà passés par là pourront me dire si c’était ainsi «dans le temps» ou si c’est une autre cicatrice de Ike.
Je vais vous transférer un peu plus tard quelques photos prise sur la «Bolivar Peninsula». Ceux qui connaissent bien le coin pourront peut-être ajouter leurs commentaires.
Quand on prend le traversier, tout change. Comparativement à la «Bolivar peninsula», Galveston est en bien meilleur état. Évidemment, je n’ai pas vu la ville avant, mais je peux dire que c’est encore une belle ville. On voit bien qu’il y a des terrains vacants sur le béton, que certains hôtels sont fermés (habituellement pour rénovation), que plusieurs maisons sont recouvertes de plastique pour colmater les brèches de leur toit, mais dans l’ensemble, j’ai l’impression que la ville va s’en sortir rapidement (contrairement à «l’autre rive» qui va probablement prendre bien des années pour se relever, si elle récupère sa splendeur d’antan un jour).
Chapeau à Voyageur Express : il y a effectivement un Wal Mart à Galveston … même si mon GPS le niait j'ai continué de rouler sur la rue qui longe la mer en disant «VoyageurExpress me l'a dit, je vais le trouver» ! Par contre, l’overnight parking y est explicitement interdit (ce qui n’empêche pas qu’il doit y avoir des gens qui succombent à la tentation de s’y installer proche de la mer). Le state park n’est pas réouvert, et la route qui longe la mer a été emportée par Ike (selon le centre d’informations touristiques). Nous avons donc décidé d’écourter notre séjour à Galveston et d’aller visiter deux endroits recommandés un peu avant Corpus Christi.
Arrivé à la sortie où il faut quitter la 10 pour bifurquer sur la 124, on remarque que les 5 stations services n’ont plus d’enseigne fonctionnelle. Elles sont toutes endommagées. Sur la route 124 pour se rendre à la mer, les poteaux téléphoniques sont fraîchement plantés, et il reste quelques vestiges des anciens sur l’autre côté de la route. En tournant sur la route 87 qui longe la mer c’est la désolation. Pendant plusieurs km, il ne reste à peu près rien. On circule presque sans parler comme si nous étions dans un cimetière. Pas de maison, pas d’arbres. Parfois un bout de clôture, de galerie, d’asphalte. Encore quelques meubles et vêtements dans les champs, pourtant en grande partie nettoyés. Quelques personnes qui travaillent encore à nettoyer leur terrain. Quelques rares personnes assises sur une chaise de plastique examinant ce terrain vacant qui était leur chez eux. Émouvant !
Pendant ce temps, quelques «touristes» posent fièrement grimpés sur une automobile à moitié ensevelie dans un champ. Un beau souvenir pour eux, un si mauvais pour le propriétaire de cette voiture et de ce terrain.
Un peu plus loin, les maisons sont plus nombreuses. Très peu sont en état, mais plusieurs tiennent encore debout, amputées d’un mur, éventrées sur leur pilotis, ou en partie décapitées. Très rares sont les maisons déjà rénovées.
À côté du traversier, il y a un immense dépotoir d’automobiles et d’appareils ménagers. Seuls ceux qui sont déjà passés par là pourront me dire si c’était ainsi «dans le temps» ou si c’est une autre cicatrice de Ike.
Je vais vous transférer un peu plus tard quelques photos prise sur la «Bolivar Peninsula». Ceux qui connaissent bien le coin pourront peut-être ajouter leurs commentaires.
Quand on prend le traversier, tout change. Comparativement à la «Bolivar peninsula», Galveston est en bien meilleur état. Évidemment, je n’ai pas vu la ville avant, mais je peux dire que c’est encore une belle ville. On voit bien qu’il y a des terrains vacants sur le béton, que certains hôtels sont fermés (habituellement pour rénovation), que plusieurs maisons sont recouvertes de plastique pour colmater les brèches de leur toit, mais dans l’ensemble, j’ai l’impression que la ville va s’en sortir rapidement (contrairement à «l’autre rive» qui va probablement prendre bien des années pour se relever, si elle récupère sa splendeur d’antan un jour).
Chapeau à Voyageur Express : il y a effectivement un Wal Mart à Galveston … même si mon GPS le niait j'ai continué de rouler sur la rue qui longe la mer en disant «VoyageurExpress me l'a dit, je vais le trouver» ! Par contre, l’overnight parking y est explicitement interdit (ce qui n’empêche pas qu’il doit y avoir des gens qui succombent à la tentation de s’y installer proche de la mer). Le state park n’est pas réouvert, et la route qui longe la mer a été emportée par Ike (selon le centre d’informations touristiques). Nous avons donc décidé d’écourter notre séjour à Galveston et d’aller visiter deux endroits recommandés un peu avant Corpus Christi.
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 19 Jan 2009 19:49
Cinquième arrêt : nous sommes présentement à Palacios, au Texas. On a fait la «route des écoliers» entre Galveston et Corpus Christi en passant par les petites routes (un peu de 35 et beaucoup de 521) plutôt que l’autoroute. C’est long, mais ça nous permet de voir le Texas sous différents angles (et j’ai presque fait 10 mpg !). Notre terrain de camping est situé sur le bord de l'eau, avec une marina intégrée (bateaux de plaisance), et un petit port de pêche à côté (bateaux commerciaux). Super, pour la modique somme de 22$ pour la journée, wi-fi inclus (au fait, c’est 225$/mois !!! on est loin de la Floride dans tous les sens du terme!). Il y a juste les #±@£¢¤ de chiens d'en arrière qui jappent sans arrêt et qui viennent un peu ternir le tableau. Je payerais bien 5$ de plus par jour pour leur fournir du ex lax ... même si je sais bien que ce sont les proprios de ces chiens qui sont en cause (il y a aussi 2 chiens super tranquilles devant le VR, je pense que je vais féliciter leur proprio avant de partir).
- Voyageur Xpress
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par Voyageur Xpress » 19 Jan 2009 20:13
Mon cher copain, tu ne peux t'imaginer à quel point j'apprécie tes descriptions de voyage. J'ai l'impression de revivre ce voyage que j'avais tellement apprécié il y a quelques années, que si tu entends un bruit bizarre dans ton VR, c'est moi qui est caché dans le garde-robe. J'aime bien les gens comme toi qui savent voir les beautés différentes des autres endroits. Ce qui m'a charmé et me charme encore c'est le contact avec ces gens qui sont très différents de l'américain (pharisien) de la côte est.
Le dépotoir d'autos et d'appareils ménagers dont tu fais mention, n'était pas là avant l'ouragan Ikes. Sur la route désertique dont tu parles ils y avaient de belles petites maisons typique de la Louisiane.
Je devais refaire ce trajet à l'automne 2008 mais la crise financière en a décidé autrement. J'ai la ferme intention de me reprendre la saison 2009/10.
Le dépotoir d'autos et d'appareils ménagers dont tu fais mention, n'était pas là avant l'ouragan Ikes. Sur la route désertique dont tu parles ils y avaient de belles petites maisons typique de la Louisiane.
Je devais refaire ce trajet à l'automne 2008 mais la crise financière en a décidé autrement. J'ai la ferme intention de me reprendre la saison 2009/10.
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 20 Jan 2009 05:52
Quelques photos, malheureusement trop petites, qui laissent entrevoir l'étendue des dégâts
Vous n’avez pas les permissions appropriées afin de consulter les fichiers insérés à ce message.
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 20 Jan 2009 06:07
Ce sont toutes des photos de la «péninsule de Bolivar», au nord-est de Galveston, plus on est loin du traversier plus les dégâts semblent considérables (mais la région la plus loin du traversier était peut-être beaucoup moins construite, je ne saurais dire puisque c'est mon premier voyage à cet endroit).
PS Ne tenez pas compte du mot «Louisiana» figurant dans le nom du fichier, ce sont vraiment des photos du Texas mais elles ont ont été téléchargées sur l'ordi en même temps que celles de New Orleans
Vous n’avez pas les permissions appropriées afin de consulter les fichiers insérés à ce message.
- sunshine
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Re: Nos Snowbirds nous parlent
par sunshine » 20 Jan 2009 16:15
Bonjour RLC,
C'est désolant de voir ces images... la nature peut être d'une beauté a coupé le souffle mais elle peut également être d'une telle cruautée... je fais
confiance en la force du pouvoir humain, il se rassemble en temps de crise et peut accomplir des miracles... alors je me dis que ces images ne seront,
éventuellement, qu'un vague souvenir tout comme d'autres catastrophes passées... par contre, loin de moi l'idée de minimiser le désarroi que doivent
ressentir ces gens.
C'est devant ce genre d'image que nous apprécions ce que nous avons dans notre vie... cela remet les choses en perspective !
Encore une fois merci RLC.
Sunshine
C'est désolant de voir ces images... la nature peut être d'une beauté a coupé le souffle mais elle peut également être d'une telle cruautée... je fais
confiance en la force du pouvoir humain, il se rassemble en temps de crise et peut accomplir des miracles... alors je me dis que ces images ne seront,
éventuellement, qu'un vague souvenir tout comme d'autres catastrophes passées... par contre, loin de moi l'idée de minimiser le désarroi que doivent
ressentir ces gens.
C'est devant ce genre d'image que nous apprécions ce que nous avons dans notre vie... cela remet les choses en perspective !
Encore une fois merci RLC.
Sunshine
Un objectif sans temps limite n'est pas réellement un objectif... C'est un rêve.
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Re: Nos Snowbirds nous parlent
par A. Martin » 20 Jan 2009 20:09
Les riches ont été remboursé largement , généreusement , rapidement et avec un large sourire sans posé aucune question mais les pauvres ont sèché longtemps ( ceux qui ont été payé ) en plus au marché au puce de Fort Lauderdale en 06 il y avait de la bouffe a vendre ( des surplus qu'ils disaient ) sa doit du stock volé tant qu'a moi et dire que des gens crevaient de faim et devait manger toujours la même chose pour survivre . Les autres snowbirds ont-ils vu des choses comme sa ?
André
- sunshine
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Re: Nos Snowbirds nous parlent
par sunshine » 21 Jan 2009 14:57
A. Martin a écrit:Les riches ont été remboursé largement , généreusement , rapidement et avec un large sourire sans posé aucune question mais les pauvres ont sèché longtemps ( ceux qui ont été payé ) en plus au marché au puce de Fort Lauderdale en 06 il y avait de la bouffe a vendre ( des surplus qu'ils disaient ) sa doit du stock volé tant qu'a moi et dire que des gens crevaient de faim et devait manger toujours la même chose pour survivre . Les autres snowbirds ont-ils vu des choses comme sa ?
"Là ou il y a de l'homme (lire humain) il y a de l'hommerie" que se soit dans les gestes positifs comme négatifs... malheureusement !
Sunshine
Un objectif sans temps limite n'est pas réellement un objectif... C'est un rêve.
(Harold R. Mc alindon)
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Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 22 Jan 2009 22:30
Parlant d'humains, il y a aussi de belles surprises.
À une aire de repos dans le nord de la Floride, un américain nous aborde en voyant notre licence et nous demande «vous arrivez du Québec, ou vous y retournez ?». Faisant une histoire courte, on lui dit que nous arrivons du Québec (sans lui dire qu'on arrive de Tampa) et qu'on s'en va au Texas. Il nous dit «ha les gens du nord, vous êtes éprouvés par la température, voici un sac d'orange pour vous» et il nous donne un sac sorti de son auto (il en avait plein).
À une station service, notre Ford refusait de partir et j'essayais de le survolter. Un homme qui sortait de magasin, vient vers nous, me dit d'attendre, fait une manipulation et l'auto part ... et lui part sans rien dire. Je l'arrête pour lui demander de m'expliquer ce qu'il a fait. Il me dit qu'il a vu une étincelle en sortant et que mon problème était simplement un pôle de batterie corrodé (je pensais que c'était l'anti démarreur comme me l'avait dit un gentil garagiste québécois qui voulait me le changer). J'ai nettoyé le pôle et le fil, et je n'ai plus eu de problème. Fait cocasse, mon épouse sort avec une boîte de sirop d'érable et lui donne, le gars regarde ça avec un air de se demander quelle sorte d'huile que c'est. Son épouse sort de l'auto et crie de joie «il ne connaît pas ça, c'est un sudiste, mais moi je sais ce que c'est, je viens du Maine, et elle était tellement contente qu'elle nous fait une petite danse genre «joueur de football qui vient de marquer un touché» ... on est tous parti à rire
À Breaux Bridge, pendant qu'on attend que le resto ouvre (voir mon post à ce sujet), mon épouse lance «est-ce que quelqu'un parle français». Moi, répond une dame qui, est aussi touriste que nous. Une dame qui reste à Washington, qui est venue en Louisiane pour apprendre à connaître les Cajuns un peu, et s'est inscrit à des cours de français à Trois-Rivières. À la fin du déjeuner, nous avions échangé nos adresses, et elle nous invite à passer la voir à Washington ... De plus, j'ai déjà parlé de la chaleur humaine des Cajuns que nous avons rencontré durant nos 2 jours là bas
À Harlingen, 3 personnes nous ont jasé spontanément à l'épicerie pour nous conseiller sur les choix à faire (ils devaient penser que nous étions mal pris étant donné le temps qu'on prenaient pour examiner les tablettes). Le caissier de l'épicerie, comme celui du Wal Mart, nous a jasé (dans les deux cas pour nous dire qu'un des items que nous avions chosi était un de ses préférés). C'est simple, mais c'est amusant de voir cette mentalité de village dans une grande ville. Les gens semblent sympa.
Dans chacun des cas, j'ai apprécié le côté humain de ces gens (ce qui n'empêche pas que d'autres peuvent être profiturs comme le disait André)
Nous sommes rendus à Harlingen, Texas, ... du moins selon notre GPS ... mais moi je me serais cru au Mexique en faisant l'épicerie (les 2/3 des clients et employés sont hispanophones) et je me pense au Canada quand je me promène sur le terrain du Sunshine Resort (il y a énormément de licences du Québec et de l'Ontario). Ne me demandez pas mon avis maintenant sur Harlingen, c'est beaucoup trop tôt. Je pense qu'il va falloir un peu de temps pour apprécier la place car notre première visite en VR nous a laissé l'impression d'un endroit vraiment pas facile à apprécier en vélo ... Toute suggestion de places à visiter serait bienvenue ...
À une aire de repos dans le nord de la Floride, un américain nous aborde en voyant notre licence et nous demande «vous arrivez du Québec, ou vous y retournez ?». Faisant une histoire courte, on lui dit que nous arrivons du Québec (sans lui dire qu'on arrive de Tampa) et qu'on s'en va au Texas. Il nous dit «ha les gens du nord, vous êtes éprouvés par la température, voici un sac d'orange pour vous» et il nous donne un sac sorti de son auto (il en avait plein).
À une station service, notre Ford refusait de partir et j'essayais de le survolter. Un homme qui sortait de magasin, vient vers nous, me dit d'attendre, fait une manipulation et l'auto part ... et lui part sans rien dire. Je l'arrête pour lui demander de m'expliquer ce qu'il a fait. Il me dit qu'il a vu une étincelle en sortant et que mon problème était simplement un pôle de batterie corrodé (je pensais que c'était l'anti démarreur comme me l'avait dit un gentil garagiste québécois qui voulait me le changer). J'ai nettoyé le pôle et le fil, et je n'ai plus eu de problème. Fait cocasse, mon épouse sort avec une boîte de sirop d'érable et lui donne, le gars regarde ça avec un air de se demander quelle sorte d'huile que c'est. Son épouse sort de l'auto et crie de joie «il ne connaît pas ça, c'est un sudiste, mais moi je sais ce que c'est, je viens du Maine, et elle était tellement contente qu'elle nous fait une petite danse genre «joueur de football qui vient de marquer un touché» ... on est tous parti à rire
À Breaux Bridge, pendant qu'on attend que le resto ouvre (voir mon post à ce sujet), mon épouse lance «est-ce que quelqu'un parle français». Moi, répond une dame qui, est aussi touriste que nous. Une dame qui reste à Washington, qui est venue en Louisiane pour apprendre à connaître les Cajuns un peu, et s'est inscrit à des cours de français à Trois-Rivières. À la fin du déjeuner, nous avions échangé nos adresses, et elle nous invite à passer la voir à Washington ... De plus, j'ai déjà parlé de la chaleur humaine des Cajuns que nous avons rencontré durant nos 2 jours là bas
À Harlingen, 3 personnes nous ont jasé spontanément à l'épicerie pour nous conseiller sur les choix à faire (ils devaient penser que nous étions mal pris étant donné le temps qu'on prenaient pour examiner les tablettes). Le caissier de l'épicerie, comme celui du Wal Mart, nous a jasé (dans les deux cas pour nous dire qu'un des items que nous avions chosi était un de ses préférés). C'est simple, mais c'est amusant de voir cette mentalité de village dans une grande ville. Les gens semblent sympa.
Dans chacun des cas, j'ai apprécié le côté humain de ces gens (ce qui n'empêche pas que d'autres peuvent être profiturs comme le disait André)
Nous sommes rendus à Harlingen, Texas, ... du moins selon notre GPS ... mais moi je me serais cru au Mexique en faisant l'épicerie (les 2/3 des clients et employés sont hispanophones) et je me pense au Canada quand je me promène sur le terrain du Sunshine Resort (il y a énormément de licences du Québec et de l'Ontario). Ne me demandez pas mon avis maintenant sur Harlingen, c'est beaucoup trop tôt. Je pense qu'il va falloir un peu de temps pour apprécier la place car notre première visite en VR nous a laissé l'impression d'un endroit vraiment pas facile à apprécier en vélo ... Toute suggestion de places à visiter serait bienvenue ...
Dernière édition par RLC le 22 Jan 2009 23:02, édité 1 fois au total.
- Voyageur Xpress
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par Voyageur Xpress » 22 Jan 2009 23:02
Bonjour RLC.
Quand je dis que le Texas n'est pas la Floride, tu viens de donner des exemples. Je n'ai pas ton talent pour bien expliquer toujours mon idée mais toi, tu viens de le faire très bien. Après quelques temps, tu trouveras d'autres différences. Pour les visites et les sorties, les ''vieux'' campeurs de la place t'aideront surement. Il y a également plusieurs excursions de groupe à vérifier auprès des dirigeants. Mais il ne faut jamais oublier de penser différemment de la Floride. Question hispanophone, faudra t'y habituer, tu es collé sur le Mexique.
Quand je dis que le Texas n'est pas la Floride, tu viens de donner des exemples. Je n'ai pas ton talent pour bien expliquer toujours mon idée mais toi, tu viens de le faire très bien. Après quelques temps, tu trouveras d'autres différences. Pour les visites et les sorties, les ''vieux'' campeurs de la place t'aideront surement. Il y a également plusieurs excursions de groupe à vérifier auprès des dirigeants. Mais il ne faut jamais oublier de penser différemment de la Floride. Question hispanophone, faudra t'y habituer, tu es collé sur le Mexique.
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par RLC » 22 Jan 2009 23:04
Je n'aurai pas de problème à m'habituer aux hispanophones, .... surtout si je retrouve d'autres restos comme hier où nous avons très bien mangé pour moins de 8$ chacun ... Viva mexicanos
- Voyageur Xpress
Re: Nos Snowbirds nous parlent
par Voyageur Xpress » 23 Jan 2009 07:23
Bon matin '' New Winter Texan '' 
Une des choses agréables que vous allez apprécier au Texas, c'est le coût des choses. Que ce soit pour, les campings la nourriture, les vêtements, les restos, l'essence, etc..... tout est beaucoup moins dispendieux.
La majorité des Winter Texan est composé d'américains du ''middle west'',(South Dakota, Nebraska, Iowa, Kansas, Missouri, Oklahoma, Arkansas incluant beaucoup de mexicains ''souriants'') avec une attitude complètement différente des américains de la côte est. Si on additionne à ces américains et mexicains ''souriants'', bon nombre de canadiens de plusieurs provinces, le tout forme un agréable.....''Melting Pot.''
Je vous souhaite un bon séjour au Texas en attendant de lire ton feeling.
P.S.: Tu auras certainement la chance de rencontrer plusieurs forumistes..... (un p'tit 5 à 7 peut-être)
Au TEXAS s.v.p. pensez à VOYAGEUR XPRESS qui aimerait beaucoup être en votre compagnie.
Une des choses agréables que vous allez apprécier au Texas, c'est le coût des choses. Que ce soit pour, les campings la nourriture, les vêtements, les restos, l'essence, etc..... tout est beaucoup moins dispendieux.
La majorité des Winter Texan est composé d'américains du ''middle west'',(South Dakota, Nebraska, Iowa, Kansas, Missouri, Oklahoma, Arkansas incluant beaucoup de mexicains ''souriants'') avec une attitude complètement différente des américains de la côte est. Si on additionne à ces américains et mexicains ''souriants'', bon nombre de canadiens de plusieurs provinces, le tout forme un agréable.....''Melting Pot.''
Je vous souhaite un bon séjour au Texas en attendant de lire ton feeling.P.S.: Tu auras certainement la chance de rencontrer plusieurs forumistes..... (un p'tit 5 à 7 peut-être)
Au TEXAS s.v.p. pensez à VOYAGEUR XPRESS qui aimerait beaucoup être en votre compagnie.
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